A propos de la « zone habitable » dans un système planétaire.
Bonjour,
Tout d’abord, on remarquera que l’expression « zone habitable » est impropre. Il serait préférable qu’on employât l’expression « zone d’habitabilité ».
En effet, il ne suffit pas pour une planète d’être à la bonne distance de son étoile afin que se maintienne l’eau à l’état liquide car, à cette contrainte, s’en ajoute une kyrielle d’autres conditions plus ou moins drastiques :
- Planète suffisamment dense pour retenir une indispensable atmosphère.
- Que cette atmosphère soit composée de telle sorte que la vie, telle que nous la connaissons, puisse exister (absence de gaz toxiques par exemple).
- Que les la superficie des océans soit en rapport convenable avec celle des continents afin que le cycle évaporation, nuages, vents, pluies sur les continents, rivières ramenant l’eau de pluie aux océans (ce qui suppose un relief suffisant de la planète).
- Que celle planète soit accompagnée d’un satellite suffisamment massif pour assurer un maximum de stabilité à l’axe de rotation de la planète évitant ainsi un chamboulement trop fréquent des saisons.
- Que ce système planétaire soit situé dans une région pauvre en étoiles, évitant ainsi un rayonnement trop intense néfaste à la vie, sans compter la dangereuse éventuelle présence d’une future nova ou supernova trop proches.
- Que cette planète gravite autour d’une étoile de type spectral G comme le soleil. Il faut savoir que seules 9% des étoiles de notre galaxie sont des étoiles de type G et que le tiers seulement de ces étoiles sont intéressantes car seul le tiers des étoiles sont simples, les autres étant des systèmes doubles voire triples car les orbites des planètes doivent être stables ce qui n’est pas le cas pour les systèmes multiples sauf de très rares exceptions.
- Et puis, cerise sur le gâteau si j’ose dire, personne ne sait comment la vie est apparue sur Terre même sous forme bactérienne. Personne ne sait comment la vie monocellulaire est passée aux organismes multicellulaires, comment est apparue la conscience …
Il ne fait aucun doute que l’astronomie et l’astrophysique permettront bientôt d’obtenir de précieux renseignements sur les planètes telluriques proches : < 150 AL. Mais ceci ne représente qu’une partie infime de notre galaxie, sans compter les 100 à 200 milliards d’autres galaxies constituant l’Univers connu.
Des esprits simples affirment ; Il faudra y aller voir, c‘est la seule solution.
Hélas, c’est là un vœu d’ignorant car la vitesse de la lumière 299792,458 km/s est rigoureusement indépassable. Dire qu’un jour on trouvera un moyen de la dépasser est ignorer qu’il s’agit là d’une loi de l’Univers et que ses lois sont intransgressibles.
L’Homme est bel et bien condamné à limiter ses déplacements à l’intérieur de notre système solaire sans espoir de s’en échapper sauf par la pensée imaginative des auteurs de science fiction.
Mais la Science n’est pas la science-fiction !
Cela dit, oui, l’Homme explorera l’Univers, mais au moyen de la mathématique.
Développer cette dernière affirmation nous entraînerait beaucoup trop dans des chemins ardus aussi je n’insiste pas.
Merci de votre attention.
A propos des "zones habitables".
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