[News] Un rapport inédit révèle l'importance fondamentale de la biodiversité dans l'économie

[Isabelle]

La valeur de la nature: un rapport inédit révèle l'importance fondamentale de la biodiversité dans l'économie. Le rapport final d'un projet d'étude de trois ans examinant les bénéfices que la planète obtient gratuitement de la nature a été publié. L'étude consacrée à l'économie des écosystèmes et de la biodiversité (The Economics of Ecosystems and Biodiversity – TEEB) a sélectionné parmi les données économiques disponibles celles qui montrent de manière éclatante que ...

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[Zeko]

C'est une bonne nouvelle, mais je regrette qu'il faille chiffrer en argent la valeur de notre planète et de la nature pour espérer inciter (éventuellement) les gens à respecter le sol qui les nourrit, l'air qu'ils respirent et l'eau qu'ils boivent (en chine un quart de l'eau n'est plus potable).

Avec nos smartphones, pads, 4x4, et autres imbécilités, nous oublions que nous vivons car nous sommes nourris par des trucs qui poussent dans de la terre, sans ces trucs, il n'y aura plus personne pour faire joujou avec des iphone.

Combien d'entre vous crachent sur leur mère et l'attachent dans le garage, un pot d'échappement de 4x4 dans la bouche, moteur allumé ?
C'est monstrueux, pourtant c'est ce que 7 milliard de gens font au quotidien avec leur vraie mère nourricière.

[Victor]

Zeko ... Entièrement d'accord avec toi

[StarDreamer]

Ne soyons pas si durs avec nous-même.

Depuis des décennies, nous sommes formatés pour travailler en terme de valeur des choses (et je dirais que depuis la nuit des temps, tout le monde échangeait des valeurs, d'abord par le troc puis par un flux virtuel simplificateur qu'on appela monnaie).

Jusqu'à présent, l'écosphère était considérée comme une source entièrement renouvelable et disponible à profusion.
Mais, ce n'est pas le cas.

Pour bien faire comprendre les choses, le plus simple est de raisonner avec notre mode de fonctionnement : la valeur des choses.
Cela permet de quantifier les ressources naturelles, et de peser le pour et le contre de son utilisation. Tout simplement.
A l'image de la gestion d'un portefeuille, de son compte en banque ou tout simplement de sa cuve de fioul pour passer l'hiver au chaud, il faut avoir cette valeur des choses pour gérer durablement les "choses", et la planète en fait partie.
Quoi qu'on en dise, l'écologie intelligente est de l'économie. Et vouloir une maison passive, sans fioul, ce n'est pas avant tout pour faire du bien à la planète, c'est pour faire du bien à son portefeuille. Tout autre raisonnement est un leurre.

Après, l'abus des ressources par les gens, les entreprises, les grandes multinationales ou les états, c'est un autre problème.
Il ne faut pas amalgamer connerie et économie (même si beaucoup ne savent pas dissocier ces mots, à l'exemple de la personne qui va gagner au loto et se débrouiller pour tout claquer en moins d'un an... l'économie n'a rien à voir là-dedans, mais la connerie une très grande part).

Ceci reste mon éternel point de vue ; à savoir que les choses simples rendent la vie plus simple.

PS: chers modos, je suis désolé d'utiliser parfois un langage si "cru", mais des mots simples valent parfois des images.

[Victor]

je serais plus cynique que toi sur le loto, c'est fait pour endormir toutes réflexions sur l'argent ou les velléités de révoltes, puis la théorie de la valeur est un concept marxiste agaçant quand on donne du prix à d'autres choses que la marchandise comme la confiance, la solidarité etc...

[cisou9]

6.Les principes du «pollueur-payeur» et de la «pleine récupération des coûts» constituent les lignes directrices sur lesquelles s'appuient la réorganisation des structures d'incitation et la réforme fiscale. Dans certains contextes, le principe du «bénéficiaire-payeur» peut être invoqué pour soutenir de nouvelles mesures incitatives.

7.Les gouvernements doivent tendre vers une transparence totale en matière de subventions afin d'éviter les incitations perverses.

8.L'établissement, dans le monde entier, de zones protégées gérées de façon plus globale, efficace et équitable doit se poursuivre et l'évaluation des écosystèmes peut y contribuer.

Combien de gouvernements et en particulier le notre (France) est prêt à l'appliquer ?

tout simplement de sa cuve de fioul pour passer l'hiver au chaud,

Effectivement tu as raison mais j'ai 73 ans et aucune banque ne me prêtera pour modifier mon habitat, surtout que maintenant je ne suis plus propriétaire que de la moitié de la maison et j'ai l'usufruit de l'autre moitié.

[StarDreamer]

tout simplement de sa cuve de fioul pour passer l'hiver au chaud,

Effectivement tu as raison mais j'ai 73 ans et aucune banque ne me prêtera pour modifier mon habitat, surtout que maintenant je ne suis plus propriétaire que de la moitié de la maison et j'ai l'usufruit de l'autre moitié.

Ami Cisou, j'éviterais donc de développer ce que je pense de la bobo-écolo.

Et mon message sur les valeurs était justement de réprésenter l'aspect terre à terre des valeurs.
(oui, remplir la cuve de fioul -ah!! horreur!! ça pollue!!- pour ceux qui tournent au fioul et n'ont pas un salaire mirobolant pour se faire construire une maison passive avec frigo relié à Internet).

[JNem19]

Qu'il faille "monétiser" ou "marchandiser" la valeur intrinsèque de la biodiversité montre bien à quel degré de décadence morale nous sommes parvenus. On commence à peine à comprendre que la meilleure façon de préserver nos récoltes par ex est une alliance de la nanotechnologie et de la cybernétique, plutôt que les produits phytosanitaires. La nature a fait de la R&D dans le domaine depuis des centaines de millions d'années et mis au point virus, champignons, insectes, oiseaux, etc... Hélas, laisser faire la nature c'est abandonner des pans entiers de "parts de marché" pour des industries florissantes.
Le premier obstacle à la préservation de la biodiversité est intellectuel (nous ne savons pas pour la plupart que la différence entre une humanité végétarienne et omnivore correspond à plusieurs dizaines de fois la surface de notre pays (en champs de mais, soja etc) et sans étendue "sauvages" aucun espoir pour la biodiversité. Un végétarien consomme dix fois moins d'eau et d"énergie pour se nourrir, tout le monde semble estimer que c'est pas grave. On a oublier le facteur d'échelle de nos actions (pas grave à petite échelle, catastrophique passé un seuil).
Tant de choses auxquelles nous sommes aveugles.
Après il y a ceux qui savent et s'en moque, ceux qui attendent que les autres aussi le fassent, etc...
On est plus près de "soleil vert" qu'on ne veut bien l'admettre et les bidouillages cosmétiques n'y changeront pas grand-chose.