Volcan Islandais: un nouveau nuage de poussières

Publié par jyb le 24/05/2011 à 12:27
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Un volcan islandais vient de rentrer en éruption, et comme il y a un peu plus d'un an, le nuage généré préoccupe les autorités aériennes. Dans un premier temps, l'orientation des vents ont épargné l'espace aérien européen. Mais le Danemark vient de prendre quelques mesures et certaines compagnies ont commencé à restreindre certaines de leurs lignes. Mais pourquoi ces volcans islandais font-ils si peur ?


Les avions de lignes à nouveau cloués au sol ? (photo Techno-Science.net)

Les effets d'un nuage volcanique sur les avions

La poussière d'un tel nuage est composée de petits grains de roches volcaniques qui, contrairement au sable de plage, n'a pas subi d'érosion. De cette manière, une bonne partie de ces particules sont comme des petites lames extrêmement tranchantes qui rendent l'ensemble très abrasif. Lorsqu'un avion traverse un tel nuage, il peut subir plusieurs dommages différents:
- les grains de roches se plantent sur le pare-brise du cockpit et le rendent peu à peu opaque
- lorsque la densité du nuage augmente, les moteurs peuvent s'étouffer
- différents capteurs peuvent être perturbés voire endommagés

Ces dommages ont été notamment constatés sur deux Boeing 747 en 1982 et en 1989 qui ont tous deux traversé un nuage volcanique. A chaque fois, les équipages ont pu tirer leur appareil d'affaire, mais non sans difficulté et avec du matériel quelque peu endommagé.

Un principe de précaution poussé trop loin ?

L'année dernière, les autorités aériennes avaient décidé de clouer au sol l'ensemble des avions de ligne dans le ciel européen. Cependant, il s'est avéré que ces mesures étaient en très grande partie inutiles. La réalité est qu'il est difficile de savoir ce que peuvent supporter les avions de ligne modernes et qu'il n'est pas forcément évident d'observer l'évolution d'un tel nuage de poussières lorsqu'il est trop dispersé pour être visible à l'oeil nu.

Plusieurs expérimentations avaient été effectuées l'année dernière et avaient démontré que le principe de précaution avait été utilisé de manière nettement trop poussée. Cette année, les autorités de transports aériens affrontent cette nouvelle crise avec de meilleures connaissances, mais encore faibles pour cerner la limite entre les situations dangereuses et sans risque.
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