[News] Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la Terre
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[News] Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la Terre
Alerte rouge ! Six des neuf Limites planétaires sont désormais dépassées. Et l’agriculture industrielle porte une lourde responsabilité. C’est ce que rapporte l’équipe de scientifiques réunie autour de Johan Rockström, dans un article paru en septembre dernier.
Pour rappel, les limites planétaires sont des valeurs d’indicateurs de perturbation au-delà desquelles la dynamique du système Terre s’engage dans une dérive incontrôlable et irréversible qui compromet l’hab...
Re: [News] Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la Terre
Dommage qu'on ait pas la contraction avec de vrais agronomes pour équilibrer ce débat à charge. Sans aller loin dans la technique, il faut relever tous les non-sens et contrevérités de cet article. Par exemple : limiter les pertes d'azote en réduisant les doses donc les rendement ne tient pas. Les pertes sont dues à la différence entre apports et et utilisations, modulées par les stocks disponibles et non par la quantité en valeur absolue. L'agriculteur qui connait bien ses sols, son climat, son potentiel, ses reliquats... saura déterminer et apporter au plus juste la bonne dose d'azote au bon moment pour limiter les pertes. C'est aussi son intérêt financier que ce soit en bio ou en traditionnel. Cette opération sera plus facile avec de l'engrais chimique dont on métrise mieux les données et qui arrive sur la plante à la bonne date. Avec des apports organiques en bio ou non, c'est plus compliqué car les apports ne se font pas forcément au plus près de l'utilisation (en général des mois avant) et c'est la météo, pluviométrie, température, état de la végétation... qui pilotent le devenir, la décomposition et l'utilisation de ces apports organiques. Les pertes sont inévitablement plus importantes. Nul ne conteste maintenant que le bio difficile à conduire envoie dans les nappes plus de résidus azotés que le traditionnel bien conduit.
Autre remarque : les cultures de légumineuses en alternance ou en mélange ne sont qu'une solution très partielle pour enrichir un sol en azote. Elles produisent bien insuffisamment. L'azote qu'elles produisent ne se métrise pas mieux que les autres apports organiques. Et puis surtout, on ne peut pas les ramener trop souvent dans une rotation. C'est le b.a.-ba de l'agronomie. Il faut espacer au minimum 3 ans pour des légumineuses annuelles et jusqu'à 7 ans pour des luzernes.
Tout le raisonnement de cet article me semble bancal, plus doctrinal malheureusement que scientifique.
Autre remarque : les cultures de légumineuses en alternance ou en mélange ne sont qu'une solution très partielle pour enrichir un sol en azote. Elles produisent bien insuffisamment. L'azote qu'elles produisent ne se métrise pas mieux que les autres apports organiques. Et puis surtout, on ne peut pas les ramener trop souvent dans une rotation. C'est le b.a.-ba de l'agronomie. Il faut espacer au minimum 3 ans pour des légumineuses annuelles et jusqu'à 7 ans pour des luzernes.
Tout le raisonnement de cet article me semble bancal, plus doctrinal malheureusement que scientifique.