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Le 24 janvier 1986, il y a 30 ans, la mission Voyager 2 survolait Uranus, septième planète du Système solaire. Cette exploration inédite ne fut par la suite jamais réitérée. Pourtant, Uranus suscite de nombreuses interrogations auprès de la communauté scientifique et gagne l'intérêt des agences spatiales. L'occasion pour les chercheurs de l'Observatoire de Paris de ré-analyser les observations de Voyager 2. Après un lancement en 1977 et le survol de Jupiter puis Saturne, la sond...

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Deuxième enjeu de taille: la durée de la phase de croisière qui est de 15 ans au bas mot, passés pour la plupart en hibernation, soit plus long encore que pour la mission Rosetta. En 2011, le projet soumis à l'ESA identifiait une arrivée possible en ... 2037 !

2037 ! Merveilleux ce sera mon centième anniversaire !!! ____ _____ _____ ____

En 2037, je serai sans doute dans le trou mais vous vous en foutez et vous avez bien raison.
Ce qui est intéressant, c'est la prévision d'un voyage de 15 ans... alors que Voyager 2, lancé en 77, atteignit Uranus en 86.
A cette époque, l'alignement des planètes rendait possible la partie de "billard cosmique", utilisant la gravité de Jupiter puis de Saturne pour propulser Voyager vers Uranus. Depuis, les planètes géantes ont fait du chemin et le même billard prendra bien plus de temps.
En 86, j'avais été sidérée par les falaises géantes de Miranda, qu'on pouvait interpréter comme le résultat d'une agrégation imparfaite de débris divers d'un astre bien plus gros, agrégation postérieure évidemment à la formation du système d'Uranus parce que si Miranda s'était formé en même temps sa structure aurait été sphérique.
Il se passa donc des choses violentes dans ce coin-là !
C'est passionnant cette forme d'archéologie.
Le squelette de Le Verrier doit s'en démantibuler les phalangettes à force d'applaudir.

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