BASIC - Définition

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Introduction

  Sigles d'une seule lettre
  Sigles de deux lettres
  Sigles de trois lettres
AAA à DZZ
EAA à HZZ
IAA à LZZ
MAA à PZZ
QAA à TZZ
UAA à XZZ
YAA à ZZZ
  Sigles de quatre lettres
> Sigles de cinq lettres
  Sigles de six lettres
  Sigles de sept lettres
  Sigles de huit lettres

En programmation, BASIC est un acronyme pour Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code. qui désigne une famille de langages de programmations de haut niveau.

Buts

Le BASIC a été conçu à la base en 1963 par John George Kemeny (1926-1993) et Thomas Eugene Kurtz (1928-) au « Dartmouth College » pour permettre aux étudiants qui ne travaillaient pas dans des filières scientifiques d'utiliser les ordinateurs. En effet, à l'époque, l'utilisation des ordinateurs nécessitait l'emploi d'un langage de programmation réputé réservé aux seuls les spécialistes, en général un langage d'assemblage ou Fortran.

L'acronyme BASIC est lié au titre d'un article de Thomas Kurtz qui n'a pas été publié et n'a aucun rapport avec les séries intitulées « Anglais basic » de C. K. Ogden. Les concepteurs du langage souhaitaient qu'il soit du domaine public, ce qui favorisa sa diffusion.

Le BASIC est indissociable de l'apparition, dans les années 1980, de la micro-informatique grand public. En effet, la plupart des micro-ordinateurs vendus durant cette période étaient fournis avec un Interprète BASIC, et quelques calculatrices programmables en furent même dotées.

Les huit principes de conception du BASIC étaient :

  1. Être facile d'utilisation pour les débutant(e)s (Beginner)
  2. Être un langage généraliste (All-purpose)
  3. Autoriser l'ajout de fonctionnalités pour les expert(e)s (tout en gardant le langage simple pour les débutant(e)s)
  4. Être interactif
  5. Fournir des messages d'erreur clairs et conviviaux
  6. Avoir un délai de réaction faible pour les petits programmes
  7. Ne pas nécessiter la compréhension du matériel de l'ordinateur
  8. Isoler (shield) l'utilisateur du système d'exploitation

Syntaxe

La syntaxe vraiment minimale du BASIC est seulement composée de l'instruction d'affectation (un signal égal, parfois complété du mot-clé LET), PRINT (affichage à l'écran), IF-THEN-ELSE (exécution conditionnelle) et GOTO (saut vers une zone du programme). Un Interprète qui exécute des programmes avec cette syntaxe minimale n'a pas besoin d'une pile. Nombre des premières implémentations sur micro-ordinateur n'eurent que ces instructions, les programmes n'étaient donc pas structurés. Si on ajoute une pile, la boucle FOR-NEXT et l'instruction GOSUB (saut vers un sous-programme) peuvent être ajoutées. (La pile est nécessaire pour le GOSUB, mais pas pour le FOR.)

Interprètes à numéro de ligne

Les premiers Interprètes BASIC étaient basés sur des numéros de ligne. En général, l'éditeur, en ligne de commande, permettait d'exécuter une instruction. Si l'on faisait précéder l'instruction d'un numéro, ceci était interprété comme une ligne de programme ; on ne pouvait avoir qu'un seul programme à la fois en mémoire.

L'habitude était de numéroter les lignes de 10 en 10, afin de pouvoir insérer des lignes supplémentaires si besoin était. On pouvait mettre plusieurs commandes sur une même ligne, séparées par un deux-points. Toutefois, Il n'était pas possible de regrouper un ensemble de commandes s'exécutant ensemble, comme par exemple après une condition IF-THEN ; il fallait donc nécessairement recourir à des sauts de ligne GOTO.

Interprètes modernes

Les dialectes BASIC modernes n'emploient plus les numéros de lignes (en fait il est toujours possible de les employer mais cela n'est nullement obligatoire) et ont une richesse de commandes et une construction des déclarations de données identiques à d'autres langages comme le langage Pascal ou le Modula 2.

Les récentes variantes comme le Visual Basic ont introduit une orientation objet avec gestion de l'implémentation d'interfaces et, dans Visual Basic .NET l'héritage (simple). Cependant la gestion des erreurs nécessite généralement l'utilisation de GOTO, ce qui casse la structuration des programmes. Visual Basic .NET permet l'utilisation de blocs Try/Catch, mais conserve néanmoins la possibilité d'utiliser des On Error GoTo, pour conserver une certaine compatibilité avec les versions classiques de Visual Basic.

La richesse des variantes est synonyme de non-standardisation. Cela montre comme ce langage est « organique » et comme il est plutôt une sous-culture qui traite la programmation d'ordinateur comme un ensemble fixe de règles de syntaxe. Mais la même chose s'applique tout autant aux autres « vieux » langages de programmation comme le Cobol et le Fortran. Cependant le mouvement de BASIC est de loin le plus important.

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