RIEN...
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Maulus a écrit :et donc de développer ton art, ta culture, ta maîtrise de la nature
PS: j’ai mis en gras maîtriser la nature car je pense plutôt que l'homme devrait apprendre maintenant à se maîtriser lui-même.
Dernière modification par Pollux le 03/10/2008 - 15:57:17, modifié 1 fois.
- Al Tarf
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Pour moi aussi la vie porte un sens, ne serait-ce que ce que l'on constate depuis l'origine, cette évolution vers la complexité ; même si certaines périodes ont été régressives ; et l'aboutissement vers le vecteur le plus abouti connu aujourd'hui : l'Homme.
Attention, je ne dis pas que l'évolution, la nature est anthropomorphiste, seulement qu'aujourdh'hui c'est l'homme, induit par la géoclimatique et la survie par l'adaptation.
A la question de savoir quel serait, en cas d'extinction massive inopinée, quel serait l'animal susceptible de remplacer l'homme disparu, le savant Théodore Monod répondait :"Probablement les céphalopodes".... Si toutefois ils ne disparaissaient pas eux-mêmes évidemment.
Ce qui m'amène à croire entre autre que si la vie a un sens, le vecteur ou l'homme actuellement lui n'a pas de sens, il n'est là que par le hasard de l'adaptation et en réponse aux pressions de tous ordres exercées par les conditions terrestres.
Il est fort probable à mon sens que l'évolution "culturelle" cette fois nous ait conduits vers des formes de compensations, en réponses à ces angoisses interrogatives, d'inventions multiples et variées individuellement et socialement.
Ce qui finalement nous occupe suffisemment pour que l'on puisse croire que nous avons nous aussi du sens ....
Je dis cela mais aussi bien, je n'ai RIEN dit !!!
Si cette diatribe est un peu longue...laissez tomber !
Bien cordialement
Al Tarf
Attention, je ne dis pas que l'évolution, la nature est anthropomorphiste, seulement qu'aujourdh'hui c'est l'homme, induit par la géoclimatique et la survie par l'adaptation.
A la question de savoir quel serait, en cas d'extinction massive inopinée, quel serait l'animal susceptible de remplacer l'homme disparu, le savant Théodore Monod répondait :"Probablement les céphalopodes".... Si toutefois ils ne disparaissaient pas eux-mêmes évidemment.
Ce qui m'amène à croire entre autre que si la vie a un sens, le vecteur ou l'homme actuellement lui n'a pas de sens, il n'est là que par le hasard de l'adaptation et en réponse aux pressions de tous ordres exercées par les conditions terrestres.
Il est fort probable à mon sens que l'évolution "culturelle" cette fois nous ait conduits vers des formes de compensations, en réponses à ces angoisses interrogatives, d'inventions multiples et variées individuellement et socialement.
Ce qui finalement nous occupe suffisemment pour que l'on puisse croire que nous avons nous aussi du sens ....
Je dis cela mais aussi bien, je n'ai RIEN dit !!!
Si cette diatribe est un peu longue...laissez tomber !
Bien cordialement
Al Tarf
Victor a écrit :ce qui prouve une certaine unité de la vie, la même source originelle
Nous descendons tous d'une même molécule, je le savais.

Et même qu'elle fut créée dans l'un des 2 hémisphères (nord ou sud).
Mais je vous dirais pas !
Al Tarf a écrit :Si cette diatribe est un peu longue...laissez tomber !
Ha non,

A bientot,

- Al Tarf
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Non pas "une seule molécule" mais des centaines de milliards de milliards de molécules, et qui subissant la pression locale en ces temps reculés, se sont regroupées (entraidées ?) pour survivre et ainsi former les premières procaryotes puis selon la poursuite du processus en eucaryotes, et de la mitose à la meiose.
Bon que les spécialistes me pardonnent c'est tellement raccourcis qu'ils doivent se taper sur les cuisses de fou-rire. Il s'agit seulement d'un axe de réflexion.
Un débat ? Hum...pourquoi pas ! ça coute RIEN
Al Tarf
Bon que les spécialistes me pardonnent c'est tellement raccourcis qu'ils doivent se taper sur les cuisses de fou-rire. Il s'agit seulement d'un axe de réflexion.
Un débat ? Hum...pourquoi pas ! ça coute RIEN
Al Tarf
Al Tarf a écrit :Un débat ? Hum...pourquoi pas ! ça coute RIEN
Il me semble que si l’on prête à la nature le « but » (ou le « sens ») de concevoir le chaînon toujours plus ultime, toujours plus abouti, on en déduit fatalement une « justification supérieurs » à ce que peut faire ce chaînon.
Comme je le disais plus haut, on tombe ici, exactement dans une illusion pour justifier nos agissements dans nos sociétés dites civilisées.
La nature « sauvage » (sans l’homme) se contente d’être. Elle est ainsi et pas autrement. Tous autres possibilités n’auraient pas été envisageables, ou/et n’auraient pas durée. D’elle-même, elle se définie, se justifie, et s’adapte. La clef de l’adaptation naturelle, c’est la diversité (morphologique, anatomique, physiologique…). Et toute cette diversité est possible dans un écosystème en équilibre « naturel » (non exponentiel).
L’homme il est là, avec ces gros sabots, avec son sens aigu pour le rendement de la production (exponentiel), et les idées bien arrêtées de ce qui lui est utile de ce qui ne l’ai pas.
(J’exagère bien sur, il fait parfois machine arrière, mais c’est souvent trop tard).
Alors, oui, Darwin a donné une certaine idée de comment la nature évolue et comment l’homme avait quand même du sens dans cette nature.
Darwin a tourné le regard vers le passé et a donné du sens à aujourd’hui, c’est très bien.
Mais ce qui serait intéressant, aujourd’hui, ce serait de tourner le regard vers le futur et donner du sens pour voir où cela mène. Et ce n’est pas Rien !
Ce qui nous ramène au fait que tout cela (la nature, tout comme ce discours interminable) est parti d’un Rien.
C’était juste quelques lignes, nous invitant à nous méfier du sens que l’on donne aux « choses ».
A bientôt, ici même, je n’en doute pas.
Amicalement

- Al Tarf
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Oui à quelques détails près je suis d'accord.
Cependant j'ai bien pris la précaution de préciser que la nature n'est pas anthropomorphique.
Son évolution cherche la meilleure adaptation "locale" selon la niche écologique de présence des individus (végétal ; animal)
Les herbes sont d'abord mono-racines puis sous la pression du broutage deviennent pluri-radicelles, les réponses prédation-proie chez les animaux
se font à l'identique : les lions "s'améliorent-ils" que leurs proies se voient progressivement elles aussi "améliorées".
L'équilibre, que chaque espèce puisse survivre.
L'homme lui s'est progressivement extirpé de cet équilibre en utilisant son néo cortex pour aller au-dela de ses besoins et de beaucoup !
Mais cela n'est-il pas "normal" ? nous ne pouvions pas rester béatement au sein de la nature et continuer de survivre comme chasseur cueilleur.
Nous avons inventé les armes, les perfectionant sans cesse ... et alors là.
Mémoire de primate paroles d'hommes ???
Son néo cortex lui donne des moyens considérables que son cerveau des émotions n'est pas capable de bien gérer.
Il devient capable d'anticiper sur des comportements d'autruis et de s'adapter à un évènement très proche mais pas encore arrivé ; il commence a lire la nature et agit pour se défendre de peurs qui ne sont pas encore là.
en conséquence...cela devient le grand chambardement que l'on connait aujourd'hui.
Quant à prévoir un futur que l'on ne peut pas lire c'est une autre histoire, d'autant que même si ce futur devient lisible, certains sont installés dans ces "niches" forcément gratifiante et vont refuser de s'en laisser déloger
Ben...faudra les en sortir par la force ? probablement...
Seule la culture humaniste s'appuyant sur des valeurs de fraternité et de coopération nous sortira de là, et comme le dit Leroy-Gouran, l'apparition du "corps social", de "l'être social" est une solution.
Notre libre-arbitre nous le permet l'évolution nous y contraint, sous peine ... de disparaitre.
C'est de cette manière que je te rejoins.
Doit-on poursuivre ? un RIEN trop long ?
Cordialement
Al Tarf
Cependant j'ai bien pris la précaution de préciser que la nature n'est pas anthropomorphique.
Son évolution cherche la meilleure adaptation "locale" selon la niche écologique de présence des individus (végétal ; animal)
Les herbes sont d'abord mono-racines puis sous la pression du broutage deviennent pluri-radicelles, les réponses prédation-proie chez les animaux
se font à l'identique : les lions "s'améliorent-ils" que leurs proies se voient progressivement elles aussi "améliorées".
L'équilibre, que chaque espèce puisse survivre.
L'homme lui s'est progressivement extirpé de cet équilibre en utilisant son néo cortex pour aller au-dela de ses besoins et de beaucoup !
Mais cela n'est-il pas "normal" ? nous ne pouvions pas rester béatement au sein de la nature et continuer de survivre comme chasseur cueilleur.
Nous avons inventé les armes, les perfectionant sans cesse ... et alors là.
Mémoire de primate paroles d'hommes ???
Son néo cortex lui donne des moyens considérables que son cerveau des émotions n'est pas capable de bien gérer.
Il devient capable d'anticiper sur des comportements d'autruis et de s'adapter à un évènement très proche mais pas encore arrivé ; il commence a lire la nature et agit pour se défendre de peurs qui ne sont pas encore là.
en conséquence...cela devient le grand chambardement que l'on connait aujourd'hui.
Quant à prévoir un futur que l'on ne peut pas lire c'est une autre histoire, d'autant que même si ce futur devient lisible, certains sont installés dans ces "niches" forcément gratifiante et vont refuser de s'en laisser déloger
Ben...faudra les en sortir par la force ? probablement...
Seule la culture humaniste s'appuyant sur des valeurs de fraternité et de coopération nous sortira de là, et comme le dit Leroy-Gouran, l'apparition du "corps social", de "l'être social" est une solution.
Notre libre-arbitre nous le permet l'évolution nous y contraint, sous peine ... de disparaitre.
C'est de cette manière que je te rejoins.
Doit-on poursuivre ? un RIEN trop long ?
Cordialement
Al Tarf
Victor a écrit :Alors toutes idées de justice, d'idéal, de volontés de changement, de transcendances etc... Cela n'est qu'une illusion selon toi car seul compte notre instinct
Non, je n'ai pas dis cela. Je n'ai pas dit que Rien n'a de sens.
J'ai dis qu'on pouvait donner bien des sens à la même chose.
J'ai juste dis qu'il fallait se méfier du sens que l'on prête aux choses (une pyramide de verre), aux faits scientifiques (l'évolution)...
Certaine notion (la Justice, la Moral) ne sont que les règles liées qu'à nos sociétés humaines. Est ce qu'on va assigner en justice un chat sauvage pour avoir tué une souri ? Non, car ça n'a pas de sens.
L’homme crée le sens qu’il veut bien donner.
Mais je ne dis pas que tous les sens possibles sont équivalents.

Maulus a écrit :C'est sur qu'a partir du moment ou tu as assuré un moyen simple pour te protéger des prédateurs et pour manger facilement, tu as le temps de ne RIEN faireet donc de développer ton art, ta culture, ta maîtrise de la nature
C'est l'éloge de la flemme j'aime plutôt bien, rien à en redire
En 1816 Victor Hugo aurait écrit la comparaison précédente .
En 1830 les voies de ces deux hommes se séparent .
En fait Victor Hugo est resté Victor Hugo , lui qui semble-t-il voulait être Chateaubriand .
En restant Victor Hugo , Victor Hugo est-il donc rien , disons , le rien n'est -il pas en question par cet exemple ?
En 1830 les voies de ces deux hommes se séparent .
En fait Victor Hugo est resté Victor Hugo , lui qui semble-t-il voulait être Chateaubriand .
En restant Victor Hugo , Victor Hugo est-il donc rien , disons , le rien n'est -il pas en question par cet exemple ?