Moyens de lutte contre la piraterie

[Exocet]

Bonsoir à tous les forumeurs pour mon premier message !

Voilà : je réalise en ce moment une étude sur les moyens non létaux de lutte contre la piraterie. Dans ce cadre, je m'intéresse, entre autres, au système SHIPLOC (de l'entreprise CLS, filiale commerciale du CNES), qui consiste en une balise évoluée de détresse et d'alerte, et permet de suivre la trajectoire des navires, en cas de détournement.
J'ai un bon nombre de données, mais il me manque quelque chose de crucial : des avis d'utilisateurs ou de connaisseurs !!

Donc voilà, si certains d'entre vous ont déjà été amenés à travailler dessus ou à s'y intéresser de manière poussée, leur avis est le bienvenu.

Toute réponse est bonne à prendre !! Merci d'avance !

[searocco]

Ingénieur retraité , je développe un "bateau rapide à portance" de 18 m à 4 coques en aluminium et dont le prototype a atteint les 60 noeuds lors de la campagne d'essais de validation du concept : puissance = 1 000 CV ( 4 x 250 cv ) .
Bateau de surveillance maritime avec mini-drone naval embarqué .
Bateau intercepteur rapide après détection de cible .
Bateau ayant la particularité de "beacher" .
Accompagnement de bateaux marchands et de grands yachts .... Lutte contre la piraterie .... Défense zone pétrolière off-shore ....
Equipage : 5 à 15 personnes + armement .
Bonne tenue en mer formée .

[Van Halen]

Bonne idée ou escalade ? Qu'est-ce qui peut empêcher des pirates bien organisés avec une trésorerie solide de s'en équiper à terme ? Idem pour les réseaux de trafics en tout genre, on le voit bien dans toute la zone de Gibraltar. Je ne parle pas là de l'armement proprement dit mais du bateau et de ses performances.
Les zones où sévit la piraterie sont bien identifiées, il faut donc être c.n ou inconscient pour s'y aventurer lorsqu'on est plaisancier. Quant aux navires de commerce, les armateurs ont les moyens d'embarquer du staff spécialisé pour protéger leurs navires, ce serait la meilleure solution à court terme, la solution à long terme serait que les gouvernements concernés prennent leurs responsabilité (Indonésie, Philippines, ainsi que quelques états de la Caraïbe). A défaut de gouvernement, comme en Somalie, où le merdier semble établi pour un bout de temps, mieux vaut parer au plus pressé et protéger les navires de l'intérieur. C'est peut-être sur des plans comme ça que les cow-boys de l'ex-Black Water pourraient se rendre vraiment utiles, par exemple.