Un Peu De Philosophie
Modérateur : Modérateurs
rêve, imagination, création, c'est du pareil au même, les notions sont imbriquées !
Lorsque des physiciens théoriciens créés des théories aux frontières du réel, il y a immanquablement des hypothèses dignes du rêve !
Lorsque des physiciens théoriciens créés des théories aux frontières du réel, il y a immanquablement des hypothèses dignes du rêve !
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
http://www.cieletespaceradio.fr
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"Roy"
Le rien doit avoir un contenu pour que quand il est placé il fasse effet.
Dire rien fait effet dans la pensée puisque l'on réagit au rien , mais quelle est cette vision mentale du rien qui fait effet ?
Cette question s'ajoute à ta question : qui à déjà vu le rien ?
Penser à l'effet du rien peut esquisser une vision mentale du rien, jusqu'à le voir... ?
question, qui a déja vu le rien?
Le rien doit avoir un contenu pour que quand il est placé il fasse effet.
Dire rien fait effet dans la pensée puisque l'on réagit au rien , mais quelle est cette vision mentale du rien qui fait effet ?
Cette question s'ajoute à ta question : qui à déjà vu le rien ?
Penser à l'effet du rien peut esquisser une vision mentale du rien, jusqu'à le voir... ?
bonjour
alors tu voudrais venir au fait que le rien est en fait quelque chose? parce que ss'il a un contenu il devient contenant et définissable par son contenu.
non le rien dans ce cas n'est pas le bon mot, on parle plutit dans ce cas d'un manque, mais ce manque qui lui peut être défini est simplement nommé par la notion même de l'indéfini, c'est en fait une popularisation d'un mot qui n'a pas vraiment sa place dans ce contexte.
le rien n'est dans ce contexte qu'un manque qu'il faut combler, le rien ne sert à personne du fait de son inconsistance et de sa non définition, esquisser la vision mentale de l'indéfini est purement impossible, cela reviendrait à définir l'indéfini.
yaaa je crois que c'est en effet le mauvais topic
non le rien dans ce cas n'est pas le bon mot, on parle plutit dans ce cas d'un manque, mais ce manque qui lui peut être défini est simplement nommé par la notion même de l'indéfini, c'est en fait une popularisation d'un mot qui n'a pas vraiment sa place dans ce contexte.
le rien n'est dans ce contexte qu'un manque qu'il faut combler, le rien ne sert à personne du fait de son inconsistance et de sa non définition, esquisser la vision mentale de l'indéfini est purement impossible, cela reviendrait à définir l'indéfini.
yaaa je crois que c'est en effet le mauvais topic

Il y a deux possibilités, soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. ces deux perspectives sont aussi effayantes l'une que l'autre
C'est tellement puissant comme topic que sa déteint sur les autres 

Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
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Maulus a écrit :C'est tellement puissant comme topic que sa déteint sur les autres
Attention à la pandémie! le Rien rayonne et se propage!
Un mythe ne peut être combattu que par un autre mythe.
Sortez vos gousses d'ail et autres crucifix...
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
Roy a écrit : alors tu voudrais venir au fait que le rien est en fait quelque chose?
Il me semble que le rien correspond à quelque chose. Le rien fait effet.
Par exemple. Des sauveteurs cherchent une victime dans un secteur. Après des heures de recherches pas de victime. Conclusion de la recherche: rien. Les recherches continuent-elles ? Non. Après ce dire du rien, les recherches sont arrêtées.
Il faut quand même que rien représente quelque chose de puissant dans la pensée pour qu'à son écoute une dynamique de recherche vitale s'arrête.
Dire rien convainc dans cet exemple à ne plus chercher. Déception, tristesse psychologique s'en suit, mais comme il n'y a plus rien à faire on ne cherche plus.
Ne plus chercher à l'écoute du dire: rien, c'est que le rien n'est pas sans influence sur notre représentation mentale des mots et si le rien n'est pas sans influence c'est que rien à une représentation dans la pensée, mais une représentation particulière peut être par rapport aux autres mots .
bonjour
Roy a écrit :les rêves sont tangibles pour l'esprit, le rien ne l'est pas.
Le propre du rêve n’est il pas d’être confronté à la réalité ? Dans le but d’une possible réalisation ?
Les rêves ou les mythes sont motivant, une force (celle de Star Wars

Le « Rien », par contre, n’est porté par personne. Le « Rien » est lié au « non sens ».
Et le « non sens » est désarment, démotivant ou encore inutile… car il n’est pas lié à la réalité du moment.
passant a écrit :Il me semble que le rien correspond à quelque chose. Le rien fait effet.
La perte du "sens" à toujours un effet, exemple :
- Les sauveteurs s’arrêtent de chercher car, « chercher », a perdu son sens.
- Quand « Etre » n’a plus de sens pour l’être lui même, le « Néant » n’est pas très loin…
Sinon, la fable de Darwin du chat et du mathématicien, ressemble un peu au mythe de la caverne de Platon :
Le réel que l’on perçoit (les ombres au fond de la caverne) est il plus ou moins vrai que l’idée qu’on peut se faire de l’objet qui produit ces ombres ?
N’avez vous le sentiment que la science moderne est toujours à la recherche de cette « idée d’objet » expliquant toutes ces ombres ?
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
"Pollux"]
Chercher est une dynamique, chercher a un sens : on cherche. Cependant là où il est cherché ce qui est cherché n'y est pas, alors parce que l'on ne voit pas ce que l'on devrait voir à l'endroit où l'on devrait le voir il est dit : il n' y a rien.
On peut donc dire rien lorsqu'il y a la certitude qu'il y a le retrait, "le vide ?" de ce que l'on pensait voir là où ce qui devait être là n'est pas là.
Comme si que rien résumait une situation.
Les sauveteurs s’arrêtent de chercher car, « chercher », a perdu son sens.-
Chercher est une dynamique, chercher a un sens : on cherche. Cependant là où il est cherché ce qui est cherché n'y est pas, alors parce que l'on ne voit pas ce que l'on devrait voir à l'endroit où l'on devrait le voir il est dit : il n' y a rien.
On peut donc dire rien lorsqu'il y a la certitude qu'il y a le retrait, "le vide ?" de ce que l'on pensait voir là où ce qui devait être là n'est pas là.
Comme si que rien résumait une situation.
bonjour
si tu cherches, c'est bien que tu veux trouver qqch non?
tu as aussi une idée assez précise de ce que tu souhaites trouver je pense. l'objectif est relativement clair, lorsque tu as un probleme, tu as une petite idée de sa solution
tu as aussi une idée assez précise de ce que tu souhaites trouver je pense. l'objectif est relativement clair, lorsque tu as un probleme, tu as une petite idée de sa solution
Il y a deux possibilités, soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. ces deux perspectives sont aussi effayantes l'une que l'autre
"Roy"
Il y a des cas de recherche où l'on ne trouve rien. C'est perdu par exemple.
Les termes d'un problème définissent ce que l'on cherche et l'ordre de grandeur de ce que l'on cherche.
La recherche peut mener à rien comme elle peut mener à quelque chose.
si tu cherches, c'est bien que tu veux trouver qqch non?
Il y a des cas de recherche où l'on ne trouve rien. C'est perdu par exemple.
Les termes d'un problème définissent ce que l'on cherche et l'ordre de grandeur de ce que l'on cherche.
La recherche peut mener à rien comme elle peut mener à quelque chose.
bonjour
Allons et voyons ce que Pascal peut nous dire sur la condition humaine de notre mathématicien:
Connaissance générale de l'homme.
La première chose qui s'offre à l'homme, quand il regarde, c'est son corps, c'est à dire une certaine portion de matière qui lui est propre. Mais pour comprendre ce qu'elle est, il faut qu'il la compare avec tout ce qui est au dessus de lui, et tout ce qui est au dessous, afin de reconnaître ses justes bornes.
Qu'il ne s'arrête donc pas à regarder simplement les objets qui l'environnent. Qu'il contemple la nature dans sa haute et pleine majesté. Qu'il considère cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle, pour éclairer l'univers. Que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit. Et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui même n'est qu'un point très délicat, à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre. Elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir. Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie, dont le centre est par tout, la circonférence nulle part. Enfin c'est un des plus grands caractères sensibles de la toute puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée.
Que l'homme estant revenu à soi, considère ce qu'il est, au prix de ce qui est. Qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature. Et que de ce que lui paraîtra ce petit cachot, où il se trouve logé, c'est-à-dire ce monde visible, il apprenne à estimer la terre, les Royaumes, les villes, et soi-même son juste prix.
Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini ? Qui le peut comprendre ? […]
Que si considérera de la sorte, s'effrayera sans doute, de se voir comme suspendu dans la masse que la nature lui a donné entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, dont il est également éloigné. Il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je croix que sa curiosité se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en silence, qu'à les rechercher avec présomption.
Car enfin, qu'est-ce l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Il est infiniment éloigné des deux extrêmes ; et son être n'est pas moins distant du néant d'où il est tiré, que de l'infini où il est englouti.
Son intelligence tient dans l'ordre des choses intelligibles le même rang que son corps dans l'étendue de la nature ; et tout ce qu'elle peut faire est d'apercevoir quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel d'en connaître ni le principe ni la fin. Toutes choses sont sorties du néant, et portées jusqu'à l'infini. Qui peut suivre ces étonnantes démarches ? L'auteur de ces merveilles les comprend ; nul autre ne le peut faire.
Cet état qui tient le milieu entre les extrêmes. Trop de bruit nous assourdit ; trop de lumière nous éblouit ; trop de distance, et trop de proximité empêchent la vue ; trop de longueur, et trop de breveté obscurcissent un discours ; trop de plaisir incommode ; trop de consonances déplaisent. Nous ne sentons ni l'extrême chaud, ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons. Trop de jeunesse et trop de vieilles empêchent l'esprit ; trop et trop peu de nourritures troublent ses actions ; trop et trop peu d'instruction l'abêtissent. Les choses extrêmes sont pour nous ; comme si elles n'étaient pas ; et nous ne sommes point à leur égard. Elles nous échappent, ou nous à elles.
Voilà notre état véritable. C'est ce qui resserre nos connaissances en de certaines bornes que nous ne passons pas ; incapables de savoir tout, et d'ignorer tout absolument. Nous sommes sur un milieu vaste, toujours incertains et flottants entre l'ignorance et la connaissance ; et si nous pensons aller plus avant, notre objet branle, et échappe nos prises ; il se dérobe, et fuit d'une fuite éternelle : rien ne le peut arrêter. C'est nôtre condition naturelle, et toutefois la plus contraire à notre inclination. Nous brûlons du désir d'approfondir tout, et d'édifier une tour, qui s'élève jusqu'à l'infini. Mais tout notre édifice craque, et la terre s'ouvre jusqu'aux abîmes.
Pascal, Pensées
Connaissance générale de l'homme.
La première chose qui s'offre à l'homme, quand il regarde, c'est son corps, c'est à dire une certaine portion de matière qui lui est propre. Mais pour comprendre ce qu'elle est, il faut qu'il la compare avec tout ce qui est au dessus de lui, et tout ce qui est au dessous, afin de reconnaître ses justes bornes.
Qu'il ne s'arrête donc pas à regarder simplement les objets qui l'environnent. Qu'il contemple la nature dans sa haute et pleine majesté. Qu'il considère cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle, pour éclairer l'univers. Que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit. Et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui même n'est qu'un point très délicat, à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre. Elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir. Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie, dont le centre est par tout, la circonférence nulle part. Enfin c'est un des plus grands caractères sensibles de la toute puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée.
Que l'homme estant revenu à soi, considère ce qu'il est, au prix de ce qui est. Qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature. Et que de ce que lui paraîtra ce petit cachot, où il se trouve logé, c'est-à-dire ce monde visible, il apprenne à estimer la terre, les Royaumes, les villes, et soi-même son juste prix.
Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini ? Qui le peut comprendre ? […]
Que si considérera de la sorte, s'effrayera sans doute, de se voir comme suspendu dans la masse que la nature lui a donné entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, dont il est également éloigné. Il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je croix que sa curiosité se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en silence, qu'à les rechercher avec présomption.
Car enfin, qu'est-ce l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Il est infiniment éloigné des deux extrêmes ; et son être n'est pas moins distant du néant d'où il est tiré, que de l'infini où il est englouti.
Son intelligence tient dans l'ordre des choses intelligibles le même rang que son corps dans l'étendue de la nature ; et tout ce qu'elle peut faire est d'apercevoir quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel d'en connaître ni le principe ni la fin. Toutes choses sont sorties du néant, et portées jusqu'à l'infini. Qui peut suivre ces étonnantes démarches ? L'auteur de ces merveilles les comprend ; nul autre ne le peut faire.
Cet état qui tient le milieu entre les extrêmes. Trop de bruit nous assourdit ; trop de lumière nous éblouit ; trop de distance, et trop de proximité empêchent la vue ; trop de longueur, et trop de breveté obscurcissent un discours ; trop de plaisir incommode ; trop de consonances déplaisent. Nous ne sentons ni l'extrême chaud, ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons. Trop de jeunesse et trop de vieilles empêchent l'esprit ; trop et trop peu de nourritures troublent ses actions ; trop et trop peu d'instruction l'abêtissent. Les choses extrêmes sont pour nous ; comme si elles n'étaient pas ; et nous ne sommes point à leur égard. Elles nous échappent, ou nous à elles.
Voilà notre état véritable. C'est ce qui resserre nos connaissances en de certaines bornes que nous ne passons pas ; incapables de savoir tout, et d'ignorer tout absolument. Nous sommes sur un milieu vaste, toujours incertains et flottants entre l'ignorance et la connaissance ; et si nous pensons aller plus avant, notre objet branle, et échappe nos prises ; il se dérobe, et fuit d'une fuite éternelle : rien ne le peut arrêter. C'est nôtre condition naturelle, et toutefois la plus contraire à notre inclination. Nous brûlons du désir d'approfondir tout, et d'édifier une tour, qui s'élève jusqu'à l'infini. Mais tout notre édifice craque, et la terre s'ouvre jusqu'aux abîmes.
Pascal, Pensées
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
A ce paradoxe des 2 infinis je veux en rajouter un si le cerveau humain est composés de n cellules avec p connections entre elles le nombre de connexion possibles est de C n-p = A.... A étant alors un nombre qui dépasse le nombre calculable de particules dans l'univers Mettons n= 10^11 et P= 1000 ça fait A= (10^11)!/((10^11)-1000))!*(1000)!
1000!=4.02387260077093773543702433923e+2567
10^11= 100 000 000 000 Le factoriel de ce nombre dépasse les capacité de ma machine...
Qui doit pourtant aller jusqu'à 10^128000
1000!=4.02387260077093773543702433923e+2567
10^11= 100 000 000 000 Le factoriel de ce nombre dépasse les capacité de ma machine...
Qui doit pourtant aller jusqu'à 10^128000
Dernière modification par Victor le 17/08/2009 - 12:16:09, modifié 1 fois.