La science est faite de doutes, de critique permanente, d'essais, d'erreurs, et d'avancées.
Quand Rajendra Pachauri, Président du GIEC, affirme sans sourciller que "la science a parlé" et que "le consensus a force de vérité", alors nous pouvons nous demander légitimement si l'éthique scientifique de base est respectée par les dirigeants du GIEC.
La démarche scientifique consiste, dans le champ d'étude du climat, à :
1° Observer
2° Comprendre les mécanismes du phénomène étudié et élaborer une théorie
3° Faire une modélisation numérique et la tester
Si les résultats de la modélisation ne sont pas conformes aux observations, alors la théorie et la modélisation sont à revoir. Or, que constatons-nous à propos des modèles du GIEC? Que leurs projections ne sont pas conformes aux observations, car:
- elles ne prévoient pas la stagnation des températures depuis 2001 (mesures satellitaires RSS, Gistemp, UAH et Hadcrut);
- elles ne prévoient pas le refroidissement relatif des océans (source : mesures des 3300 sondes océaniques ARGO)
- elles ne prévoient pas la stagnation du niveau des océans, depuis quelques années (après une montée de 1,8 mm/an au cours du 20ème sicècle).
Source : Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales LEGOS
- elles ne prévoient pas le gain de 1,7 millions de km2 de la mer de glace de l’Antarctique par rapport à la moyenne 1979-2000
(Source :
http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere ... .south.jpg)
- elles ne prévoient pas les cycles à peu près constants de la mer de glace arctique (avec une anomalie en 2007 et 2008, à la suite de vents du sud persistants)
Source :
http://www.ijis.iarc.uaf.edu/seaice/ext ... tent_L.png- elles ne prévoient pas le renforcement de l’épaisseur de glace arctique (campagne de mesures de l’Institut allemand Wegener (AWI))
- la signature des gaz à effet de serre CO2/CH4 (les points chauds des zones sub-tropicales), prévue comme une validation forte des modèles du GIEC, n'a jamais pu être observée par les ballons-sondes météo .
- la relation causale supposée entre le CO2 et la température est démentie par l'analyse fine des carottes de glace : durant les 500 000 dernières années, ce n'est jamais le CO2 qui a fait monter les températures, mais l'accroissement des températures qui a été suivie, avec un retard typique de 800 ans, par l'augmentation du taux de CO2. Pourquoi ce processus naturel aurait-il changé? Parce que telle est la volonté de l'ONU et de l'UNEP ?
Le GIEC a posé le postulat d'une relation causale CO2--> températures ainsi que le postulat du rôle pivot du CO2 dans le processus d'effet de serre (en limitant drastiquement l’influence de la vapeur d’eau). Dans les sciences de la Nature, on ne construit pas des modèles à partir de postulats non vérifiés par l'observation.
Et quand les modèles sont réfutés par les données d'observation, il faut revoir sa copie et revoir son postulat et ses hypothèses...