Les modèles climatiques peuvent difficilement prédire le passé

Publié par Publication le 30/05/2013 à 12:00
Illustration: Nasa
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Prédire l'évolution climatique est difficile, même pour les scientifiques experts en la matière. De ce fait, les prévisions climatiques avec ses calculs complexes font appel aux ordinateurs très puissants. A ce jour, de nombreux débats ont vu le jour, notamment sur la responsabilité de l'homme dans le changement climatique, mais non pas sur la réalité de celui-ci.

Les modèles climatiques sont au cœur des débats. Ils sont une mise en équation de tous les phénomènes qui agissent sur le climat de notre planète. Ces modèles tiennent compte des lois de la chimie, de la physique, de la thermodynamique et de la dynamique des fluides. Ces derniers impliquent les phénomènes d'interactions entre les océans et l'atmosphère et aussi entre la glace et les continents.

Cependant, pour vérifier de manière précise un modèle de prédiction du futur, il faut d'abord étudier les conditions initiales. Pour ce faire, Jessica Tierney, une scientifique de l'Institut océanographique Woods Hole et Pedro Dinezio de l'Université d'Hawaï ont travaillé ensemble afin d'analyser une série d'indices géologiques comme les vestiges du charbon de bois suite à un incendie ou les traces du déplacement des dunes de sable, l'étude a été publiée dans la revue Nature du 19 mai 2013. Au final, ils ont conclu que les conditions climatiques de la région de l'océan indopacifique, la principale source de chaleur et d'humidité pour l'atmosphère terrestre, étaient plus sèches au dernier âge de glace.

Pour les chercheurs c'est un moyen d'évaluer l'efficacité des modèles climatiques de les vérifier sur le passé. Ainsi sur les 12 modèles climatiques seul celui mis au point par le centre Hadley a réussi le test. Pour Jessica Tierney et Pedro DiNezio, l'écueil rencontré par la quasi totalité des modèles provient de la difficulté de simuler les mouvements d'air verticaux dans l'atmosphère.

Référence:

"The effect of sea level on glacial Indo-Pacific climate" ; Pedro N. DiNezio et Jessica E. Tierney ; Nature, 19 mai 2013.
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