jean-jacques micalef a écrit :C’est bien ce que je disais : l’inertie est la résistance qui est celle du poids d’un corps dont l’origine est la force gravitationnelle.
Bah non désolé c'est pas ça.
jean-jacques micalef a écrit :Dans le cas de la FG, celle-ci est indifférente à la quantité de la masse-matière ( tous les corps tombent à la même vitesse dans le vide) et donc il n’y a pas d’inertie de masse.
Faux aussi, la gravité est plus forte pour des masses plus importantes.
jean-jacques micalef a écrit :Masse gravitationnelle et masse inerte ne sauraient être équivalente car à proprement parlé il n’y a pas de valeur de la masse gravitationnelle, elle est non mesurable « en elle-même » indépendamment de sa mesure comme masse inerte.
Ca ne veut pas dire grand chose...
jean-jacques micalef a écrit :Les masses graves sont donc toutes identiques et donc indistinguables, ce qui fait perdre au concept de masse tout opérationnalité comme concept utile pour la mesure.
Là je n'ai pas compris.
jean-jacques micalef a écrit :Dire que masse grave et inerte sont équivalentes n’a donc aucun sens puisque dans un cas on ne peut extraire le concept de masse ( toutes les corps subissent la même force, tombent à la même vitesse) et donc on compare ce qui n’est pas comparable. ( la définition de la masse a besoin de l’application d’une force, or on ne mesure une force que par une autre force contraire !).
Faux, comment as-t-on mesurer la masse de l'électron à ton avis ?
jean-jacques micalef a écrit :Ainsi l’une (masse inerte) n’existe que grâce à l’autre (masse grave). Un effet qui est consécutif à sa cause ne saurait être identique à cette cause, il y a encore un problème de logique élémentaire.
Il n'y a pas d'antériorité... ton raisonnement n'est pas valable.
jean-jacques micalef a écrit :Pour nous résumer, je ne vois pas l’intérêt de cette distinction.
Tant que tu ne saisis pas cette nuance tu ne peux pas comprendre les concepts sous-jacents.
jean-jacques micalef a écrit :Par contre, m’apparaît plus utile et urgente la question : pourquoi dans un champ de gravitation les objets massifs chutent identiquement sans qu’intervienne une force contraire, une résistance à leur mouvement. Il s’agit de comprendre ce que c’est qu’un champ de gravitation comme engendrant des effets mécaniques spécifiques.
Pourquoi faut-il une force contraire ?
jean-jacques micalef a écrit :Avant les maths, il y a la définition préalable des concepts de la physique ( masse, mouvement, force, propriétés des objets d’expérience etc ) et après il y a interprétation des équations. Donc, je me situe avant et après les maths. Ma position « épistémologique » est parfaitement cohérente et donc tenable. Je n’ai pas dis qu’on pouvait élaborer une théorie hors mathématique, mais qu’avant même de penser en termes d’expérience et d’équations, il fallait s’attendre sur un corpus rationnel de lois et de principes, de définitions..
Là je suis d'accord. Mais il y a beaucoup de confusions dans les concepts.
jean-jacques micalef a écrit :Je ne conteste bien évidemment pas l’existence de ce phénomène, je conteste l’explication. On ne connaît pas la cause de cette brisure de symétrie et ce concept n’explique rien du tout. Cela revient à dire que dans certaines conditions, IL SE PRODUIT UN PHENOMENE DIT DE BRISURE SPONTANEE DE SYMETRIE QUI A POUR EFFET DE BRISER SPONTANEMENT UNE SYMETRIE EXISTANTE DANS UN SYSTEME. Il fait partie de toute une série de concepts sans consistance que je dénonce auxquels on a recours, soit pour camoufler une ignorance, soit pour servir de béquille a une théorie boiteuse
La cause dans une brisure de symétrie peut être n'importe quoi, un rayon cosmique provoquant uns cristallisation, une impureté, une poussière se déposant à la surface etc...
jean-jacques micalef a écrit :( ex : la mer de Fermi et les fameux « trous »).
Là je n'ai pas compris l'analogie avec la mer de Fermi (tu veux parler de la mer de Dirac peut-être ? sur l'anti matière ? mais ce n'est qu'une image).
jean-jacques micalef a écrit :Ainsi, ce concept est utilisé de façon abusive en cosmologie pour expliquer l’absence d’anti-matière. Les calculs sont là pour prouver qu’une infime distorsion dans la symétrie particule/antiparticule justifie l’état actuel où on ne rencontre que de la matière. Cette pratique qui consiste à boucher les trous du savoir par des explications apparemment techniques et très savantes fonctionne comme une porte blindée qui interdit d’aller plus loin dans la recherche de la vérité du phénomène.
C'est une réponse typique des personnes n'ayant pas le bagage mathématique. (et la mer de Dirac n'explique pas la dissymétrie matière antimatière).
jean-jacques micalef a écrit :Loin de moi l’idée de dire que la physique ne fonctionne pas bien. La théorie de quarks fonctionne en effet à la perfection. Mais c’est uniquement de la mathématique. Ce que je dénonce, c’est l’installation de la physique dans une sorte de no man’s land entre le réel et l’imaginaire dont la théorie des quarks est un parfait exemple.
Oui l'imaginaire, mais avec une assise expérimentale tout de même. Aucune théorie ne saurait être établie de cette façon sans être en accord avec l'expérience.
jean-jacques micalef a écrit :On dit qu’il « existe » des sous ensembles d’une particule mais qu’on ne pourra jamais montrer, surtout avec la théorie du confinement et qu’il y aurait du gluon entre pour les maintenir. Dés qu’on dit « mais c’est inconcevable » on répond « oui, c’est mathématique, vous ne pouvez pas comprendre à partir d’un autre langage
Les quarks ont une existence, il y a beaucoup de preuves expérimentales. Ne crois pas que les choses sont parachutées comme ça.
jean-jacques micalef a écrit :« Pour l’heure, on ne sait pas ce qu’est une charge, qu’elle en sont les modalités mécaniques de production ( l’origine etc) et on prétend qu’elle peut être fractionnée !
Explique la charge électrique mécaniquement, et surtout explique comment elle peut être quantifiée.
jean-jacques micalef a écrit :Je ne pense pas une seconde qu’il puisse exister des sous parties à une particule que je considère (pour de bonnes raisons) totalement homogène quant à sa substance (qu’elle est sous forme particulière de goutte d’eau, ce qui pourrait expliquer le résultat obtenu lors d’expériences de diffusion).
Tu pourras essayer de constester les données expérimentales accumulées depuis près de 40 ans sur les collisions de hadrons.
jean-jacques micalef a écrit :J’ai également de bonnes raisons de penser qu’une charge est indivisible car elle est liée aux propriétés et à l’existence même des particules.. Alors, qu’on fasse de belles matrices, que des produits d’expériences puissent être classés dedans, qu’elles servent dans certains cas à la prévision, cela ne me gène pas. Mais qu’on ne les assortissent pas d’explications qui ne peuvent avoir aucun coefficient de vérité dans le réel : toutes ces mathématiques demandent en effet à être interprétées en termes rationnels et mécaniques. Or ce n’est pas le souci des physiciens qui n’ont qu’une obsession : produire de la mathématique toujours et encore car c’est le seul langage qui légitime un discours en science.
Bien sûr. Explique moi pourquoi une charge électrique doit être un multiple entier de e (charge de l'électron).
jean-jacques micalef a écrit :je ne comprends pas fonder le mouvement...
Ma démarche est différente de celle d’Einstein. Il a posé les conditions de la MESURE du mouvement, j’essaie de poser les CONDITIONS A PRIORI du mouvement. Il faut travailler sur le concept de mouvement avant de pouvoir le mesurer. Cela explique que je n’ai pas à utiliser des mathématiques mais une approche logique et rationnelle des phénomènes MECANIQUES, ce qui perturbe pas mal de physiciens. Je me rapprocherais plutôt de Newton et de ses principia mathématica qui pose des axiomes et des définitions des lois du mouvement. Il faut relire Newton le fondateur de la physique classique et on s’aperçoit que ses définitions fonctionnent pour certaines encore aujourd’hui ( définition II : la vis insita est la force de résistance par laquelle tout corps…persévère en son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme). Donc, il n’y a pas de physique sans un travail de définition de ses concepts et c’est là tout mon propos. Mais je n’ai pas d’équation particulière à proposer puisque Einstein les a toutes trouvées.
Ah tu es un nouveau Einstein !! (sinon pour les définitions tu penses que les physiciens s'amusent à poser des équations tombées du ciel ?).
jean-jacques micalef a écrit :La théorie d’Einstein a eu pour effet de faire disparaître la gravitation dans les champs, comme force spécifique ( je dis bien comme force et non comme phénomène puisque c’est l’espace temps qui est CAUSE désormais) . On a donc cesser de se poser la question fondamentale : quelle est la cause mécanique de la gravitation ?
Bah si c'est la courbure.
jean-jacques micalef a écrit :Or, c’est la réponse à cette question qui m’intéresse par-dessus tout. Je me fiche pas mal de mesurer la gravitation avec une théorie ou une autre, je veux savoir POURQUOI cela fonctionne, quel est le procédé mécanique à l’origine de l’attraction, pourquoi un corps attire un autre à distance et qui ne relève pas, du moins directement, de l’électromagnétisme.
Pourquoi un corps chargé positivement attire un corps chargé négativement et repousse un corps chargé positivement ?
jean-jacques micalef a écrit :Alors tu comprendras que la théories des bosons d’échange qui sont émis et toute la théorie des interactions d’ailleurs pour expliquer le mécanisme des différentes forces me laissent de marbre car elles n’ont strictement aucune fonctionnalité du point de vue mécanique.
Que dis-tu d'interaction par échange d'impulsion, par l'intermédiaire de bosons vecteurs ?
jean-jacques micalef a écrit :C’est beau mathématiquement, certainement juste, mais dés qu’on essaie de voir comment ça fonctionne, c’est la panique, du total pipo, du pur imaginaire..Ainsi, la théorie de la grande unification « fond » ensemble FG,FN,FF et FEM alors même que leurs modalités de fonctionnement, l’origine de ces différentes foces n’est pas expliqué. Les physiciens se sont laissés complètement embobinés par les mathématiciens aux point de perdre leur spécificité qui conceptualiser une science du réel, la mécanique.
Entièrement faux, je viens de te donner une description plus profonde d'une force grâce à la mécanique quantique.
jean-jacques micalef a écrit :Il faut en effet s’interroger sur le statut étrange de l’espace « évidé » par Einstein après l’expérience de Michelson et Morley et qu’on ne cesse de remplir de particules virtuelles ( voilà encore un troublant concept relevant du semi- réel dont je parlais) et qui possède même une énergie ( la plus basse certes mais énergie quand même ) Comment un vide vide peut-il produire des effets ?
Mais ce n'est pas du pipot, regarde l'effet Casimir !! Ca a une réalité physique.
jean-jacques micalef a écrit :Et dispenser une énergie ? Il faut donc l’analyser comme un objet physique possédant des propriétés mais qui ne peuvent être celles de la matière ( c’est ce qu’on croyait du temps de Michelson, ce vent d’éther).
Mais penser un espace-plein, c’est s’attaquer au plus grand tabou de la physique terrorisée à l’idée de revenir à l’éther qui relève de la préhistoire des sciences ( le temps des lampes à huile et de la navigation à voile). Donc, il se trouve ici un enjeu capital mais aussi une impossibilité assez radicale à l’heure actuelle de faire « bouger les lignes « ..
C'est quoi un espace plein ?
jean-jacques micalef a écrit :Une théorie du mouvement est contrainte de constater qu’une mouvement illimité ne peut relever de « l’ordre naturel du cosmos » et qu’il doit donc exister un phénomène physique qui rend impossible cette vitesse illimitée ( et ce n’est pas l’explication d’Einstein sur la masse relative).
C'est quoi un mouvement illimité ?
jean-jacques micalef a écrit :De même, il faut définir à partir de quand il y a mouvement et il ne saurait y avoir une énergie infiniment petite actionnant un mouvement infiniment lent, ce qui ne permettrait plus de distinguer mouvement et repos. Ce premier mouvement le moins rapide possible ne peut être initié que par une énergie la plus petite possible ce qui suppose une masse la moins élevée possible ( il existe une limite inférieure à une masse, mais c’est une autre question)
Bah non il suffit d'appliquer une force à un corps très massif de là tu obtiens un mouvement (en fait une accélération très petite). Bon sinon tu racontes n'importe quoi là.
jean-jacques micalef a écrit :qui passera donc de l’état de repos absolu - celui qui précède donc le mouvement le plus lent possible - à l’état de mouvement - L ’ETAT DE REPOS ABSOLU EST DONC NECESSAIRE POUR DEFINIR LE PREMIER MOUVEMENT. Reste donc à trouver dans le réel de la nature l’objet qui possède tout à la fois l’énergie et la masse minimales et qui se trouve, avant d’être mis en mouvement, à l’état de repos absolu. ( car il ne saurait pas y avoir de définition a priori du mouvement purement abstraite qui ne trouverait pas sa justification dans le fonctionnement des objets du réel).
Et comment tu détermines qu'un objet est au repos absolu ?
(les concepts de relativité du mouvement acquis depuis Galilée ne sont pas assurés, et tu veux contester la relativité d'Einstein en citant Newton, alors que tu n'en comprends pas un mot
jean-jacques micalef a écrit :Il faut cependant poser la limite de la vitesse comme une condition première à la définition du mouvement : elle ne peut qu’être identique selon tous les référentiels car autrement il n’y aurait pas de vitesse limite, celle-ci serait variable à l’infini. Le fait qu’elle soit identique dans tous les référentiels, c’est bien là la preuve qu’elle est limite et invariable.
bah c'est le postulat de base...
jean-jacques micalef a écrit :Le raisonnement est en effet un peu différent. La vitesse limite n’est pas un postulat mais un loi fondamentale par laquelle l’Univers peut être et devenir. ( ici, je raisonne comme Kant ,quelles sont les conditions a priori de l’être et du devenir de l’univers)
Tu pourras citer qui tu veux, mais un raisonnement bancal le restera.
jean-jacques micalef a écrit :Certes, mais la masse nulle du photon sert d’argument décisif à Einstein pour expliquer qu’il est le seul à aller à C. Dés lors, on peut émettre des doutes sur ce type d’explications..et chercher ailleurs.
Tu peux chercher alors.
jean-jacques micalef a écrit :No problème, c’est la base de la relativité, je n’avais pas compris ta formulation condensée.
Mais pour l’espace absolu je me demande si on ne peut pas mesurer la vitesse relative de la Terre par rapport aux rayonnements fossiles dont l’énergie ne devrait pas être la même dans un sens et dans l’autre ( c’est vraiment une question et non une affirmation et j’aimerais bien avoir la réponse)
Il faut chercher du côté de la forme didripolaire du rayonnement fossile. Je suppose que tu as lu ça quelque part.

jean-jacques micalef a écrit :Pour ce qui concerne le temps, celui-ci est un étalon conventionnel et donc posé comme invariable dont la définition dépend du lieu pris comme référence et des conditions de la mesure. Il est évident que si les conditions de la mesure varient ( si on met en mouvement l’instrument de mesure lui-même) alors il y aura une différence. La variabilité du temps est une tromperie d’Einstein dont on a atteint l’apothéose avec l’histoire science-fictionneste des jumeaux.
Une phrase et son contraire.
Tu trolles non ?
jean-jacques micalef a écrit :Si on construit arbitrairement un étalon, c’est bien pour mesurer ensuite les variations de celui-ci dans des conditions d’expérience différentes.
non un étalon est supposé ne pas changer.
jean-jacques micalef a écrit :C’est la même chose de dire que la masse varie selon les différents champs de gravitationmais mais que lamasse inerte-étalon reste invariable. Il y a là un flou de la relativité qui disparaît bien évidemment dans les mathématiques..Il y a donc bien un temps conventionnel absolu et une relativité de la mesure de celui-ci à partir des variations enregistrées par l’appareil de mesure..
n'importe quoi tu as lu de mauvaises vulgarisations, ou bien tu les as mal assimilées.
jean-jacques micalef a écrit :A mon sens, on devrait pouvoir mesurer la vitesse d’un corps uniquement relativement à un photon ( et donc pas de vitesse relative entre deux mobiles). Si on va à une vitesse proche de C, on devrait pouvoir mesurer le temps que met un photon pour parcourir la longueur d’un vaisseau spatial et donc avoir la vitesse de celui-ci.
bah le photon mettra un temps L:c pour parcourir le vaisseau où L est la longueur du vaisseau.
jean-jacques micalef a écrit :Mais je pensais que la relativité avait intégré cette hypothèse. Dans ce cas, l’augmentation relative de masse du vaisseau se mesure par rapport au photon. Mais comme le photon n’a pas de masse, cela pose problème. J’aimerais bien avoir ton avis sur ce problème comme sur la possibilité de la mesure relative au photon.
Je ne comprends pas ce paragraphe.