La charte du boulet
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La charte du boulet
En me promenent sur le Net, je suis tombe la dessus :
http://dinoparc-salon.superforum.fr/Hall-D-Entree-c1/CONSIGNES-A-RESPECTER-SUR-LE-FORUM-f1/La-charte-du-boulet-t375.htm
Pour l'instant il ne me semble pas avoir vu de cas comme ca ici... Mais je voulais savoir ce que vous en pensez... En ce qui me concerne je trouve ca tres drole...
Bien a vous.
Oswald.
http://dinoparc-salon.superforum.fr/Hall-D-Entree-c1/CONSIGNES-A-RESPECTER-SUR-LE-FORUM-f1/La-charte-du-boulet-t375.htm
Pour l'instant il ne me semble pas avoir vu de cas comme ca ici... Mais je voulais savoir ce que vous en pensez... En ce qui me concerne je trouve ca tres drole...
Bien a vous.
Oswald.
Baudelaire : Les Chats
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;
Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Charles Baudelaire Les Fleurs du Mal
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;
Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Charles Baudelaire Les Fleurs du Mal
Chante abracadabra ? l'abac de Pythagore ;
Car d'un côté l'on monte et de l'autre on descend,
Et de l'homme jamais le songe n'est absent.
La pensée, ici perd, aride et dépouillée,
Ses splendeurs comme l'arbre en janvier sa feuillée,
Et c'est ici l'hiver farouche de l'esprit.
Le monde extérieur se transforme ou périt,
Tout être n'est qu'un nombre englouti dans la somme ;
Prise avec ses rayons dans les doigts noirs de l'homme,
Elle-même en son gouffre où le calcul l'éteint,
La constellation que l'astronome atteint,
Devient chiffre, et, livide, entre dans sa formule.
L'amas des sphères d'or en zéros s'accumule.
Tout se démontre ici. Le chiffre, dur scalpel,
Comme un ventre effrayant ouvre et fouille le ciel.
Dans cette atmosphère âpre, impitoyable, épaisse,
La preuve règne. Calme, elle compte, dépèce,
Dissèque, étreint, mesure, examine, et ne sait
Rien hors de la balance et rien hors du creuset ;
Elle enregistre l'ombre et l'ouragan, cadastre
L'azur, le tourbillon, le météore et l'astre,
Prend les dimensions de l'énigme en dehors,
Ne sent rien frissonner dans le linceul des morts,
Annule l'invisible, ignore ce que pèse
Le grand moi de l'abîme, inutile hypothèse,
Et met du plomb aux pieds des lugubres sondeurs.
Extrait Toute la lyre de Victor Hugo
Car d'un côté l'on monte et de l'autre on descend,
Et de l'homme jamais le songe n'est absent.
La pensée, ici perd, aride et dépouillée,
Ses splendeurs comme l'arbre en janvier sa feuillée,
Et c'est ici l'hiver farouche de l'esprit.
Le monde extérieur se transforme ou périt,
Tout être n'est qu'un nombre englouti dans la somme ;
Prise avec ses rayons dans les doigts noirs de l'homme,
Elle-même en son gouffre où le calcul l'éteint,
La constellation que l'astronome atteint,
Devient chiffre, et, livide, entre dans sa formule.
L'amas des sphères d'or en zéros s'accumule.
Tout se démontre ici. Le chiffre, dur scalpel,
Comme un ventre effrayant ouvre et fouille le ciel.
Dans cette atmosphère âpre, impitoyable, épaisse,
La preuve règne. Calme, elle compte, dépèce,
Dissèque, étreint, mesure, examine, et ne sait
Rien hors de la balance et rien hors du creuset ;
Elle enregistre l'ombre et l'ouragan, cadastre
L'azur, le tourbillon, le météore et l'astre,
Prend les dimensions de l'énigme en dehors,
Ne sent rien frissonner dans le linceul des morts,
Annule l'invisible, ignore ce que pèse
Le grand moi de l'abîme, inutile hypothèse,
Et met du plomb aux pieds des lugubres sondeurs.
Extrait Toute la lyre de Victor Hugo
- Le boulet dialogue avec une autre personne à raison d'un message par minute, comme sur un chat.
- Le boulet n'a aucune connaissance de la ponctuation.
- Le boulet ne connaît pas la fonction « éditer » et fait double post sur double post sans comprendre que ça dérange.
pas pu m'empecher de penser à toi ladessus Victor
- Le boulet n'a aucune connaissance de la ponctuation.
- Le boulet ne connaît pas la fonction « éditer » et fait double post sur double post sans comprendre que ça dérange.
pas pu m'empecher de penser à toi ladessus Victor

- Ze Venerable
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- Activité : Autre
buck a écrit :il manque la version du troll j'en pose 3 tonnes, et ne comprend pas ce qu'il raconte. Et vient polluer les autres sujets
Y'a aussi la version du troll démasqué, et qui pour le cacher, rajoute aussitôt une page de posts... (c'est d'actualité !

étape 1





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Ou alors, on utilise ca genre de choses :
http://www.ecrans.fr/Sur-Internet-plus-personne-ne-vous,1999.html
http://www.ecrans.fr/Sur-Internet-plus-personne-ne-vous,1999.html