Réflexion et questionnement sur la structure intime de l'univers
Publié : 03/07/2009 - 20:27:00
Bonjour à tous,
Je vais me présenter ici n'ayant pas trouvé de section consacrée aux présentations.
Je suis un ingénieur diplômé de l'IPSA ayant choisi la Conception des Systèmes Spatiaux pour spécialité. Je travaille depuis 2 ans en Allemagne sur le projet A350 XWB. J'ai notamment participé à l'étude du positionnement et de la fixation des conduits d'aérations, à la conception d'un modèle numérique auto-adaptatif pour concevoir les lices (stringers en anglais) de la section avant de l'appareil, ainsi que l'édification d'un document de bonnes pratiques pour la conception du fuselage et l'utilisation du logiciel de simulation CATIA V5.
Mon objectif est à terme d'enter dans la propulsion spatiale et de concevoir les moteurs de demain (tout un programme...) avec pourquoi pas le project Ariane 6.
Venons en maintenant au(x) sujet(s) qui m'intéresse(nt).
Les nombreuses observations de l'univers ainsi que du fond diffus du rayonnement cosmique, nous ont permis de conjecturer que l'Univers, bien qu'aujourd'hui trop vaste pour être observé dans sa globalité depuis un seul endroit, connait un phénomène d'expansion continue et d'ailleurs en accéleration constante (au point qu'un scénario de destructuration de la matière ordinaire, dit baryonique, ait été imaginé).
Autrement dit, même si on ne peut en avoir la preuve formelle (* j'y reviendrai), on imagine que le phénomène a eu un point de départ où la matière et l'espace étaient concentrés en un seul point, d'ailleurs même le temps est censé avoir commencé à s'écouler à partir du gonflement originel. De sorte que l'univers entier était de dimension nulle. Cette explication qui a le mérite de la simplicité ("Si on remonte dans le temps, l'expansion de l'univers provient fatalement d'un seul endroit) permet aussi de laisser supposer que les lois physiques que nous connaissons sur Terre sont les mêmes dans tout l'univers, elles sont alors justement qualifiées d'Universelles. En effet, le mélange originel unique fait que les particules ont toute la même histoire et donc ont toutes adoptés les mêmes comportements au moment où les conditions ont été possibles, ce qui, avouons-le, est relativement pratique. D'autant qu'aucune observation ne laisse présager qu'il y ait eu plusieurs "sources". C'est à dire que tous les super-amas de matière que l'on voit se déplacer ont tendance à s'écarter, et non à se croiser. D'ailleurs il n'y a pas de direction priviligiée à cette fuite dans l'espace. Autrement, on pourrait supputer la présence d'un corps extrêment attractif antérieur à notre propre début. Mais ça n'est pas le cas.
* Les données ne sont disponibles qu'à partir du moment où de la lumière a été émise (enfin quid des neutrinos antérieurs à ce moment qui ne devaient pas être autant contraints par la densité matérielle que ne l'étaient les photons... Domage qu'aucun instrument actuel ne puisse réellement les utiliser). Autrement dit, on spécule qu'avant ce moment, il n'y a pas eu une densité de début en limite maximale qui autoriserait à penser à un précédent Big Crunch (Si on prenait cette hypohtèse au sérieux, l'univers aurait eu une sphère de rayon minimal et aurait regonglé aprés avoir atteint cette limite physique. Ce qu'il y a de fascinant avec cette hypothèse, c'est qu'alors la matière n'aurait pas eu l'instant de mélange initial total et donc que la partie de la matière placé à l'extrémité aurait des lois différentes, celle du précédent univers... matière noire..? et Donc cela expliquerait les différences infimes de masse des grumaux primordiaux...).
Bref...
L'état actuel des connaissances est centré sur la structure de la matière que l'on arrive à analyser par le biais de la lumière ou des propriétes de champs de la matière, comme les champs gravitationnels ou magnétiques. Pour ce qui est de la structure intime de l'espace, rien n'est vraiment défini :
Si je récapitule nos connaissance sur l'Univers, celui-ci est "apparu" du néant et n'a cessé depuis de gonfler. Et quand je dis néant cela ne veut pas dire le vide physique mais le "rien", où même l'espace n'existait pas. L'univers n'est pas seulement la matière, l'énergie et le temps mais aussi et fondamentalement l'espace qui le compose. La limite de l'univers au néant, c'est son espace.
On a montré par ailleurs, que la matière agit sur la trame de l'espace. Elle le courbe... De même, elle ralentit l'écoulement du temps. Et qu'en définitive la matière, c'est de l'énergie auto-structurée. Ce qui explique que des particules dotées de fantastique vitesse de déplacement (dont d'importante quantité d'énergie) voit aussi l'écoulement du temps ralentir, jusqu'à geler). De sorte que finalement le temps pouvait être compris comme une "liberté dimensionnelle" par rapport à l'inertie.
Par ailleurs, les découvertes les plus récentes ont montré l'existence d'entités suffisament denses et massives pour que l'espace se recourbe sur lui même. On parle souvent de déchirure de l'espace-temps et de Trous Noirs. Je pense que cette image de déchirure n'est pas juste. À mon avis, Il serait plus vraisemblable de parler d'un extrème repliement de l'espace où la matière avalée est alors coincé dans ce repliement (ce qui éviterait de penser à un espace de dimensions négatives ou même d'espace dans l'espace). Pour donner une image en 2D, si on prend un tissu et qu'on le plie, un objet se trouvant dans la pliure se retrouve alors coincé... Avec les "Trous Noirs" la pliure est dynamique...
Revenons à nos moutons... L'espace est donc une chose qui "s'étend" depuis 13 Milliard d'années. La question est alors : De quoi est fait l'espace ? Est- ce un support de la matière ? Est-ce quelque chose d'unique ou de de discret (qu'on peut compter en unité fondamentale) ? Est-ce l'origine de l'énergie ou l'énergie est-elle son origine ? Puisque la matière peut courber l'espace, celui-ci a-t-il des propriétés élastiques comme on en donne au temps ? Quel est alors le taux, s'il existe, avant la rupture ?
En définitive, qu'est-ce que l'espace ?
En dernière remarque, je constate que si le temps doit s'arrêter dans les conditions citées plus haut, il en est, de manière similaire, de même pour l'espace. je veux dire par là que si l'écoulement du temps est ralenti lorsque de la matière est présente, alors logiquement l'expansion de l'espace aussi est freinée...
Je vais me présenter ici n'ayant pas trouvé de section consacrée aux présentations.
Je suis un ingénieur diplômé de l'IPSA ayant choisi la Conception des Systèmes Spatiaux pour spécialité. Je travaille depuis 2 ans en Allemagne sur le projet A350 XWB. J'ai notamment participé à l'étude du positionnement et de la fixation des conduits d'aérations, à la conception d'un modèle numérique auto-adaptatif pour concevoir les lices (stringers en anglais) de la section avant de l'appareil, ainsi que l'édification d'un document de bonnes pratiques pour la conception du fuselage et l'utilisation du logiciel de simulation CATIA V5.
Mon objectif est à terme d'enter dans la propulsion spatiale et de concevoir les moteurs de demain (tout un programme...) avec pourquoi pas le project Ariane 6.
Venons en maintenant au(x) sujet(s) qui m'intéresse(nt).
Les nombreuses observations de l'univers ainsi que du fond diffus du rayonnement cosmique, nous ont permis de conjecturer que l'Univers, bien qu'aujourd'hui trop vaste pour être observé dans sa globalité depuis un seul endroit, connait un phénomène d'expansion continue et d'ailleurs en accéleration constante (au point qu'un scénario de destructuration de la matière ordinaire, dit baryonique, ait été imaginé).
Autrement dit, même si on ne peut en avoir la preuve formelle (* j'y reviendrai), on imagine que le phénomène a eu un point de départ où la matière et l'espace étaient concentrés en un seul point, d'ailleurs même le temps est censé avoir commencé à s'écouler à partir du gonflement originel. De sorte que l'univers entier était de dimension nulle. Cette explication qui a le mérite de la simplicité ("Si on remonte dans le temps, l'expansion de l'univers provient fatalement d'un seul endroit) permet aussi de laisser supposer que les lois physiques que nous connaissons sur Terre sont les mêmes dans tout l'univers, elles sont alors justement qualifiées d'Universelles. En effet, le mélange originel unique fait que les particules ont toute la même histoire et donc ont toutes adoptés les mêmes comportements au moment où les conditions ont été possibles, ce qui, avouons-le, est relativement pratique. D'autant qu'aucune observation ne laisse présager qu'il y ait eu plusieurs "sources". C'est à dire que tous les super-amas de matière que l'on voit se déplacer ont tendance à s'écarter, et non à se croiser. D'ailleurs il n'y a pas de direction priviligiée à cette fuite dans l'espace. Autrement, on pourrait supputer la présence d'un corps extrêment attractif antérieur à notre propre début. Mais ça n'est pas le cas.
* Les données ne sont disponibles qu'à partir du moment où de la lumière a été émise (enfin quid des neutrinos antérieurs à ce moment qui ne devaient pas être autant contraints par la densité matérielle que ne l'étaient les photons... Domage qu'aucun instrument actuel ne puisse réellement les utiliser). Autrement dit, on spécule qu'avant ce moment, il n'y a pas eu une densité de début en limite maximale qui autoriserait à penser à un précédent Big Crunch (Si on prenait cette hypohtèse au sérieux, l'univers aurait eu une sphère de rayon minimal et aurait regonglé aprés avoir atteint cette limite physique. Ce qu'il y a de fascinant avec cette hypothèse, c'est qu'alors la matière n'aurait pas eu l'instant de mélange initial total et donc que la partie de la matière placé à l'extrémité aurait des lois différentes, celle du précédent univers... matière noire..? et Donc cela expliquerait les différences infimes de masse des grumaux primordiaux...).
Bref...
L'état actuel des connaissances est centré sur la structure de la matière que l'on arrive à analyser par le biais de la lumière ou des propriétes de champs de la matière, comme les champs gravitationnels ou magnétiques. Pour ce qui est de la structure intime de l'espace, rien n'est vraiment défini :
Si je récapitule nos connaissance sur l'Univers, celui-ci est "apparu" du néant et n'a cessé depuis de gonfler. Et quand je dis néant cela ne veut pas dire le vide physique mais le "rien", où même l'espace n'existait pas. L'univers n'est pas seulement la matière, l'énergie et le temps mais aussi et fondamentalement l'espace qui le compose. La limite de l'univers au néant, c'est son espace.
On a montré par ailleurs, que la matière agit sur la trame de l'espace. Elle le courbe... De même, elle ralentit l'écoulement du temps. Et qu'en définitive la matière, c'est de l'énergie auto-structurée. Ce qui explique que des particules dotées de fantastique vitesse de déplacement (dont d'importante quantité d'énergie) voit aussi l'écoulement du temps ralentir, jusqu'à geler). De sorte que finalement le temps pouvait être compris comme une "liberté dimensionnelle" par rapport à l'inertie.
Par ailleurs, les découvertes les plus récentes ont montré l'existence d'entités suffisament denses et massives pour que l'espace se recourbe sur lui même. On parle souvent de déchirure de l'espace-temps et de Trous Noirs. Je pense que cette image de déchirure n'est pas juste. À mon avis, Il serait plus vraisemblable de parler d'un extrème repliement de l'espace où la matière avalée est alors coincé dans ce repliement (ce qui éviterait de penser à un espace de dimensions négatives ou même d'espace dans l'espace). Pour donner une image en 2D, si on prend un tissu et qu'on le plie, un objet se trouvant dans la pliure se retrouve alors coincé... Avec les "Trous Noirs" la pliure est dynamique...
Revenons à nos moutons... L'espace est donc une chose qui "s'étend" depuis 13 Milliard d'années. La question est alors : De quoi est fait l'espace ? Est- ce un support de la matière ? Est-ce quelque chose d'unique ou de de discret (qu'on peut compter en unité fondamentale) ? Est-ce l'origine de l'énergie ou l'énergie est-elle son origine ? Puisque la matière peut courber l'espace, celui-ci a-t-il des propriétés élastiques comme on en donne au temps ? Quel est alors le taux, s'il existe, avant la rupture ?
En définitive, qu'est-ce que l'espace ?
En dernière remarque, je constate que si le temps doit s'arrêter dans les conditions citées plus haut, il en est, de manière similaire, de même pour l'espace. je veux dire par là que si l'écoulement du temps est ralenti lorsque de la matière est présente, alors logiquement l'expansion de l'espace aussi est freinée...