Tour CN - Définition

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Tour CN
Photo de la Tour CN depuis le centre ville
Usage(s) observation, télécommunication, attraction, restaurant
Localisation Toronto
(petit drapeau) Canada
Dates 1973-1976
Hauteur
Hauteur de l'antenne 553,3 m
Hauteur du toit 457,2 m
Hauteur du dernier étage 446,5 m
Détails techniques
Nombre d'étages 147
Superficie -
Nombre d'ascenseurs 6
Compagnies
Architecte(s) WZMH Architects

La Tour du CN est une tour de 553,33 mètres située à Toronto, au Canada, qui est devenue l'emblème de la ville. La tour est parfois appelée la Tour du Canadien National car la compagnie ferroviaire du Canadien National (CN) était le propriétaire de la grande tour. Les touristes peuvent accéder seulement à mi-hauteur à une plate-forme comportant plusieurs niveaux entre 342 et 351 m d'altitude : un restaurant tournant (qui accomplit un tour complet en 72 minutes), une plate-forme d'observation, ainsi qu'un plancher transparent.

Elle a été construite en 1976 par le Canadien National (CN) qui désirait montrer la force de l'industrie canadienne en construisant le plus haut édifice du monde. Originellement prévue comme une antenne pour la radio et la télévision, elle est aujourd'hui une des principales attractions touristiques de Toronto. En 1995, la société immobilière du Canada a acheté la tour. Cette société de la Couronne l'a depuis renommée Tour nationale du Canada, une appellation moins courante que tour CN.

Le Sky Pod (une petite plate-forme qui se trouve bien au-dessus de l'étage principal d'observation) est situé à 447 m, et est le plus haut poste d'observation ouvert au public au monde. Accéder au Sky Pod se fait en payant un supplément.

D'après le livre Guinness des records, la Tour CN est à ce jour " la plus haute structure autoportante du monde ". Elle n'est dépassée que par quelques mats haubannés de transmission radio.

La Tour CN fait partie des sept merveilles du monde moderne, selon l'American Society of Civil Engineers. Elle appartient aussi à la Fédération des grandes tours du monde. Elle est le thème central du roman Ainsi parle la Tour CN du poète et romancier francophone torontois Hédi Bouraoui.

Donc en perspective, si les Tours Jumelles de Petronas à Kuala Lampur, et, plus récemment, la Tour Taipeï 101 de Taipeï sont les plus hauts immeubles du monde, la tour CN de Toronto reste le plus haut édifice, si on prend ce terme dans le sens de structure autoportante. Il est plus clair, dans ce cas, de parler de plus haute structure autoportante au monde. Mais elle sera bientôt largement devancée par la Burj Dubaï.

Utilisation

La tour de CN a été et continue à être employée comme tour de communications pour un certain nombre de différents médias, et par de nombreuses compagnies

Impact environnemental

De nombreux oiseaux perturbés, attirés et/ou éblouis par l'éclairage des immeubles et de la tour CN se tuent en percutant les parois ou les infrastructures (antennes, cables)
De nombreux oiseaux perturbés, attirés et/ou éblouis par l'éclairage des immeubles et de la tour CN se tuent en percutant les parois ou les infrastructures (antennes, cables)

La Tour, comme le reste de la ville ont été construit sur un important corridors de migration d'oiseaux. Un problème pour partie quantifié est celui de l'éclairage nocturne qui à Toronto semble responsable d'un grand nombre de collision de ces oiseaux avec des surfaces vitrées, antennes ou superstructures construites. Ce phénomène, souvent désigné par le nom de pollution lumineuse a des impacts qui dépassent de loin ceux du roadkill, en ville dense en tous cas. Le programme Fatal Light Awarness Program (FLAP) a en effet collecté près de 3 000 cadavres aux pieds de tours de Toronto en un an, dont aux pieds de la Tour CN. A ce nombre de cadavre, il faudrait ajouter les nombreux oiseux blessés qui se sont cachés pour mourir, ou ceux emportés par des chats ou des rats avant d'avoir pu être comptés. Par extrapolation, le programme FLAP estime que un à dix millions le nombre d'oiseaux migrateur sont tués annuellement par collision avec des immeubles, rien qu'à Toronto. la fourchette est large, car on ignore le nombre d'oiseaux blessés par rapport à celui de ceux qui sont tués sur le coup, et combien parmi eux s'en remettront. D'autres études faites à Chicago ont montré que l'extinction des lumières de bureaux la nuit réduisait le nombre des collisions de 83 %), et on sait que depuis que l'on éclaire le fut des phares, les oiseaux ne sont plus attirés ni tués par millions comme ils l'étaient autrefois, attirés par les puissantes lampes tournantes.

Le smog électromagnétique auxquels contribuent les grandes antennes est souvent évoqué, mais sans consensus scientifique clair sur la santé humaine ou sur l'importance de ses impacts sur les autres espèces vivantes.

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