En plein été, sous un soleil brûlant, les humains transpirent, les animaux cherchent de l'ombre... mais les plantes, elles, ne peuvent pas bouger. Pourtant, elles parviennent souvent à survivre malgré des températures extrêmes. Comment font-elles ?
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Transpiration végétale
Comme nous, les plantes "transpirent" — mais à leur manière. Elles évacuent de l'eau par de minuscules pores sur leurs feuilles, appelés stomates. Cette eau qui s'évapore permet de les refroidir, un peu comme la sueur chez nous.
Mais cette stratégie a ses limites. Si la plante perd trop d'eau, elle risque de se dessécher. Elle ferme alors ses stomates pour limiter les pertes, mais cela bloque aussi la photosynthèse, qui a besoin de CO₂ pour fonctionner. C'est un équilibre délicat.
Des feuilles adaptées
Certaines plantes ont développé des feuilles très spéciales: petites, épaisses, recouvertes de poils, ou même en forme d'aiguilles (comme les pins). Ces formes réduisent la surface exposée au soleil et limitent la perte d'eau. D'autres ont une surface brillante ou cireuse pour réfléchir une partie de la lumière.
Les plantes grasses comme les cactus ou les aloès sont des championnes de la survie en milieu sec. Elles stockent l'eau dans leurs feuilles, leurs tiges ou leurs racines, un peu comme une gourde interne. Elles poussent lentement, mais elles tiennent très longtemps sans pluie.
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Un système racinaire malin
Certaines plantes plongent leurs racines très profondément dans le sol pour aller chercher l'humidité là où elle reste. D'autres, au contraire, ont des racines très étalées juste sous la surface pour capter rapidement la moindre goutte de pluie.
Parfois, la chaleur est trop forte et la plante entre en "pause": elle ralentit son activité, arrête de pousser et attend de meilleures conditions. Certaines perdent leurs feuilles, d'autres se recroquevillent. Ce repos forcé leur permet d'économiser leurs ressources.