Une voûte (ou voute) est un élément architectural de couvrement intérieur d'un édifice présentant un intrados. La voûte travaille comme un arc et son équilibre suppose la reprise d'efforts de poussée (En aérodynamique, la poussée est la force exercée par le déplacement de l'air...) par ses appuis.
Il existe plusieurs types de voûte :
Les voûtes caractéristiques de l'architecture (L’architecture peut se définir comme l’art de bâtir des édifices.) romaine, paléochrétienne puis romane sont en berceau. Elles ont la forme d'un arc prolongé. On parle de berceau cintré lorsque la voûte est semi-cylindrique et de berceau brisé lorsque deux pans concaves se rejoignent en pointe au faîte. Le berceau est longitudinal s'il est parallèle à l'orientation (Au sens littéral, l'orientation désigne ou matérialise la direction de l'Orient (lever du soleil...) de l'espace couvert, transversal s'il est perpendiculaire (En géométrie plane, on dit que deux droites sont perpendiculaires quand elles se coupent en...) à celle-ci. Les collatéraux sont parfois voûtés en demi-berceau.
La voûte en berceau est, le plus souvent, renforcée par des nervures désignées par les termes de doubleaux ou d'arcs-doubleaux.
On parle de voûte d'arête lorsque deux berceaux, d'égale hauteur (La hauteur a plusieurs significations suivant le domaine abordé.), se croisent en pénétrant l'un dans l'autre (formant une croix de saint André).
Le troisième type de voûte est la voûte d'ogives. Elle peut être quadripartite ou sexpartite (selon qu'elle croise 2 ou 3 ogives, dessinant 4 ou 6 voûtains). La voûte d'ogives est dite barlongue lorsqu'elle forme, à chaque travée (Une travée, dans le domaine de l'architecture, est une ouverture délimitée par deux supports...), un rectangle (En géométrie, un rectangle est un quadrilatère dont les quatre angles sont des...) dont le côté le plus long est perpendiculaire à la nef (La nef est la partie d'une église allant du portail à la croisée du transept et qui...). Elle est dite oblongue dans le cas contraire.
Ses nervures se nomment ogives, liernes et tiercerons.
Ce qui est pesant, c'est la voûte elle-même (c’est-à-dire le fait que le plafond (Par extension, un plafond représente le maximum de quelque chose :) soit en pierre) et le problème dimensionnant est surtout la poussée latérale qu'elle impose sur les murs. Une voûte « cylindrique » crée une poussée latérale qui tend à écarter les murs. La poussée est d'autant plus forte que la portée (largeur de la nef) est plus grande, et est d'autant plus difficile à compenser que les murs sont hauts (le bras de levier est plus important). L'art roman (Le terme d'art roman définit, en histoire de l'art, la période qui s'étend de 1030...) tend donc à faire des nefs étroites, plutôt basses, et des murs latéraux épais pour tenir la poussée. L'idée centrale de la croisée (Croisée peut désigner :) d'ogive, et du style gothique, est de faire des voûtes qui reposent non pas directement sur des murs, mais sur ces ogives croisées ; et les ogives elles-mêmes convergent ( en astronautique, convergent en mathématiques, suite convergente série convergente ) vers des piliers. Avec cette méthode, la poussée n'est plus répartie tout (Le tout compris comme ensemble de ce qui existe est souvent interprété comme le monde ou...) au long du mur (Un mur est une structure solide qui sépare ou délimite deux espaces.), mais concentrée sur un point (Graphie) au sommet du pilier (Un pilier est un organe architectural sur lequel se concentrent de façon ponctuelle les...) Du coup, le mur lui-même ne sert à rien, on peut le vider et le remplacer par des vitraux. Et, la poussée reçue au sommet des piliers peut être facilement compensée par des arcs-boutants, au lieu d'être reçue par des contreforts