Techno-Science.net

Des chercheurs du Wellcome Trust Sanger Institute (Royaume-Uni), avec la participation de l’équipe d’Emmanouil Dermitzakis, professeur Louis-Jeantet à la Faculté de médecine de l’Université de Genève (UNIGE), ont réussi à séquencer le génome du gorille, le seul hominidé dont le génome n’avait pas encore été décodé. Si cette étude a confirmé que les chimpanzés étaient l’espèce la plus proche de l’être humain, elle a surtout révélé qu’une partie du génome h...

Au lendemain de la journée de la femme, en voila une belle info !
Sans transition !

Je me demande s'il y a eu une comparaison entre entre le génome l'homme de Néanderthal et celui du gorille ou du chimpanzé.
Cela pourrait nous donner plus de précisions sur l'origine de l'homme.

Etudier l’ADN (avec ses trois milliards de nucléotides ou bases d’un génome, qu’on pourrait multiplier par deux, parce que chaque individu a reçu un génome de trois milliards de bases de chacun de ses parents), coûte très cher ! C’est peut être une des raisons du retard de cette recherche des séquences du génome du gorille…
Comparer les variations des génomes de l’homme et du gorille, c’est mettre en évidence les variations qui se sont produites dans l’un et l’autre génome depuis au moins sept millions d’années, autrement dit depuis que les deux espèces ont commencé à diverger à partir d’un ancêtre commun. Idem pour le bonobo ou chimpanzé.
Et comme dit l’article « Les paléontologues et les généticiens peuvent dorénavant travailler sur les mêmes bases. Ces données représentent la dernière pièce manquante du puzzle, il n'existe pas d'autres hominidés vivants à étudier ».
Bravo à cette équipe !