Trajectoire parabolique - Définition

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Une trajectoire est dite parabolique si le mouvement d'un corps dans l'espace décrit une parabole.

La découverte de la trajectoire parabolique est attribuée à Galilée en 1638. Certains historiens des sciences pensent qu'il a été largement influencé par les artistes de son époque qui savaient représenter la trajectoire de l'eau des fontaines.[1]

Exemples

Lorsqu'on lance un objet en l'air, hormis le cas où il a été lancé rigoureusement à la verticale vers le haut, sa trajectoire est une courbe que l'on peut assimiler à une parabole. Par exemple, le tir d'un boulet de canon ou d'une boule de pétanque décrit une trajectoire quasi-parabolique. Les comètes passent au voisinage du Soleil ou de la Terre sur une orbite " parabolique ". Si un avion effectue une trajectoire parabolique, alors les passagers embarqué se trouvent en impesanteur.

Étude de la trajectoire d'un projectile

Le mouvement d'un objet soumis à un champ de pesanteur uniforme (en l'absence de frottements) est une trajectoire parabolique (balistique).

On se place dans un référentiel R(O,x,y,z) galiléen contenant un champ de pesanteur uniforme \vec g = -g.\vec e_z. On se propose d'étudier la trajectoire d'un projectile M, de masse m soumis initialement (à t=0) à une vitesse \vec v_0.

Alors, le projectile est uniquement soumis à son propre poids \vec P (on néglige les effets de frottements fluides). D'après la seconde loi de Newton, le principe fondamental de la dynamique, la somme des forces appliquées au système est égale à la masse du projectile mutlipliée par son accélération :

\sum \vec F = m.\vec a

Or ici le seule force appliquée est la pesanteur, d'où :

\vec P = m.\vec g = m.\vec a, ou encore : \vec g = \vec a.

Dans le cas d'une chute libre, l'accélération de tout objet, que l'on peut considérer comme ponctuel, a pour accélération, l'accélération de la pesanteur.

Rappel : l'accélération est définie comme la dérivée au cours du temps de la vitesse, elle-même comme la dérivée au cours du temps du vecteur position. On a \overrightarrow{a_{M/R}} = \frac{\textrm{d}\overrightarrow{v_{M/R}}}{\textrm{d}t} = \frac{{\textrm{d}^2}\overrightarrow{OM}}{\textrm{d}t^2}

On obtient \vec a_{M/R} = g.\vec e_z.

En intégrant on obtient \vec v_{M/R} = (gt + v_0)\vec e_z.

En intégrant une seconde fois on obtient \overrightarrow{OM} = (\frac {1}{2} gt^2 + v_0 t)\vec e_z puisque à l'origine, le point M est en O, ou encore, en notation vectorielle \overrightarrow{OM} = \frac {1}{2} \vec g t^2 + \overrightarrow {v_0} t.

On obtient ainsi l'équation du mouvement du point M au cours du temps.

Notes et références de l'article

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