Image (microscopie électronique) d'un des microfossiles de 3,4 milliards d'années trouvés dans la formation de Strelley Pool (Australie). © Julien Alleon Les premières formes de vie sur Terre demeurent, aujourd'hui encore, énigmatiques à cause de la dégradation que subissent les microorganismes au cours des processus de fossilisation.
Des chercheurs du CNRS et leur collègue japonais ont pour la première fois mis en évidence, grâce à l'utilisation d'un
rayonnement synchrotron (Synchrotrons, synchro-cyclotrons et cyclotrons réfèrent à différents types d'accélérateurs...), l'excellent état de préservation moléculaire des
microfossiles (Les microfossiles sont des fossiles de petites tailles, dont l'étude requiert des moyens...) de Strelley Pool, les plus vieux au
monde (Le mot monde peut désigner :), et ce malgré les températures élevées auxquelles ils ont été exposés (environ 300°C).
Ces résultats suggèrent que ces roches sédimentaires, bien qu'ayant connu une histoire géologique compliquée et considérée jusqu'alors incompatible avec la préservation d'informations moléculaires, sont au contraire susceptibles de conserver des indices clés sur la nature biochimique des plus anciennes formes de vie sur
Terre (La Terre est la troisième planète du Système solaire par ordre de distance...).
Ces résultats sont publiés le 16 août 2018 dans
Geochemical Perspectives Letters.