hypothèse espace temps

La physique de l'Univers...

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capo dies
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hypothèse espace temps

Message par capo dies » 08/04/2015 - 14:36:17

Bonjour, j'ai une hypothèse, mais vu qu'on m'a volé ma malette avec mes notes, je poste ici le résumé que j'en ai fait sur quelques pages. C'est écrit à l'affirmatif, mais évidemment vous pouvez le mettre mentalement au conditionnel.

L’espace
L’espace tridimensionnel est une illusion de notre cerveau. C’est une illusion optique qui provient du fait qu’on a 2 yeux, offrant deux images légèrement décalées d’un plan, dont la perspective diffère.
Si on considère que tout l’univers, c’est-à-dire que tout qui y est contenu, n’est qu’un plan bidimensionnel (L’univers plat est généralement projeté comme un plan qui s’étend horizontalement (à se demander si en-dehors de l’univers il n’y a pas d’espace, où s’étendra ce plan donc?), tandis que dans ce cas-ci le plan est vertical), si on le bascule, cet univers se présente comme une ligne (le fil du temps ?). Or si l’univers comprend tout, est tout l’espace (en-dehors de cet univers l’espace est inexistant, ou du moins c’est un concept qui ne s’applique plus) et ce tout se résume ainsi qu’à une ligne, si on la tourne de 90° sur un plan horizontale cela n’est plus qu’un point, une singularité sans extension.
On pourrait donc dire que la 3e dimension traditionnelle n’est qu’un espace virtuel (R3) qui est en réalité un espace plane (R2), un espace linéaire (R1), un espace sans extensions (R0), soit une singularité. De fait, la 1e dimension est à rayon 0, la 2e dimension à rayon 1 et la 3e dimension à rayon 2. L’espace tridimensionnel en profondeur à rayon 3 correspondrait donc à la 4e dimension.
Optiquement, le monde se présente comme une pincushion distortion (distorsion en coussinet), comme si on regarderait à travers une lentille optique : on voit toujours l’horizon au-dessus de nous. Même si on est sur un point culminant. De même si on regarde dans un rétroviseur, il est très difficile de distinguer si la route derrière nous descend ou monte, car de fait elle semble toujours remonter. C’est comme si le monde s’envelopperait autour de nous, plutôt que de se déployer telle qu’on devrait se l’attendre d’un espace en extension.

Le temps : la deuxième dimension de l’espace
Il est plus aisé de regarder les distances en termes temporelles qu’en termes spatiales. Une distance dépend donc de la vitesse que l’on prend pour la traverser. Ainsi, si on se déplace sur un kilomètre en marchant, cela a une longueur de 10 minutes par ex. Si on traverse cette même longueur spatiale en courant ou en prenant une voiture, cette distance temporelle devient chaque fois moindre. On pourrait dire que l’espace s’est contracté. La distance est donc un produit de la vitesse que l’on prend pour la parcourir. Plus on va vite, plus l’espace respectivement le temps se contracte. La limite se situant à la vitesse de la lumière, où tout l’univers s’est contracté. Un photon de ce point de vue se situe partout en même temps, respectivement il relie les extrémités ou plutôt se sont les extrémités qui se relient.
Un autre phénomène survient à la vitesse de la lumière, qui est que plus on s’en rapproche, plus on saute de grandes distances dans le temps, tel qu’à la vitesse de la lumière on arrive en un rien à la fin du temps.
Vu en termes d’ondes, plus l’espace se rétrécit plus doit augmenter la fréquence, le montant d’information contenue restant toujours le même(Fréquence plus élevée, plus d’information, fréquence plus basse, moins d’information. La fréquence se trouve en relation inverse à l’extension de l’onde). Réciproquement, plus l’espace se rétrécit, plus doit augmenter la vitesse, afin que l’équivalence d’extension (temporelle ?) soit maintenue.
Si on part du point de vue que l’espace n’est pas tridimensionnelle, mais bidimensionnelle, l’extension du monde qui est temporelle est comme une membrane que l’on pose sur les objets, tel un hologramme, leur distance n’étant pas une distance au sens propre, mais des durées différentes de distance temporelle. Visuellement on peut se le représenter ainsi qu’un objet qui semble éloigné de 5 cm n’est pas plus proche (ou plus loin) qu’un objet se situant à 1 km, mais la différence de distance ne provient que d’un ralentissement respectivement d’une accélération du temps.

La 2e dimension : une matrice où les choses se reflètent les unes dans les autres
La deuxième dimension est la projection d’une matrice, une singularité d’information, où les entités la composant ne font sens que les uns par rapport aux autres. Ainsi on ne parle plus d’objets, mais de moments, un moment n’étant évidemment défini que par rapport à un autre moment. C’est un tableau où les entités ne sont que phénoménologiquement délimitées en tant qu’unités respectivement identités. Si on enlève le concept de sujet, ce qui reste c’est la globalité de cet espace vectoriel ou cette matrice. Un déplacement d’un objet n’est ainsi qu’un changement matriciel de l’espace en question. Ce n’est pas ainsi l’objet qui s’est déplacé, mais l’espace en question qui a changé. C’est telles des pixels qui apparaissent et disparaissent, au fur et à mesure du déplacement de l’objet, mais aussi lors de l’immobilité de l’objet sur un arrière-plan qui se modifie. Les éléments d’un espace ne sont pas différenciés respectivement individualisés. C’est seulement par le biais de la constance de l’objet (une donnée phénoménologique de notre appareil psychique) que ce changement apparaît comme le mouvement d’une entité, d’une Gestalt. Ainsi quand on tourne la main, c’est une autre image qui se présente à nous, mais par la constance de l’objet, cette autre image nous apparaît comme la même main, simplement perçue d’un angle différent.
La matière est une constellation spatiale du temps qui ralentit, pour traverser cet espace on prend plus de temps, le temps y est plus dense.

Inversion du mouvement et du temps
L’univers qui n’est qu’une singularité est paradoxalement perçu comme un espace qui est en expansion. Or, cette expansion impliquerait un agrandissement, qui de fait n’est pas possible vu que l’univers est contenu dans ses limites. De fait il tombe en soi, il devient de plus en plus petit, ce qui dans le cas d’une singularité est une ~impansion, tel un trou noir où tout tombe vers l’intérieur, une expansion inversée, une expansion négative. L’équation ei?=-1 n’implique rien d’autre que cela.
Si on regarde le temps de manière spatiale, le futur se situe avant le passé, on va vers le futur en laissant le passé derrière soi. Le temps potentiel du futur est à chaque instant transformé en temps fixé du passé, le futur précède le passé. C’est que le temps va dans une direction, la lumière dans l’autre. Ils sont tels deux forces poussant dans deux sens opposés. (mouvement de friction ou d’interaction par le biais duquel naissent les éléments, la matière etc.…?)

Phénoménologie
L’espace en tant que telle, comme profondeur se résume à une illusion optique. C’est la représentation phénoménologique du temps, la manière qu’a le cerveau de le traduire, le conceptualiser. D’un point de vue évolutionnaire, l’aire visuelle dans le cerveau s’est développée assez tard pour différencier la droite et la gauche. Pour beaucoup d’animaux, il n’y a que les directions devant–derrière et haut-bas, ce qui correspond à deux dimensions phénoménologiques, deux degrés de liberté, alors que l’homme vit dans trois dimensions phénoménologiques, ce qui lui permet évidemment de se positionner et donc de se délimiter beaucoup mieux en tant qu’identité dans l’espace.
Un être dans un espace bidimensionnelle ne percevrait le monde pas nécessairement comme une ligne, mais plutôt comme un écran dans lequel il se perçoit immergé. Même psychologiquement, il est extrêmement difficile de s’imaginer par exemple une vague en 3 dimensions, dans la profondeur de son extension. Cette vague se dessine plutôt devant l’œil interne telle une image dessinée sur une feuille de papier, qu’apparemment tridimensionnelle.
La recherche de sens de l’homme est une traduction psychologique à la base de laquelle est la perception phénoménologique du sens du temps, qu’il vit comme une direction dans l’espace. L’homme vit dans un monde qui a une direction temporelle, mais ce monde est perçu spatialement. Bien qu’il soit sous-tendu par ce sens, il apparaît comme stable et fixe, discrépance qui produit un malaise tel un vertige, dont l’issue est la quête du sens. Le sens c’est quelque chose vers lequel on tend, une chose émergeant d’une autre, dans une filiation de causalité apparente, la constance de l’objet reliant les unes aux autres, leur donnant une unité, une identité. Or, la notion d’identité est, tel le temps et l’espace, un a priori de l’entendement humain, des prédonnées qu’imposent à lui son appareil cognitivo-sensoriel.
Chaque conscience voit tout ce qu’il y a dans l’horizon qui l’entoure. C’est tel des univers multiples qui existent parallèlement et peuvent entrer en interaction. De ce point de vue comme Einstein disait qu’il ne voulait pas croire en la physique quantique, car il préférait croire que la lune existerait même quand il ne la regarde pas. Or, dans ce cas-ci elle n’existe effectivement pas quand on ne la voit pas ou quand on lui tourne le dos. On pourrait donc dire qu’à la base de l’univers, il y a la conscience.

Conclusion
En résumé, ce que je dis donc, c’est que l’espace est inexistant et que c’est en réalité une transcription phénoménologique du temps, ce dernier revenant in fine à une singularité informationnelle, qui au moment même qu’elle apparaît, a déjà disparu. C’est telle une brèche dans l’infini. Après tout ce qui nous apparaît comme une longue durée, telle une année ou un siècle, est à relativiser quand on le regarde du point de vue de l’arbre, de la roche en mouvement ou de la vie d’une étoile. C’est toute la relativité du temps.

Victor
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Re: hypothèse espace temps

Message par Victor » 08/04/2015 - 17:39:03

Je rigole vous raisonnez comme un projectionniste de cinéma, j'ai une vision monoculaire et pour juger une distance je me déplace à gauche ou à droite pour apprécier le relief... Sinon toute votre théorie, elle ne tient pas la route, si au minimum vous parliez d'hologrammes... Des gens plus sérieux que vous, ils parlent d'univers hologrammes, à savoir que pour les autres sens, je constate que le tact, les odeurs, le goût cela échappe totalement à notre réalité visuelles et sonore, celle qui est sur les écrans que cela soient ordinateur, Portable, Télévision... Vous êtes tout au plus, un mauvais scénariste de Science-Fiction
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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