En fait j'avais déjà cherché, et lu en 2, 10 et 40 lignes.
[email protected] a écrit :Je me suis peut être un peu mal expliqué dans l'article. Et du coup si le paradoxe de Fermi postule que il y a une probabilité pas négligeable que la vie existe sur une planète, alors effectivement ce que je dis ne fait pas parti du paradoxe de fermi, puisque je suppose qu'il est possible que la probabilité que la vie existe sur une planète soit tellement négageable que nous ne devrions exister dans notre univers.
En fait tu ne peux pas raisonner en terme de probabilité sur un seul événement.
Par exemple, il y a 1/10^9 chance de gagner au loto. Que dirais-tu à quelqu'un qui ne joue qu'une fois et qui a gagné ?
Même si dans l'équation de Drake on ne sait pas quantifier le dénominateur, et bien, même s'il se produit quelque chose (sur notre planète), on ne peut pas dire que le résultat fasse 1.
Il peut très bien valoir 10, 100 ou moins 0.1, 0.01 ou bien plus ou bien moins, mais il est possible que ça arrive une fois ou plus. Encore une fois, en probabilité, tu peux rien dire, tu peux juste dire que si tu fais l'expérience un certain nombre de fois, la tendance vaut le chiffre que tu as trouvé, mais il y a des écart-types.
Le plus simple est le lancement de dé. 1/6 d'obtenir un 6, mais... si tu obtiens 3 ou 4 6 de suite... ça fait partie des fluctuations statistiques.
Donc ça c'est une critique par rapport à ton graphie qui postule que l'on ait pile 1.
[email protected] a écrit :En fait je vois deux possibilités explicant que apparemment nous soyons seuls dans l'univers:
_Soit on est plusieurs mais on ne le sait pas encore.
_Soit on est vraiment seul mais il existe des nombreux univers parallèles, ce qui permet d'expliquer que nous soyons vraiment seul dans notre univers, mais à plusieurs dans tout les univers parallèles.
Je ne sais pas si j'arrive à être assez clair.
La première éventualité me va.
La deuxième conclut trop vite, soit on est vraiment seul, mais le fait d'augmenter le nombre de possibilités ne changent en rien que le paradoxe de Fermi reste un paradoxe, puisqu'en rajoutant des planètes dans d'autres univers, tu ne changes pas le nombre de planètes dans notre univers, et donc tu n'expliques en rien pourquoi on ne voit pas d'autre civilisation. Je ne suis pas sûr que tu aies vraiment bien saisi le sens de ce paradoxe.
Qu'il y ait des univers parallèles ou non ne change rien à l'affaire.
Je pense qu'il y a encore d'autres possibilités (on peut nuancer un peu mieux) :
- Soit nous ne sommes pas seuls, mais...
** les autres civilisations ne nous sont pas contemporaines. Dans ce cas ou bien on est la première civilisation avancée, ou bien on est une des civilisations avancées, et dans ce cas, on n'en voit pas d'autres parce qu'il y a une barrière (le voyage intersidéral par exemple) qui ne permet pas à des civilisations de se rencontrer.
- Soit nous ne sommes pas seuls, et les civilisations nous sont contemporaines, mais tellement éloignées de nous que l'on ne peut pas communiquer avec eux, et ça serait une question de temps. A moins que l'on disparaisse avant de pouvoir capter le moindre signal (ça rejoint aussi l'explication **).
- Soit nous ne sommes pas seuls, et ils sont déjà venus nous visiter, mais notre technologie est si rudimentaire, que l'on ne sait pas le voir
Ton deuxième point avec les univers parallèles n'apportent pas d'explication je trouve
edit : c'est comme si tu disais dans mon filet de pêche je ne comprends pas pourquoi il n'y a qu'un seul poisson capturé. Pourtant mon filet est tellement immense (nombre de planètes), même s'il y a peu de poisson dans l'océan (probabilité d'apparition de la vie), et bien je ne comprends pas pourquoi j'en ai attrapé qu'un seul, même si mon filet est vraiment immense.
L'explication c'est qu'il y a d'autres océans, avec d'autres filets de pêche et eux aussi capturent qu'un seul poisson.
En fait... ton explication ne marche pas, parce que le paradoxe concerne que cet océan, où on ne comprend pas, qu'avec un trop gros filet, on n'a qu'un seul poisson, il n'y a pas lieu d'aller chercher les autres océans, puisque c'est hors scope.
(après on peut se dire que les mailles sont trop grandes [outil inadapté] ou qu'on ne pêche pas au bon endroit, bon après faut pas non plus pousser l'analogie trop loin).