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Un traitement qui bloque l'action de la ghréline, un peptide qui a été appelé « hormone de la faim », fait perdre du poids et a d'autres effets bénéfiques pour le métabolisme des souris selon un nouveau travail. Brad Barnett et ses collègues ont conçu un produit qui interfère avec ce peptide connu pour stimuler par divers mécanismes la prise de poids chez les vertébrés dont le développement de l'appétit. Ils savaient que la ghréline n'est active que si elle porte une chaîne ...

C'est parti, on va bientôt payer pour les gros qui se gavent ...

Pour agir, le GO-CoA-Tat doit être injecté à plusieurs reprises et a donc peu de chances de devenir un médicament de l'obésité humaine

Oui mais il y a encore du chemin à faire.

A la place du sel, qui est en voie d'interdiction, on va saupoudrer du GOAT sur les plats !

"GOAT-lite-super-mega-plus, le GOAT qui vous fait la taille de guêpe"

Ce serait bien si on pouvait guérir les gens qui sont obèses à cause d'un défaut dans leur métabolisme (ou suite à une prise de cortisone).
Par contre, la sécu sociale devrait-elle payer pour soigner des gens qui s'empiffrent ? Ou qui sont trop fainéants que pour bouger 30 minutes par jour ?
Hier à la tv j'ai vu un reportage sur une femme qui a décidé de s'affirmer comme grosse, et qui mange tout ce qu'elle veut (or elle veut surtout des trucs gras) et qui refuse de faire de l'exercice physique. (A une amie elle dit "ouais mais toi tu as la chance que tu fais du jogging").
Ok, si elle se sent bien, tant mieux pour elle, mais quand elle commencera à plomber la sécu avec des problèmes de santé liés à l'obésité, c'est "nous" qui devrons douiller. Merci.

Et surtout cette remarque "tu as la chance de faire du jogging"...... faire du sport n'est pas une chance (sauf quand on est handicapé moteur, ce qui n'était pas du tout le cas de la grosse), c'est une volonté, une question de caractère. Avec sa remarque, c'est limite qu'elle n'essaie pas de faire culpabiliser l'autre avec son jogging.

Bref, qu'on soigne les obèses maladifs, comme ça on pourra se moquer des autres gros sans culpabiliser

Zeko a écrit :Ce serait bien si on pouvait guérir les gens qui sont obèses à cause d'un défaut dans leur métabolisme (ou suite à une prise de cortisone).
Par contre, la sécu sociale devrait-elle payer pour soigner des gens qui s'empiffrent ? Ou qui sont trop fainéants que pour bouger 30 minutes par jour ?
Hier à la tv j'ai vu un reportage sur une femme qui a décidé de s'affirmer comme grosse, et qui mange tout ce qu'elle veut (or elle veut surtout des trucs gras) et qui refuse de faire de l'exercice physique. (A une amie elle dit "ouais mais toi tu as la chance que tu fais du jogging").
Ok, si elle se sent bien, tant mieux pour elle, mais quand elle commencera à plomber la sécu avec des problèmes de santé liés à l'obésité, c'est "nous" qui devrons douiller. Merci.

Et surtout cette remarque "tu as la chance de faire du jogging"...... faire du sport n'est pas une chance (sauf quand on est handicapé moteur, ce qui n'était pas du tout le cas de la grosse), c'est une volonté, une question de caractère. Avec sa remarque, c'est limite qu'elle n'essaie pas de faire culpabiliser l'autre avec son jogging.

Bref, qu'on soigne les obèses maladifs, comme ça on pourra se moquer des autres gros sans culpabiliser

Entièrement d'accord ! (ou +10 en langage forum ^^)

Faut arrêter de dire n'importe quoi sur les obèses certains oui l'on voulu surtout en Amérique avec leur Soda d'un litre mais ça fait déjà un petit moment si vous étiez un minimum cultivés qu'ils ont découvert que chez certaines personnes l'obésité était liée à un gêne. Pour ça d'ailleurs que des recherches sont faites donc avant d'ouvrir sa gueule on va s'instruire vous reviendrais après.

Personnellement, j'ai un demi-frère il mange autant que moi voir pire et il prend pas un kilo alors que moi en deux ans j'ai pris 15 à 20 kg alors oui j'ai arrêter de faire du sport mais y a pas que ça. Le métabolisme joue un grand rôle chacun élimine de façon différentes, plus ou moins rapidement ou avec moins de difficulté.

Et franchement, vivement le jour où la médecine aura trouvé un remède contre ça parce que quand vous voyez votre entourage se goinfrer comme des porcs et rien prendre ça fait mal la gueule. PS : je sais de quoi je parle.

Dans les médicaments pris pour maigrir et qui agissaient contre le diabète... I y avait le médiator qui parait il il a été retiré du marché pour effets secondaires indésirables comme d'abimer les valves cardiaques... Il est des nouveaux médicaments qui sont très bien et dont on découvre les effets secondaires que longtemps après leurs mises sur le marché

StarDreamer a écrit :A la place du sel, qui est en voie d'interdiction, on va saupoudrer du GOAT sur les plats !

"GOAT-lite-super-mega-plus, le GOAT qui vous fait la taille de guêpe"

BBBzzzzzzzzz BBBzzzzzzzz Où Là Là je vais devenir un bourdon, 6ou9

Plus sérieusement, il y a vingt ans j'étais monté à presque 90 Kg et le fils de mon épouse est venu du Nord et on a bu pas mal de bières (un CHTI comme moi), quand ils sont parti régime sec pas d'alcool pendant une semaine, c'est fou ce que j'étais bien, finalement je me suis remis à la bière une par semaine et j'ai modifié mon alimentation, résultat : 76 Kg.

Le gros problème, c'est que chacun est différent.
Et une principale difficulté de la lutte contre l'obésité vient de là ; et il faut donc adapter le "mode de vie" qui convient à chacun.

Dans mon cas, j'ai toujours souffert de surpoids, alors que j'étais quasiment rachitique petit (cause à effet ? va savoir).

Au fur et à mesure que je prenais du poids (et on le sent/voit bien), j'ai tout essayé pour y remédier :
- régimes, bien sûr
- réduction modérée de l'alimentation
- tentatives de faire du sport
... pendant 10 ans -> que dalle !
J'en suis arrivé presque au quintal et, malgré ma grande taille, cela commençait à devenir génant ; déjà pour les vêtements, mais aussi au niveau confort de vie (santé plus fragile, gras à la place des muscles qui s'atrophient car on fait de moins en moins d'efforts, le corps qui "répond" moins bien, ...etc...)

La solution, je l'ai finalement trouvée : j'ai déménagé à la campagne, j'ai retapé une maison pendant 2 ans avec des efforts physiques conséquents.
Et le résultat est là !
Je ne sais pas à quel poids je suis, car je ne me pèse jamais ; mais je sens bien que mon corps a fortement changé, le gras remplacé par les muscles. Je suis passé de la taille 48/50 à 40/42.
Et je mange BEAUCOUP plus qu'avant, je ne me prive d'absolument rien, au contraire je n'ai jamais autant consommé de sucreries que maintenant, et je bois de la bière plus régulièrement alors qu'avant je ne buvais que rarement de l'alcool (c'était uniquement festif).

J'ai donc trouvé MON mode de vie, celui qui me convient.

Evidemment, il y a des injustices : ma femme s'empiffre et ne prend pas 1g de toute sa vie. Si je mangeais une misère, je trouverais encore des calories à engraisser .... si je ne me dépensais pas à mon hobby des travaux, je suis sûr que je regrossirais (mais bon, je suis parti pour des années de travaux, j'ai prévu le coup).
Malgré ma force musculaire actuelle, je sais que je suis incapable de me mettre au jogging ou au sport : "ce n'est pas pour moi", c'est une certitude.

Mais le mode de vie trouvé me convient très bien.
Ce qui me dérange c'est que j'ai mis tant d'années à le trouver, avec cette chance d'y arriver.
Et tous les spécialistes du monde n'ont pas été capables de m'aider entretemps, ni à avoir le confort de vie que j'attendais, ni à trouver ce fameux mode de vie qui me convenait.
Aussi, s'il y a autant d'obèses dans le monde "civilisé" (ie qui permet de manger à sa faim), c'est surtout que l'aide au choix de mode de vie est inadapté.

Il ne faut donc pas fustiger les gros en disant qu'il y a trop de nourriture et qu'ils se jettent dessus.
Les faire mourir de faim (comme trop de personnes dans ce monde) "de force" n'est pas la solution.
Essayer de soigner des gènes défectueux est une première étape (et là, on peut parler de gens malades, véritablement).
Réparer les injustices entre ceux qui grossissent pour un rien et ceux qui peuvent s'empiffrer sans conséquence, c'est sans espoir ; tout autant qu'on ne va pas faire grandir les petits, ou rendre beau les laids (tout ceci étant subjectif par rapport à des canons en vigueur) -> c'est la différence issue de la nature à son oeuvre.

Par contre, trouver un mode de vie qui convient à chacun, pour vivre le vrai confort que peut apporter une société moderne, là-dessus il y a un vrai travail techno-scientifique et sociétal à faire. Ce serait à la fois vital et humaniste.
Cela ne doit pas être facile, mais cela n'a certainement rien d'impossible ; et peut-être pas si difficile d'ailleurs...

Et une ch'tite bière à mon ami 6ou9 !

Peut-être une piste (ok, on enfonce des portes ouvertes, mais soit) : conseiller aux "patients" un mode de vie adapté à leur métabolisme rapporte nettement moins à l'industrie pharmaceutique/diététique que de les gaver de médicaments bizarres, sans oublier les appareils miracles pour faire du fitness à la maison.

Faire du sport est toujours bon, mais à chacun son sport aussi, et ça il faut le trouver. Il y a des gens qui adorent l'endurance (en Flandre ils ont le "dodentocht" (randonnée des morts) où il faut parcourir 100km en 24h, avec des pauses-repas (et bière). Cela remporte un succès fou).
D'autres préfèrent les sports plus explosifs, comme le sprint.

J'ai entendu dire un jour que la musculation n'est pas conseillée pour les régimes minceur, car après une séance on a tendance à manger plus pour compenser.

Autres trucs que j'ai grappillés :
- Bouger les bras brûle plus de calories que de bouger les jambes --> aux oubliettes le simple jogging ou les 30 minutes de vélo, il faut faire de la natation, escalade, tennis, boxe, arts martiaux...
- Si on utilise tout le temps les mêmes muscles (comme le jogging quotidien), le corps s'adapte et brûle de moins en moins de calories pendant cet effort. (si quelqu'un peut vérifier ? )
- Si on mange "normalement", donc avec tout le sucre qui nous bombarde au quotidien, il faut 6 heures d'activité "normale" pour dégager ce sucre, et donc on ne commence à brûler des graisses qu'après 6 heures sans manger. (Et comme le cerveau bouffe 25% du sucre, l'activité "normale" sera d'autant plus efficace qu'elle sera liée à un effort intellectuel).

Je me suis toujours demandé ceci : les gens qui peuvent beaucoup manger sans grossir, est-ce uniquement une question de métabolisme ? ou bien sont-ils aussi plus nerveux ? (donc activité cérébrale plus intense, liée à des activités physiques "invisibles").

On dit "faut bouger 30 minutes par jour", mais faut bien le comprendre aussi. On parle de 30 minutes "d'exercice" (marche rapide, fitness, sport, escaliers), et le reste du temps il faut rester actif, pas avachi dans un sofa ou au bureau.
Vivre dans une maison avec des escaliers, ça aide beaucoup (tout comme se lever régulièrement, et faire des abdos, quand on reste longtemps assis).