grande inondations
Modérateur : Modérateurs
Bon, mais nous ne sommes pas sur futura-sciences, et rien n'empêche d'avoir une approche pragmatique du phénomène sans tomber dans les bondieuseries, le mythe du déluge étant suffisament redondant au sein des diverses cultures de notre bonne vieille planète (parfois même comme mythe fondateur), pour que l'on puisse s'y intéresser du strict point de vue des sciences humaines (celles-ci étant les parents pauvres de ce forum, soit dit en passant).
Là, il ne s'agit hélas ni d'histoire ni de préhistoire, mais de proto-histoire, ce qui implique effectivement de faire parfois référence à des textes religieux ainsi que d'y mettre le nez dedans, car ce sont bien souvent les seules références dont nous disposons. On peut faire cela d'un strict point de vue ethnographique, sans être partisan et sans fanatisme.
Le mythe est suffisament implanté ne serait-ce que géographiquement (des Indiens Hopi à certaines tribus Mélanésiennes, en passant par la Grèce antique, le sous continent Indien, et bien sur, le bassin méditerranéen) pour que l'on puisse admettre l'hypothèse d'un évènement catastrophique qui aurait laissé des traces (avec une certaine constance) dans la mémoire collective.
A défaut de textes et de témoignages, on peut se tourner vers la paléoclimatologie.
Les évènements climatiques du tardi-glaciaire comme le Bolling-Allerod ont très bien pu générer de fortes précipitations sur de longues périodes, au cours desquelles la plupart de l'eau de la planète se trouvait soit sous forme liquide, soit en phase vapeur ( très peu de glace, donc).
D'un point de vue thermodynamique, ces interstades climatiques peuvent être considérés comme des transitions, des réajustement permettant le passage d'une ère climatique stable à une autre. On peut donc suspecter qu'il y ait eu des répliques, moins étendues dans le temps, suffisament courtes en particulier pour être perçues par les populations d'alors comme catastrophiques et non comme habituelles, courtes aussi par rapport à l'espérance de vie en vigueur en ces temps reculés.
Il faut noter toutefois que les chasseurs-ceuilleurs ont pu traverser le Bolling-Allerod sans trop broncher, relativement à l'abri dans leurs grottes qu'ils avaient l'habitude de fréquenter. Ils devaient donc être en mesure de pouvoir dénicher des endroits fossiles pour se mettre en sécurité en cas de fortes précipitations persistantes.
Il n'en irait pas de même pour des populations sédentarisées ou nomades ayant délaissé l'habitat troglodyte tout en étant passées au stade de l'agriculture ou du pastoralisme. Elles prendraient un dérèglement climatique de plein fouet, avec certainement des pertes importantes en vies humaines.
Pour peu qu'un tel épisode ait bien existé, il serait très difficile à identifier sur des marqueurs des paléoclimats, pour peu qu'il n'ait duré qu'un an ou deux, par exemple.
Ce ne sont pas les marqueurs des paléoclimats qui manquent, des sédiments marins ou lacustres en passant par les glaces, jusqu'au spéléothèmes des réseaux karstiques (stalactites, stalagmites, dépôts de calcite) et ceux-ci constituent des enregistrements fiables des évènements hydrologiques étant à l'origine de leur formation.
On pourrait donc rechercher des traces d'un ou DU déluge dans ces formations. Seul hic, et non des moindres : chercher avec une idée derrière la tête sur ce qu'il faudrait trouver n'est pas le fait d'une démarche scientifique.
Pour conclure et pour détendre l'atmosphère (je sens que certains d'entre vous ont un manche à balais dans le derrière dès que l'on s'aventure ne serait-ce que sur des terrains qui jouxtent le champ du religieux), ci-joint ces quelques liens sur le déluge, par des gens qui sont sans doute les plus aptes à en parler.
http://www.youtube.com/watch?v=waNp6cBLU2w
http://www.youtube.com/watch?v=L0fS0sKjhAg
http://www.youtube.com/watch?v=v7lN1R2LP-4
http://www.youtube.com/watch?v=0DnKysWTXSk
http://www.youtube.com/watch?v=KV-Zb32BB90
Après tout, un tel discours ne peut pas être dénué de tout fondement.
A suivre. Cordialement à vous tous.
Là, il ne s'agit hélas ni d'histoire ni de préhistoire, mais de proto-histoire, ce qui implique effectivement de faire parfois référence à des textes religieux ainsi que d'y mettre le nez dedans, car ce sont bien souvent les seules références dont nous disposons. On peut faire cela d'un strict point de vue ethnographique, sans être partisan et sans fanatisme.
Le mythe est suffisament implanté ne serait-ce que géographiquement (des Indiens Hopi à certaines tribus Mélanésiennes, en passant par la Grèce antique, le sous continent Indien, et bien sur, le bassin méditerranéen) pour que l'on puisse admettre l'hypothèse d'un évènement catastrophique qui aurait laissé des traces (avec une certaine constance) dans la mémoire collective.
A défaut de textes et de témoignages, on peut se tourner vers la paléoclimatologie.
Les évènements climatiques du tardi-glaciaire comme le Bolling-Allerod ont très bien pu générer de fortes précipitations sur de longues périodes, au cours desquelles la plupart de l'eau de la planète se trouvait soit sous forme liquide, soit en phase vapeur ( très peu de glace, donc).
D'un point de vue thermodynamique, ces interstades climatiques peuvent être considérés comme des transitions, des réajustement permettant le passage d'une ère climatique stable à une autre. On peut donc suspecter qu'il y ait eu des répliques, moins étendues dans le temps, suffisament courtes en particulier pour être perçues par les populations d'alors comme catastrophiques et non comme habituelles, courtes aussi par rapport à l'espérance de vie en vigueur en ces temps reculés.
Il faut noter toutefois que les chasseurs-ceuilleurs ont pu traverser le Bolling-Allerod sans trop broncher, relativement à l'abri dans leurs grottes qu'ils avaient l'habitude de fréquenter. Ils devaient donc être en mesure de pouvoir dénicher des endroits fossiles pour se mettre en sécurité en cas de fortes précipitations persistantes.
Il n'en irait pas de même pour des populations sédentarisées ou nomades ayant délaissé l'habitat troglodyte tout en étant passées au stade de l'agriculture ou du pastoralisme. Elles prendraient un dérèglement climatique de plein fouet, avec certainement des pertes importantes en vies humaines.
Pour peu qu'un tel épisode ait bien existé, il serait très difficile à identifier sur des marqueurs des paléoclimats, pour peu qu'il n'ait duré qu'un an ou deux, par exemple.
Ce ne sont pas les marqueurs des paléoclimats qui manquent, des sédiments marins ou lacustres en passant par les glaces, jusqu'au spéléothèmes des réseaux karstiques (stalactites, stalagmites, dépôts de calcite) et ceux-ci constituent des enregistrements fiables des évènements hydrologiques étant à l'origine de leur formation.
On pourrait donc rechercher des traces d'un ou DU déluge dans ces formations. Seul hic, et non des moindres : chercher avec une idée derrière la tête sur ce qu'il faudrait trouver n'est pas le fait d'une démarche scientifique.
Pour conclure et pour détendre l'atmosphère (je sens que certains d'entre vous ont un manche à balais dans le derrière dès que l'on s'aventure ne serait-ce que sur des terrains qui jouxtent le champ du religieux), ci-joint ces quelques liens sur le déluge, par des gens qui sont sans doute les plus aptes à en parler.
http://www.youtube.com/watch?v=waNp6cBLU2w
http://www.youtube.com/watch?v=L0fS0sKjhAg
http://www.youtube.com/watch?v=v7lN1R2LP-4
http://www.youtube.com/watch?v=0DnKysWTXSk
http://www.youtube.com/watch?v=KV-Zb32BB90
Après tout, un tel discours ne peut pas être dénué de tout fondement.
A suivre. Cordialement à vous tous.
dans le genre des mythes "Les grands anciens" avec les cartes de Piri Reis... Albert Einstein aurait plus ou moins protégé celui qui en parlait dans les années 30
http://zilwil.free.fr/Will/article.php3?id_article=23
http://zilwil.free.fr/Will/article.php3?id_article=23
ANARKIA777 a écrit ::heink:
Ton discours ne m'eclaire pas du tout, et tes liens on leur place dans la categorie music.
Pour qu'une si petite lumière (celle de mon discours) ne vous parvienne pas, c'est que vous devez être ébloui par autre chose. Ecoutez les paroles et essayez donc de temps en temps de manier le second degré. Bien à vous.