[News] Théorie : un trou noir, son horizon des événements et… un éléphant

La physique de l'Univers...

Modérateur : Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
bongo1981
Messages : 4077
Inscription : 03/04/2007 - 19:20:21
Localisation : Paris

Message par bongo1981 » 14/06/2007 - 23:16:31

bwergl a écrit :tutututu lol :non: tu es entrain de valider ce que je dit depuis tout a l'heure >> que c'est des paquets et que c'est la somme de ces paquet qui donne l'apparence d'une onde >> je te rappele que le point de vue que tu defends, c'est pas ce que je decris, mais que tu defends un seul paquet formant une onde unique et continue... pour memoire, voir ta citation ci dessous
oui, une particule est décrite par une onde, ch'uis d'accord avec fred.
bwergl a écrit :alors que pour moi, c'est la suite de paquet qui sont emis qui peut etre assimilé par ressemblance a une onde (emission sinusoidale) c'est peut etre d'ailleurs ca qui fait le principe ondulatoire...
alors comment expliques-tu qu'il y ait des interférences, même si on envoie des particules une par une ? (cf. interférence de Michelson à un seul photon).
bwergl a écrit :j'ai pas dit non plus qu'il emet continuellement :non: j'ai dit que c'est son changement d'orbite qui provoque l'emission d'un paquet .. maintenant est ce qu'il change d'orbite apres chaque emission de paquet? ca je l'ignore mais logiquement oui sinon il serait dans le continu et pendant ce changement d'orbite il n'est plus en mode emission.. on pourrait aussi se demander pourquoi il change d'orbite, pourquoi ce chgt d'orbite engendre un "flash", etc lol
Le changement d'orbite est une image fausse. C'est un changement d'orbitale.
Chaque orbitale est un état que l'électron peut avoir caractérisée par 4 nombres quantiques :
- nombre quantique principal n (un nombre entier 1, 2 , ... n) : désignant la couche (pour un seul électron, on a des orbitales dites dégénérées)
- nombre azimutal l : désignant la sous-couche (une seule pour n=1 l=0, 2 pour n=2 l=0, 1, n pour la couche n l=0, 1,..., n-1)
- nombre magnétique azimutal m il y en a 2l+1 variant de -l à l
- spin s : prenant deux valeurs +1/2 -1/2 (multiple demi entier de h_bar)
Chaque orbitale est décrite par une fonction d'onde, vecteur propre de l'opérateur hamiltonien décrivant l'atome. La valeur propre correspondant au vecteur propre est l'énergie de l'orbitale.
Quand un électron change d'orbitale, son énergie change, donc il doit obligatoirement être accompagné d'une émission ou absorption d'un photon. (échange dénergie).
bwergl a écrit :a mes yeux ca explique aussi qu'on a pas besoin de "support" pour ce qui ressemble a une onde puisque cela n'en est pas une (onde)...

pour redonner une image (un peu tirée par les cheveux) si j'ai un canon qui monte et descend le long d'un elevateur. apres chaque tire, ce canon descend d'un cran et tire le coup suivant, une fois en bas il refait le meme processus mais en remontant (il tire, et monte d'un cran, etc). he bien, le tracé de l'ensemble des projectiles va bien avoir une forme de sinus, non? merci de repondre a cette affirmation par la positive pour m'assurer que tu as compris comment on peut obtenir un sinus avec une succession de paquets.
NON c'est une parabole.
bwergl a écrit :voila pour moi un fort beau principe mecanique de la dualité qui emet des paquets et qui si il devait passer successivement dans des fentes donnerait des points au depart puis des franges au bout d'un moment... .
je n'ai pas vu ton principe...

Avatar de l’utilisateur
bwergl
Messages : 841
Inscription : 20/06/2006 - 22:36:45
Localisation : paris

Message par bwergl » 14/06/2007 - 23:55:29

bongo1981 a écrit :je n'ai pas vu ton principe...


he bien il aurait fallu que je te fasse un petit gif animé pour que tu comprennes

he bien tu te contenteras de moins j'espere... bien que des fois je me demande si il ya un cerveau derriere cet ecran qui me repond :D

les * c'est la position de l elevateur.
les 0 c'est le photon
les > c'est la position du photon
les 1,2,3,4 c'est le temps en seconde

a chaque seconde il y a tir de photon

4 * >>>> 0
3 * >>> 0
2 * >> 0
1 * > 0

en position 4, c'est le photon qui a été tiré il y a 4 secondes, en 3 c'est le photon qui a ete tiré il ya 3 seconde etc... a chaque fois qu'il y a tir, le canon monte d'un cran...et il recommence ensuite

1 * >> 0 >>>>> 0
2 * >>> 0 >>> 0
3 * >>>> 0 > 0
4 * >>>>> 0

ca donne que pris individuellement les photons vont tout droit mais en groupe, le suivant est un peu plus bas ou un peu plus haut selon la position du canon au moment du tir...

si on regarde tous les photons on voit un tracé en sinus...

donc 1 tir = 1 point, 1000 tir = 1 frange

la on a 1 seul canon aussi mais avec plusieurs canons on peut imaginer obtenir les interferences (zone sombre et zone claires)

si tu avais compris tout de suite ce que je voulais dire, ca m'aurait evité de passer par des dessins sinon j'espere que tu le fais expres? c'est quand meme toi le scientifique ici (une personne dotée d'un esprit superieur capable de comprendre les choses les plus complexes n'est ce pas?)

alors que ce soit une orbite ou une orbitale ne change que peu les données du probleme si j'en crois ce lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Orbitale_atomique (meme si le terme que j'ai employé n'etait pas le bon)

l'electron (ou ce qui lui est assimilé) doit donc se trouver a un instant T a une position precise dans les conditions specifique qui lui autorisent l'emission d'un photon dans une direction precise...

alors a moins que tu ne veuille introduire un aleatoire total, je n'ai pas connaissance de la propriété qui interdirait que cette emission soit periodique et sinusoidale :L

par contre, dans ce systeme, on constate que ca va tout droit.... est ce que dans la realité, l'unité, le paquet, le photon pris individuellement poursuit une trajectoire rectiligne ou bien en sinus? car c'est pas du tout le meme truc dans ce cas

.
.

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 11:55:46

L'électron d'ailleurs ne tourne pas autour de l'atome. Il est partout autour à la fois. S'il tournait il devrait émettre continuellement de la lumière. Or il n'en envoie que coup par coup


Voilà un bel exemple d’une analyse de type mécanique qui utilise des arguments rationnels et logique tout en se référant aux observations ( et quand on me dit que ce type d’approche est dépassée !!!)
Bon, quelles peuvent être la position et la nature du mouvement de l’électron dans l’atome ?
Il faut immédiatement éliminer la possibilité du « partout à la fois » ce qui équivaut à nulle part. Quelle est l’alternative ? Ou il gravite autour du proton ou il ne gravite pas. S’il ne gravite pas cela n’entraîne pas la conséquence qu’il est partout ailleurs mais il y a une autre occurrence : qu’il reste à une place fixe. Quels sont les arguments qui militent en faveur de la fixité de son mouvement, si je puis dire ? S’il gravitait, dans l’hypothèse d’un atome composé de protons et neutrons liés, il devrait passer « entre » et par conséquent serait répulsé par la force forte. En conséquence, l’électron est à une place fixe, la plus diamétralement opposé au neutron. Mais qu’est-ce qui lie proton et électron alors même que celui-ci est immobile- car nous ne pouvons plus raisonner en termes de liaison de type, je dis bien de type, gravitationnel. Cela suppose comprendre le fonctionnement mécanique de la FEM.. A cette condition, on pourra effectivement se prononcer sur le « pourquoi » de la fixité de l’électron qui semble la seule solution envisageable ( il faudrait aussi déterminer le lien entre le mouvement gyromagnétique de l’atome et l’émission périodique de lumière de l’électron – ça c’est le rôle de la mesure et des maths).

bwergl

cette difficulte vient peut etre du fait qu'il ya un troisieme etat de la matiere ou plus peut etre meme qui est ni matiere ni energie que nous n'avont jamais vu et qu'il est donc difficile de percevoir mathematiquement.... deja que les theories sont bornées par des singularités... peut etre qu'il nous faudra alors assumer la lourde tache de calculer ce que sont neant et infini et admettre mettre en theorie leur existence et trouver des equations qui leur donnent une place au lieu de les considerer comme des absurdites. d'autant plus que se sont ces "absurdités" qui sont forment les frontieres de la connaissance. il faudrait peut etre leur donner une autre nature que celle de ne pas exister

A
h, bravo Bwergl ! Quelle audace, c’est ça le vrai courage de penser ..( j’aime bien l’idée antithétique de percevoir mathématiquement ! ). C’est effectivement dans cette direction qu’il faut chercher. Disons qu’il y a seulement 3 états « d’une substance » unique qui se présente tantôt comme onde, tantôt comme photon et comme matière proprement dite avec des transitions entre ces 3 états qui sont réversibles..Quelle est la nature de cette substance unique et quel est son lieu ? Elle doit exister en abondance, sinon partout et être nécessairement perceptible autrement on retombe dans des objets imaginaires. Donc, pour l’heure, laisse de côté les maths, il sera toujours temps de réguler tout ça. Donc, cherche la nature de cette substance qui a mon sens n’est pas très loin de toi, toute proche même !!


Je suis presque d'accord... le photon est décrit par une fonction d'onde, cette fonction d'onde donne les probabilités de présence du photon, cette fonction peut interférer avec elle-même. Par contre quand tu cherches à observer un photon sur un écran, il réagit comme une particule : tu vois un point lumineux.

Par contre je n'ai pas compris les 3 états. Il y a 2 manifestations possible :
- ondulatoire
- corpusculaire
Là je n'ai pas du tout compris... pourquoi une particule serait composé de photons ? et les photons d'ondes ? donc pour toi tout est fait d'onde ? alors comment une onde peut se matérialiser comme un corpuscule ?


C’est très simple : un photon est une concrétion d’ondes, une densification de celles-ci qui se sont en qq sorte « enroulées » et se présentent donc comme un corps compact, corpusculaire ( il faut prendre l’image d’une onde aquatique qui s’enroule sur elle-même) Plus l’énergie de l’onde est grande, leur longueur courte, plus le photon se constitue par compression de l’onde. Mais le photon reste attaché à son onde comme la crête d’une vague à la vague. Il se présente donc à la fois comme onde et comme particule. Ceci explique que plus la longueur de l’onde est longue, moins on a de chance de percevoir un corpuscule.
Il y a donc 3 états d’une substance unique : 1) ondulatoire, 2) mixte ( corpu/ondulatoire) et 3) particulaire (matière)

Et si le monde que tu vois, avec une explication mécanique et intuitive ne se comportait pas de la sorte à l'échelle de l'atome ?
Tu vois des explications mécanique dans la mécanique relativiste ?


Nécessairement, on ne peut échapper à l’analyse mécanique ( c’est quoi les expérience de pensée d’Einstein, l’histoire des ascenseurs ? le mouvement relatif des référentiels ? Une physique uniquement mathématique n’a aucun sens car cela suppose de ne plus utiliser une seule représentation ni un seul mot du langage usuel pour expliquer !!)

C'est une affirmation gratuite. (que l’onde soit l’élémentaire )


Effectivement car il y manque la démonstration que je peux effectuer..

D'où tu tiens ça ? C'est une conséquence de la relativité restreinte (et ça prouve bien que tu n'as pas compris mon argumentation). Reprenons étape par étape tu veux bien ? Dis-moi là où ça bloque.
Je te réexplique pour la nième fois :
Pourquoi une particule de masse nulle va à la vitesse de la lumière ?
Parce que si une particule de masse nulle allait à une vitesse inférieure à la vitesse de la lumière, elle n'aurait aucun effet physique et ne serait pas observable.


Nous sommes parfaitement d’accord sur notre désaccord, d’autant que je suis d’accord pour dire qu’un photon ne peux ni exister en dessous de C ni dépasser C et qu’il n’est observable qu’à ces conditions.
Je vais te dire pourquoi il en est ainsi ( c’était ma seule question à laquelle tu n’as pas répondu) . Car le photon a une origine ondulatoire et une onde ne peut avoir qu’une vitesse constante en fonction du milieu où elle se propage. Une onde ne peut se former qu’à un certain niveau d’énergie qui dépend donc de la densité de ce milieu. Or, pour qu’une onde puisse se former, il faut un milieu homogène, autrement la notion d’onde n’a aucun sens. Que est la nature de ce milieu dont un ébranlement se déplace toujours à la vitesse limite et uniforme C ?

tu n'expliques pas grand chose non plus. Comment tu définis la masse d'une onde ? (à supposer que tu parles de propagation d'onde dans un milieu).
Et pour le photon, on ne le reconnaît pas parce qu'il va à la vitesse de la lumière, il y a beaucoup de particules qui font de même...


Lesquelles ? Le neutrino ? Si une particule va à C, c’est en contradiction avec Einstein, non ? Voir plus bas pour la masse de l'onde..

Je ne sais pas ce qu'est un coefficient d'existence, si tu peux me définir comment on peut la calculer, je le ferai.
La souce d'énergie ? c'est un emprunt au vide, c'est l'effet tunnel. Plus tu en empruntes au vide, plus tu le rembourses vite.
Les photons virtuels tout comme toute particule virtuelle n'est pas détectable.
Comment les distinguer ? bah tu détectes un photon réel, pas un virtuel.


Bravo Bongo : l’emprunt au vide !! Quand je disais que les mathématiques ça peut être dangereux pour la santé mentale. Je connais toutes ces histoires de remonter le temps etc..OK, pour l’effet tunnnel, il existe. Non, il faut vraiment chercher mieux comme explications, et surtout retourner à la définition des propriétés du vide comme je le propose. Je ne veux vraiment pas être railleur ( j’en parlerais à mon banquier ) mais il faut faire un sérieux effort pour repenser les concepts utilisés car ici on frise le ridicule pour une science aussi efficace ! Et puis l'histoire des photons virtuels qui ne se détectent pas ! Mon fantome existe, mais il est indétectable!

En physique, personne n'a réponse à tout. A un moment tu arrives à rien.
De quoi est faite la corde ? d'un trucdononsenfoudunompuisquetuvasmedemanderdequoiilestfait
ça te sert à quoi de savoir de quoi est fait une corde ? Puisque selon cette théorie c'est ce qui est élémentaire ?
Quand on te donne la théorie des 4 éléments, que toute substance est faite de feu, d'air, terre, et d'eau. Tu demandes de quoi est faite l'eau ? Comment en philo on répond à ce genre de question
?

Quand on élabore une théorie aussi prétentieuse que la théorie des cordes, on définit l’objet physique sur lequel on travail. A mon sens, il n’y a pas plus élémentaire qu’une onde. OK, si la théorie des cordes raisonne sur cet élémentaire là, no problème.
Une onde possédant une énergie minimale h, on devrait avoir son équivalent en masse. Donc, il y a une masse inférieure limite. Ceci permettrait mieux de comprendre l’équation hv = mc² qui met en égalité une quantité d’ondes et une masse ( ou énergie de masse, mais présence d’une masse tout de même, et donc on montrerait qu’une masse se compose d’une quantité d’ondes, mais ça, c’est un autre chantier, il faut auparavant bien nettoyer les concepts de la relativité qui barrent la compréhension à autre chose ..)

Avatar de l’utilisateur
Maulus
Messages : 4582
Inscription : 13/02/2007 - 12:07:12
Localisation : Epinal

Message par Maulus » 15/06/2007 - 12:10:21

faut pas oublier que pour un photon, on parle de quanta d'energie.
le photon n'a pas de masse, c'est une onde electromagnétique. il a un comportement corpusculaire lorsqu'on l'observe d'une certaine facon.
c'est du au simple fait que les effets revelateurs de son passage sont visible à partir de ce fameux quanta d'energie.
lorsqu'un electron change de couche, il emet un photon, un quanta d'energie.

a-t-on testé l'experience des fentes de Young dans le vide ?
les atomes de l'air se passe le quanta d'energie photon, mais sans atomes support que se passe-t-il ?

Bongo, pour les textes de Feynman, tu peut me donner un lien pour les lire sur internet, ou il faut acheter le bouquin ?


en se qui concerne l'electron autour de l'atome, on est pas capable de determiner sa position exacte. pour l'instant on estime une zone probable de position. on fait pas mieux. les couches probables de ces différents orbites changeant les propriétés de l'atome.

en se qui concerne ton approche ondulatoire de l'electron ou du photon en fonction de l'appareil emetteur, de la synusoïde du à l'impresision de l'émeteur etc.. c'est assez marrant, mais pourquoi pas. enfin ton explication du phénomène est un peu farfelue à mon gout étant donné que la position exact de ce genre d'élement est invérifiable sans les modifier.

ce qui est admit pour moi personnellement, c'est que nous vivons dans un monde ondulatoire, la matière n'est pas. la vibration d'objet encore plus élementaire que ceux que l'on connait rend matériel la matière.
c'est comme quand tu prend un crayon et que tu le fait osciller rapidement devant tes yeux, tu à l'impression au final d'avoir un éventail de crayon. c'est comme si tu pouvait toucher un nouvel objet.
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.

http://www.cieletespaceradio.fr

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 12:26:07

Réonse à maulusl
Le photon n'a pas de masse, c'est une onde electromagnétique.


Ton identité photon = onde EM est fausse logiquement selon, le principe d'identité. ( A = B or B différent de A )
Le photon est un composé d'ondes concentrés et circule accompagné (précédé aussi) d'autres ondes auxquelles il est lié me semble plus jute..( voir ma réponse plus haut)

Avatar de l’utilisateur
buck
Messages : 5093
Inscription : 02/12/2006 - 13:22:55
Activité : Ingénieur
Localisation : Graz

Message par buck » 15/06/2007 - 12:40:44

hum...
prenons une feuille de papier que l'on eclaire
en fonction de son eclairement on voit un segment ou alors une surface.
Si tu ne connais pas que ton objet est une feuille mais que tu observe soit le segment soit la surface, va tu en deduire que ton objet est double? alors qu'il estunique mais a 2 comportement distincts.
Si tu transpose cet exemple au photon on se retrouve dans le meme cas de figure

Avatar de l’utilisateur
Maulus
Messages : 4582
Inscription : 13/02/2007 - 12:07:12
Localisation : Epinal

Message par Maulus » 15/06/2007 - 13:50:14

vous n'etes pas d'accord alors avec l'idée qu'un photon est une durée d'émission d'onde électromagnétique ? indirectement, un quanta d'energie, une quantité d'énergie.

le photon se comporte ainsi dans l'expérience de young pour la simple raison que l'on observe un halo de point d'impact mais en meme temps une quantité d'energie perçue proportionnel au quanta photon. à la particule photon.

l'onde se divise dans les fentes mais la quantité d'energie ne bouge pas. tantot nos appareils capte le quanta à gauche, tantot à droite.
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.

http://www.cieletespaceradio.fr

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 14:35:44

réonse à Buck

Un objet se construit/se définit par la totalité des observations que l'on peut faire sur lui. Il faut pour cela l’individualiser comme unité et vérifier que les propriétés appartiennent bien à l’objet. Dans l’hypothèse contraire, je peux croire qu’il s’agit de deux objets différents si je ne relie pas mes observations comme relative au même objet (une feuille de papier) . Et il s'agit là d'une impossibilité absolue si l'attribut reste attribut d'un seul sujet))

Il faut dire que l’objet A se compose de A = photon+ondes. Que cet objet A peut se percevoir tantôt sous l’angle de l’onde, tantôt sous celui de corpuscule.

Si je ne relie pas ces 2 observations comme appartenant à A on peut conclure qu’il s’agit de deux objets différents sans aucun rapport - version réaliste - ou d’un même objet vu sous des modalités différentes. - version idéaliste - c’est mon regard qui construit l’objet unique A que je peux voir comme onde ou comme corpuscule, sa nature dépend uniquement de mon observation, il n’a pas de réalité objective « intrinsèque fixe »..
Et donc dois écrire que A = onde OU corpuscule ( et non A = Onde+corpuscule).

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 14:41:23

je me suis ma exprimer au lieu de
Et il s'agit là d'une impossibilité absolue si l'attribut reste attribut d'un seul sujet))

Il faut lire :
Si un sujet ne peut recevoir qu'un seul attribut.
:[/quote]

Avatar de l’utilisateur
Maulus
Messages : 4582
Inscription : 13/02/2007 - 12:07:12
Localisation : Epinal

Message par Maulus » 15/06/2007 - 14:50:49

corpuscule ondulatoire !
ImageImage
Dernière modification par Maulus le 15/06/2007 - 15:05:51, modifié 1 fois.
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.

http://www.cieletespaceradio.fr

Avatar de l’utilisateur
poppy
Messages : 1037
Inscription : 01/04/2007 - 21:36:15
Localisation : Antarès

Message par poppy » 15/06/2007 - 14:53:42

:lol:
puppet master a piraté mon ghost

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 15:18:50

:fada:
Bravo, gagné, je prends, tu prètes ou tu gardes ? le photon est un corpuscule ondulatoire !! ça me botte, c'est vraiment bien trouvé, ça permet de sortir de la mouise et de casser la dualité..Super!!

Avatar de l’utilisateur
Aldebaran
Messages : 1807
Inscription : 15/06/2007 - 10:13:11

Message par Aldebaran » 15/06/2007 - 15:29:51

bonjour

j'ai vu une conférence où le maitre disait qu'on donnait juste une interpretation ondulatoire et corpusculaire mais qu'en final les quanta de sont ni des corpuscule ni des ondes;

Avatar de l’utilisateur
Maulus
Messages : 4582
Inscription : 13/02/2007 - 12:07:12
Localisation : Epinal

Message par Maulus » 15/06/2007 - 15:35:06

je partage, pas de problème :D
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.

http://www.cieletespaceradio.fr

Avatar de l’utilisateur
fffred
Messages : 1538
Inscription : 10/06/2004 - 19:40:27
Localisation : ile de france

Message par fffred » 15/06/2007 - 15:40:59

:o
On en revient donc à ce que tout le monde explique dans les cours de mécanique quantique : il n'existe pas, au niveau fondamental des connaissances actuelles, de particules, ni d'ondes.

Il existe des "quantons" qui sont des objets que l'on ne sait pas représenter, mais très bien définir mathématiquement. Ces quantons présentent parfois des caractéristiques ondulatoires, parfois corpusculaire, ou desfois mixtes.

C'est en quelque sorte votre "corpuscule ondulatoire".


Maulus >> à propos de feynmann voici le lien correspondant http://www.feynmanlectures.info/. Mais il n'y a pas les livres en libre service. Tu les trouveras dans toute bibliothèque scientifique.
je suis certain que vous croyez avoir compris ce que j'essayais de vous dire, mais êtes-vous sûr que ce que j'ai dit correspondait vraiment à ce que je voulais dire ?

Avatar de l’utilisateur
Maulus
Messages : 4582
Inscription : 13/02/2007 - 12:07:12
Localisation : Epinal

Message par Maulus » 15/06/2007 - 15:42:42

Aldebaran a écrit :bonjour

j'ai vu une conférence où le maitre disait qu'on donnait juste une interpretation ondulatoire et corpusculaire mais qu'en final les quanta de sont ni des corpuscule ni des ondes;

le quanta est la somme des énergies vehiculées par la lumière, onde electromagnétique :D
soit le photon... :lol:
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.

http://www.cieletespaceradio.fr

Avatar de l’utilisateur
Aldebaran
Messages : 1807
Inscription : 15/06/2007 - 10:13:11

Message par Aldebaran » 15/06/2007 - 15:55:01

hello maulus

pourquoi forcément le photon ? le quanta n'est-il pas une quantité, un quantum d'information qui n'est pas forcément lié à l'onde électromagnétique ? ou quand on dit quanta on parle obligatoirement du photon ? l'expérience des fentes d'young démontre l'aspect ondulatoire et corpusculaire de la lumière mais cette dualité onde-corpuscule est dans mon esprit appliquable à d'autre quanta. peut être que je me trompe, les experts me le diront mais ne peut on pas employé le terme quanta avec d'autres "particules" comme les gluons ou les gravitons ? (même si leur existence est encore hypothétique)

autre question pour complèter mes incertitudes, la dualité onde-corpuscule s'applique telle sur un autre phénomène que le rayonnement électromagnétique ? (idem par exemple aux autres bosons)

merci d'avance pour vos réponses

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 16:13:19

:) Le concept de maulus est tout simplement génial car il permet enfin d'avoir une vision immédiate et unifiée d'un objet avec ses deux propriétés constitutives et cela n'a jamais été osé à ma connaissance. Donc encore bravo maulus. :)
Cela clarifie grandement la situation car on ne sera plus trimbalé du corpuscule ( matière) à l'onde ( quid de sa nature ? ) ; la question de l'absence de masse du photon devient déjà plus accessible, compréhensible puisqu'un corpuscule ondulatoire ne plus être traité comme un corpuscule normal.

Avatar de l’utilisateur
Aldebaran
Messages : 1807
Inscription : 15/06/2007 - 10:13:11

Message par Aldebaran » 15/06/2007 - 16:21:25

mais euh... :houla: le photon il a bien une masse non ??

si le photon transporte de l'énergie pourquoi n'aurait-il pas de masse si e=mc² ??? enfin vous voyez ce que je veux dire ?

sonic
Messages : 2657
Inscription : 02/05/2006 - 9:53:14
Localisation : à coté d'antarès

Message par sonic » 15/06/2007 - 16:36:18

Le photon est une particule de masse nulle et de spin égal à 1, c'est donc un boson.

voir ici

Avatar de l’utilisateur
fffred
Messages : 1538
Inscription : 10/06/2004 - 19:40:27
Localisation : ile de france

Message par fffred » 15/06/2007 - 16:38:44

Aldebaran a écrit :ou quand on dit quanta on parle obligatoirement du photon ? l'expérience des fentes d'young démontre l'aspect ondulatoire et corpusculaire de la lumière mais cette dualité onde-corpuscule est dans mon esprit appliquable à d'autre quanta. peut être que je me trompe, les experts me le diront mais ne peut on pas employé le terme quanta avec d'autres "particules" comme les gluons ou les gravitons ? (même si leur existence est encore hypothétique)
Tu as raison, un quantum n'est pas forcément un photon. Il faut savoir de quoi l'on parle : un quantum d'énergie, par exemple, est simplement une "brique élémentaire" d'énergie. Il peut y avoir un quantum de charge également, etc. Donc un photon n'est pas vraiment un quantum d'énergie. On dit plutôt qu'il transporte un quantum d'énergie par exemple. Ne pas confondre avec "quanton".

Aldebaran a écrit :autre question pour complèter mes incertitudes, la dualité onde-corpuscule s'applique telle sur un autre phénomène que le rayonnement électromagnétique ?
Oui, on sait faire des interférences avec des grosses molécules ! Autre exemple : condensat de bose-einstein.

jean-jacques micalef a écrit :Le concept de maulus est tout simplement génial
Ce n'est pas son concept :o cf. mon post précédent : cela existe depuis longtemps.

Aldebaran a écrit :mais euh... :houla: le photon il a bien une masse non ??

si le photon transporte de l'énergie pourquoi n'aurait-il pas de masse si e=mc² ??? enfin vous voyez ce que je veux dire ?
Non le photon n'a pas de masse. Par contre l'énergie qu'il contient peut être "transformée" en une particule de masse définie par e=mc². (attention je simplifie beaucoup)
je suis certain que vous croyez avoir compris ce que j'essayais de vous dire, mais êtes-vous sûr que ce que j'ai dit correspondait vraiment à ce que je voulais dire ?

jean-jacques micalef
Messages : 47
Inscription : 01/06/2007 - 9:10:30

Message par jean-jacques micalef » 15/06/2007 - 17:05:25

Je vais tenter un réponse hors les schema de la relativité , ce qui a mon sens sera beauoup plus clair , à l'absence de masse du photon

Un photon est un corpuscule ondulatoire et à ce titre participe de l'onde qui en physique pour l'heure n'a pas de masse bien qu'actionnée par de l'énergie. La notion de masse est donc réservée à l'état matière permanent (particules). Il faudrait trouver un concept différent que "masse" pour expliquer qu'un corpuscule ondulatoire est un être réel qui possède de l'énergie et qui en conséquence est en mouvement, occupe un volume etc. Ici, il y a un appel d'offre. ( le photon possède une corpulence ? ). Il devrait donc y avoir une équivalence possible entre l'énergie et la "corpulence" du photon, mais les concepts étriqués et insuffisant de la physique actuelle nous en empèchent; D'où cette incompréhension quant à l'impossibilité d'appliquer E =mc² au photon. Si Nous avions une science un peu plus aventureuse on pourrait écrire si Corp = corpulence du photon :
E = Corp.c²
Ce qui répondrait plus justement à ta question sur l'équivalence masse- énergie actuellement inapplicable pour le photon et donnerait sa pleine signification à l'équation d'Einstein, toujours aussi peu comprise sur ce point.

Avatar de l’utilisateur
Aldebaran
Messages : 1807
Inscription : 15/06/2007 - 10:13:11

Message par Aldebaran » 15/06/2007 - 17:20:54

super ! merci bcp pour vos explication, c'est très clair :)

Avatar de l’utilisateur
fffred
Messages : 1538
Inscription : 10/06/2004 - 19:40:27
Localisation : ile de france

Message par fffred » 15/06/2007 - 17:28:07

E=mc² est applicable au photon, mais elle ne veut pas dire que m est la masse du photon !!!! C'est ce que l'on fait comprendre parfois en vulgarisation scientifique, mais c'est complètement une légende.

D'autre part, si tu veux définir la "corpulence", il faudrait tenir compte que cela dépend de la façon dont on l'observe. En effet, un photon peut-être vu comme un point sur un détecteur, mais pourra en même temps être passé par deux trous séparés ! C'est-à-dire que le photon passe par les deux trous "en même temps" (il a donc une extension spatiale), mais nous apparaît comme un point ... Et en aucun cas il n'y a de relation du type E=mc² qui expliquerais cela.
Au passage, ce que je viens d'expliquer peut paraître bizarre, mais est très bien expliqué en mécanique quantique (cf. notion de quanton).
je suis certain que vous croyez avoir compris ce que j'essayais de vous dire, mais êtes-vous sûr que ce que j'ai dit correspondait vraiment à ce que je voulais dire ?

Avatar de l’utilisateur
Aldebaran
Messages : 1807
Inscription : 15/06/2007 - 10:13:11

Message par Aldebaran » 15/06/2007 - 18:29:59

Mais si on utilise la formule e=mc² sur un photon et que ce dernier à une masse nulle, le résultat serait donc une énergie nulle. Je viens de chercher un peu et j'ai trouver que pour définir l'énergie d'un photon on doit utiliser une formule quantique : e = hv (h : constante de planck et v : c'est en fait un nu mais je sais pas le faire ici correspond à la fréquence de rayonnement).

donc là je comprend plus :houla:

Quelle formule doit on utiliser au juste ?

A moins que comme tu as dis plus haut que tu simplifiais :

Par contre l'énergie qu'il contient peut être "transformée" en une particule de masse définie par e=mc². (attention je simplifie beaucoup)


Cela voudrait il dire que e=hv permet de quantifier l'énergie d'un photon et que si l'on transpose l'équation en admettant que le photon est une particule on arrive à e=mc² ? et donc par la même occasion la "masse" d'un photon ?

Je sais pas si je suis bien clair, ralalala cette physique ! c'est confu dans ma pauvre tête :bou:

Répondre