Nom donné aux coursiers(ières) à bicyclette pour les distinguer des coursiers(ières) utilisant d'autres moyens de transport. Le mot est dérivé de cyclomessagerie, entreprise de livraison à bicyclette. Il s'agit sans aucun doute de la méthode la pratique, silencieuse et bien-sûr écologique de livraison urbaine, et periurbaine.
Leur travail consiste à effectuer des livraisons de documents importants et parfois urgents d'un point A à un point B, le plus souvent d'une entreprise à une autre sans passer par un bureau central. D'autres types de courses peuvent faire transiter des envois par un consulat, une chambre de commerce ou alors être transférées dans une autre ville, à une autre entreprise de cyclomessagerie en utilisant le train comme moyen de connexion.
Le travail de messager a sans doute toujours existé. En revanche, nous pouvons attribuer l'arrivée des premiers coursiers rapide à vélo, au début des années 1980, dans des villes comme San Francisco et New York. Ces pionnniers de la cyclomessagerie faisaient partie d'une catégorie défavorisée de la population et ont commencé à pratiquer ce travail pour permettre à moindre frais de gagner de l'argent. Peu à peu, il s'est avéré que cette activité n'était pas seulement une aubaine pour ces personnes, mais était en train de devenir la manière simple de livrer du matériel transportable à dos d'homme, dans toute une ville. Il n'a pas fallut longtemps pour que ce métier, parti des États-Unis, fasse le tour du monde et réusisse à convaincre tant les plus grandes entreprises que les plus petites de l'efficacité et du sérieux des cyclomessagers.
Actuellement, il existe plusieurs associations qui rassemblent les communautés de cyclomessager du monde entier. Des championnats ont lieu chaque année, au niveau mondial, continental, national ou encore local, sous forme de courses d'orientation nocturne, dans le but de partager leurs expériences, leurs rêves et leur mode de vie.