Iraq Petroleum Company - Définition

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Compagnie pétrolière fondée en 1927 et remplaçant la Turkish Petroleum Company pour l'exploitation pétrolière en Irak, l'IPC était une société à capitaux occidentaux répartis comme suit :

  • 23,75% Royal Dutch Shell
  • 23,75% British Petroleum Co. (BP)
  • 23,75% NEDEC (Near East Development Corporation, elle-même 50% Mobil et 50% Esso) à capitaux américains
  • 23,75% Compagnie française des pétroles (CFP), ancêtre de Total
  • 5% Calouste Sarkis Gulbenkian (surnommé "Monsieur Cinq Pourcent")

Cette compagnie détenait une concession sur la quasi-totalité du territoire de l'Irak et s'était développée dans d'autres pays du Moyen-Orient. Véritable État dans l'État, elle était quasiment le seul partenaire international de l'Irak, et fut nationalisée en 1971.

Histoire

En 1912, plusieurs sociétés rivales s'unirent pour créer la Turkish Petroleum Company (TPC) afin d'obtenir une concession d'exploration en Irak. L'objectif d'origine de la TPC était d'éliminer les rivalités parmi les partenaires et de devancer les chercheurs de concessions américains. Le principal acteur dans la TPC était Calouste Gulbenkian, qui avait été employé par les intérêts bancaires britanniques à cause de ses connaissances et de sa capacité à influer sur les décisions du gouvernement turc. Ses capitaux de 5 pourcent dans la TPC sont réputés avoir fait de lui l'homme le plus riche du monde pendant de nombreuses années, et furent à l'origine de son surnom, " Monsieur Cinq Pourcent ".

L'établissement de la TPC n'élimina pas la rivalité parmi les actionnaires qui représentaient divers intérêts nationaux. Le Royaume-Uni avait un intérêt stratégique de longue date en Mésopotamie à cause de son emplacement vis-à-vis de l'armée britannique et des routes vers l'Inde. La décision du gouvernement britannique, avant la Première Guerre mondiale, de convertir la propulsion de sa flotte du charbon au pétrole augmenta encore l'importance de cette zone. Vers 1914, la Compagnie pétrolière anglo-perse, contrôlée par le gouvernement britannique, avait racheté 50% des parts de la TPC et faisait pression sur le gouvernement turc pour qu'il accorde à la Compagnie pétrolière anglo-perse une concession ; mais la Première Guerre mondiale retarda les négociations.

La Première Guerre mondiale a révélé aux grandes puissances l'importance de garantir la sécurité de leurs ressources en pétrole. La conférence franco-britannique de San Remo en 1920 accorda un contrôle britannique permanent de toutes les compagnies établies, afin de développer le pétrole mésopotamien, mais elle alloua 20% aux intérêts irakiens s'ils choisissaient d'investir. La France réclama les parts allemandes de la TPC qui avaient été saisies comme propriétés de l'ennemi, et elle forma la Compagnie française du pétrole (CFP) pour maintenir les parts françaises dans la TPC. Les gouvernements italien et états-unien protestèrent contre leur exclusion. Après de longs et âpres échanges diplomatiques, les compagnies pétrolières américaines furent autorisées à racheter au sein de la TPC, bien que les négociations ne furent achevées qu'en 1928.

L'accession du Royaume-Uni à un mandat sur l'Irak en 1920 ne garantit pas à la TPC une concession exclusive. En utilisant la promesse d'une concession du gouvernement turc d'avant-guerre, la TPC démarra des négociations pour en avoir une en 1921. Le contentieux portait beaucoup sur les 20% de part de l'Irak sur toutes les compagnies de développement pétrolier, condition qui fut stipulée lors de la conférence de San Remo. Au début des années 1920, la TPC consistait presque entièrement de compagnies pétrolières qui ne voulaient pas de représentation ou d'interférence irakienne dans la gestion de la TPC. Elles réussirent à résister aux efforts irakiens de participer malgré la pression exercée par le gouvernement britannique afin d'accepter les actionnaires irakiens.

La TPC obtint une concession en mars 1925. Dès son commencement, de nombreux Irakiens se sentirent trompés. Elle devait durer soixante-quinze ans et couvrir vingt-quatre parcelles. Le gouvernement irakien devait recevoir des redevances à un taux uniforme par tonne, à payer en livres sterling britanniques, mais avec une clause sur l'or pour se prémunir contre une dévaluation de la livre. Les paiements de royalties étaient liés aux profits des compagnies pétrolières, mais cette clause tomba en désuétude vingt ans plus tard seulement. Le gouvernement irakien avait le droit de taxer la TPC au même taux que celui pratiqué pour d'autres domaines industriels. La TPC devait construire une raffinerie pour satisfaire les besoins domestiques de l'Irak, et un pipeline pour l'exportation du pétrole brut. Le gouvernement irakien avait le droit de louer d'autres parcelles pour l'exploration et le développement pétroliers, et la TPC ne fut pas exclue des appels d'offre sur ces parcelles supplémentaires.

La TPC commença le forage exploratoire après que la concession fut ratifiée par le gouvernement irakien. On découvrit du pétrole dans la proximité au nord de Kirkouk le 15 octobre 1927. De nombreuses tonnes furent déversées avant que l'on ait pu contrôler le puits. Cette indication de l'existence d'un champ pétrolifère large et de valeur se révéla bientôt être bien fondée.

The discovery of oil hastened negotiations over the composition and the functions of TPC. The shareholders signed a formal agreement in July 1928. The Anglo-Persian Oil Company, the Dutch Shell Group, the CFP, and the Near East Development Corporation (which represented the interests of five large American oil companies) each held 23.7 percent of the shares, and Gulbenkian the remaining, but nonvoting, 5 percent. TPC was organized as a nonprofit company registered in Britain that produced crude oil for a fee for its parent companies, based on their shares. TPC was limited to refining and marketing for Iraq's internal needs to prevent any competition with the parent companies. The Anglo-Persian Oil Company was awarded a 10 percent royalty on the oil produced, as compensation for its reduced share in TPC.

A major obstacle facing United States firms had been a clause in the 1914 reorganization of the TPC that stipulated that any oil activity in the Ottoman Empire by any shareholder would be shared by all partners. Gulbenkian had insisted on the clause so that the oil companies could not circumvent his interests by establishing other companies without him. This arrangement, continued in the 1928 reorganization, came to be known as the Red Line Agreement because the TPC partners were forbidden to act independently within the boundaries of the now-defunct Ottoman Empire. This "red line" effectively precluded the United States and other TPC partners from concession hunting and from oil development in much of the Persian Gulf region until after World War II.

In 1929 the TPC was renamed the Iraq Petroleum Company (IPC). IPC represented oil companies that had diverse and sometimes conflicting interests. The Anglo-Persian Oil Company and Standard Oil of New Jersey (also known as Esso and subsequently known as Exxon), for example, had access to major sources of crude oil outside Iraq, and they therefore wished to hold the Iraqi concessions in reserve. CFP and other companies, in contrast, pushed for rapid development of Iraqi oil to augment their short crude oil supplies.

IPC's parent companies delayed development of the Iraqi fields, and IPC's concession expired because the companies failed to meet certain performance requirements, such as the construction of pipelines and of shipping terminals. IPC's concession was renegotiated in 1931. The new contract gave IPC a seventy-year concession on an enlarged 83,200-square-kilometer area, all east of the Tigris River. In return, however, the Iraqi government demanded and received additional payments and loans as well as the promise that IPC would complete two oil pipelines to the Mediterranean by 1935.

Iraqi politicians remained suspicious of IPC's motives. Many Iraqis believed that IPC was deliberately withholding Iraqi crude from the market to boost the price of the parent companies' oil produced elsewhere. In 1932 Iraq granted a seventy-five-year concession to the British Oil Development Company (BODC), created by a group of Italian and British interests, to 120,000 square kilometers west of the Tigris River. The terms were more favorable to the Iraqi government than those of earlier agreements. BODC financing was insufficient, however, and the company was bought out by IPC in 1941 and was renamed the Mosul Petroleum Company (MPC). IPC shareholders asserted their monopoly position again when they won the concession rights to southern Iraq and in 1938 founded the Basrah Petroleum Company (BPC) as their wholly owned subsidiary to develop the region.

Transport remained the main obstacle to the efficient export of Iraqi oil. When France joined IPC after World War I, it wanted the Iraqi pipeline to transit its mandate in Syria to a coastal terminal at Tripoli, Lebanon. The Iraqis and the British preferred a terminal at Haifa, in Palestine. In 1934, a pipeline was completed from the Kirkuk fields to Al Hadithah, where it divided, one branch going to Tripoli (the Tripoli branch was closed by Syria--which supported Iran--in 1982 after the outbreak of the Iran-Iraq War in 1980) and the other to Haifa (the Haifa line was closed in 1948). In 1938, nine years after the discovery of oil, Iraq began to export oil in significant quantities. Iraqi production averaged 4 million tons per year until World War II, when restricted shipping in the Mediterranean forced production down sharply.

Source: U.S. Library of Congress

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