L'Université autrichienne Johannes Kepler de Linz accueille un nouveau laboratoire dédié à la programmation automatique de logiciels. Son objectif ? Que les programmes du futur se construisent d'eux-mêmes, à partir de modules réutilisables, sans que les programmeurs aient à coder à la
main (La main est l’organe préhensile effecteur situé à...).
Fini les interminables lignes de code ?
Le laboratoire 'Automated Software Engineering' résoudra des problèmes industriels concrets, au profit des entreprises Siemens VAI, KEBA ou BMD. De fait, cette nouvelle institution de recherche est de type Christian Doppler: elle est cofinancée par des entreprises et par le Ministère autrichien de l'économie et du travail (BMWA) et se dédie à la recherche appliquée.
Trois projets industriels ont déjà été lancés. Le premier, fruit d'un partenariat avec Siemens VAI, créera des lignes de produits informatiques, capables de répondre au plus près aux besoins d'un
client (Le mot client a plusieurs acceptations :). Ce client pourra composer ses logiciels en fonction de ses envies, en choisissant ou non les modules mis à sa disposition. Les modules qu'il aura sélectionnés s'assembleront ensuite en un
logiciel (En informatique, un logiciel est un ensemble d'informations relatives à des traitements...) cohérent, autonome et adapté.
Le second projet, fruit d'un partenariat avec KEBA, concerne les langages de
programmation (La programmation dans le domaine informatique est l'ensemble des activités qui permettent...) personnalisables. La société KEBA, producteur de robots, de bancomates et d'automates, veut que ses clients puissent gérer leurs machines en utilisant leur propre vocabulaire et non un vocabulaire générique, lié au fonctionnement de la machine ou de ses logiciels. Des langages de programmation propres à leur métier et à sa terminologie leur seront proposés.
Le troisième projet associe le laboratoire 'Automated Software Engineering' à l'entreprise styrienne BMD Systemhaus GmbH, spécialiste des logiciels d'entreprises. Il a pour objet le découpage de logiciels existants. Ces logiciels, massifs et complexes, seront modularisés, c'est-à-dire transformés en une série de blocs accomplissant chacun une fonction
donnée (Dans les technologies de l'information, une donnée est une description élémentaire,...) et réutilisables à volonté. Un même bloc pourra alors entrer dans la composition de plusieurs logiciels.