Une nouvelle classification des oiseaux fondée sur leurs séquences génétiques révèle quelques surprises parmi les 169 espèces situées dans ses branches, confirmant l'idée que les oiseaux ont eu une historie évolutive complexe avec une explosion précoce du nombre de leurs espèces.
L'étude par Shannon Hackett du Field Museum of Natural History à Chicago et ses collègues, de plusieurs chromosomes, de gènes et de portions non codantes de leur génome suggère que les oiseaux peuvent grossièrement se classer en volatiles terrestres, aquatiques et de rivage. Dans le détail cependant, l'arbre indique que l'adaptation à ces trois milieux s'est produite plusieurs fois au cours de l'histoire.
Ainsi, les flamants roses inféodés à l'eau ne se rangent pas avec leurs cousins aquatiques et les coucous font bande à part parmi les oiseaux terrestres. Des volatiles occupant des niches écologiques particulières, tels que les oiseaux nocturnes ou de proie, ont pu évoluer à plusieurs reprises concluent aussi les auteurs. Et il y a ensuite des regroupements qui peuvent paraître incongrus dans la famille aviaire: les grèbes et les flamants roses s'avèrent étroitement apparentés par exemple.