La folie désigne, en langage populaire, l'état d'une personne dont le discours et/ou les actions, le comportement ne semblent avoir aucun sens pour l'observateur. Elle peut être passagère ou perdurer, être provoquée ou exister à l'état de base. La folie, en terme psychiatriques, recouvre plusieurs réalités et des termes plus spécifiques sont utilisés par les spécialistes (psychose, schizophrénie, catatonie, paranoïa, ...).
Dans les sociétés premières, la folie, présente souvent un caractère sacré - ou tout au moins magique - le fou est celui que les Dieux ont choisi. Il devient donc tabou, intouchable.
Au carnaval on élisait « Le prince des fous » et « La reine des fous » : ils avaient tous pouvoirs pour un jour.
Antonin Artaud a longuement développé le thème de la folie dans ses ouvrages.
"Chaque folie exige du psychanalyste qu'il réponde au résidu des discours généralisants des sciences sociales, y compris de la psychanalyse. La folie est un moyen, non un destin. C'est un outil pour échapper à l'enfer, non une inexorable répétition. Dans le travail de recherche avec le fou, le psychanalyste est l'assistant qui suit les pistes ouvertes par le patient." Heitor O'Dwyer de Macedo, Lettres à une jeune psychanalyste, Stock, 2008.
Lire également Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière, Histoire et trauma - La folie et les guerres, Stock, 2006.
Dans les albums d'Hergé Les Cigares du pharaon et Le Lotus bleu, les trafiquants de drogue que Tintin affronte utilisent un poison qui rend fou, appelé le radjaïdjah. Philémon Siclone, Zlotzky (Cigares du Pharaon), le messager des Fils du Dragon et Didi (Lotus Bleu) en seront victimes, puis guéries par l'antidote du neurologue chinois Fen-Se-Yeng. Tintin et le maharadjah de Rawhajpoutalah simuleront d'avoir été victimes du poison.