[News] Boire du café réduit les risques de décès de plus de 10%

[Adrien]

Selon une étude de l’Institut national américain du cancer publiée le 16 mai, consommer régulièrement et modérément du café serait très bon pour la santé. Selon les chercheurs américains, boire 2 à 3 tasses de café par jour permet de réduire les risques de décès de plus de 10% chez les personnes âgées de 50 à 71 ans. La consommation de la boisson chaude réduirait les risques d’être atteint de maladies cardio-vasculaires, respiratoires et de diabète. Elle réduirait ...

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[batman93]

Il est pas déjà paru cet article sous une autre forme il y a peu ???
Après avoir bien regardé, on y parlait de cancer... (19 août... ça fait si longtemps ????)
Après la gelée royale anti-radiations, le café source de jouvence !
Et demain ? le flan caramel contre les rides ?
Bon appétit bien sûr !

[LeBatou]

Un peu de café mais pas trop, un peu de gelée royale mais pas trop, un peu de vin mais pas trop, ... Comme quoi, rien de neuf sous le soleil : il faut manger de tout et en dose raisonnable ! L'équilibre entre tous les aliments, c'est la vrai façon de prendre soin de soi. Encore une fois c'est pas nouveau, mais on a tendance à l'oublier pour se jeter sur tel ou tel aliment, quand ce ne sont pas des suppléments commerciaux.

[Lheureux Philippe]

C'est Jacques Vabre qui a financé les recherches :-) J'avais lu un autre article qui disait qu'en fait , boire une boisson chaude après les repas limitait les risques cardio vasculaires... peu importe la boisson d'ailleurs. Si ça se trouve , un simple verre d'eau chaude et hop :-)

[swirly]

Je suis plus que dubitatif sur la méthodologie de ce genre de recherche.

Compte tenu de l'étude, et de la population, on a du regarder qui buvait du café, quelle quantité, et voire les décès dans la population.

Oui mais... corrélation n'est pas causalité.

La population qui boit moyennement du café a moins de décés ? C'est à dire les personnes qui ont un rythme de vie qui leur permet de faire des pauses de temps à autre sans être soumis à un stress important qui leur ferait consommer le café en quantité ? Si le stress ou les conditions de vie étaient les vrais facteurs, ils sont bien plus dur à mettre en évidence.

Bref, on voit de plus en plus d'étude qui ne font que noter des corrélations, mais ne prouvent rien.

Au moins, l'étude sur la gelée royale portait sur des expérimentations sur des animaux, ce qui permet de travailler en condition de laboratoire, avec des échantillons rigoureusement identique en séparant les variables.

J'aimerais bien voir le protocole...

[swirly]

Bon, j'ai trouvé l'article original :

http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1112010

Ce n'est que le résumé, il faut être abonné pour avoir l'intégralité.

Il y a visiblement eu des corrections faites sur les fumeurs, et certains autre risques... mais quid du statut social, du temps de travail, du temps de sommeil ?

Par exemple, les personnes qui consomment plus de 5 tasses par jour sont souvent des personnes en dette de sommeil. N'est ce pas cela le facteur aggravant ?

Si un abonné au New England Journal of Medecine pouvait vérifier le protocole ... Nan ?

[Victor]

Bof je vais sans doute vivre centenaire
malgré mes problèmes de santé
je bois un bol de café chaque matin

[falton]

Ah cool, si je bois du café, j'ai 10% de chances de moins de mourir alors?

Faudrait peut-être modifier le titre de l'article, le risque de décès est toujours de 100% jusqu'à preuve du contraire...

[Space]

Consommer de tout est modérément augmente la durée de vie.

[batman93]

le risque de décès est toujours de 100%

Je dirais même que le décès n'est pas un risque, c'est une certitude ! Seule la date nous est inconnue !

[LeBatou]

Je suis plus que dubitatif sur la méthodologie de ce genre de recherche.

Compte tenu de l'étude, et de la population, on a du regarder qui buvait du café, quelle quantité, et voire les décès dans la population.

Oui mais... corrélation n'est pas causalité.

La population qui boit moyennement du café a moins de décés ? C'est à dire les personnes qui ont un rythme de vie qui leur permet de faire des pauses de temps à autre sans être soumis à un stress important qui leur ferait consommer le café en quantité ? Si le stress ou les conditions de vie étaient les vrais facteurs, ils sont bien plus dur à mettre en évidence.

Bref, on voit de plus en plus d'étude qui ne font que noter des corrélations, mais ne prouvent rien. .

D'accord, mais en même temps faut bien commencer par mettre en évidence une corrélation avant de chercher des preuves. C'est donc un premier pas. Je suis pas spécialiste de ce genre d'étude sur cohorte, mais ils ont tenu compte de l'alimentation et du mode de vie. Et les études multifactorielles sont toujours délicates, mais quand même de mieux en mieux cadrées et avec des méthodes qui font leurs preuves

Au moins, l'étude sur la gelée royale portait sur des expérimentations sur des animaux, ce qui permet de travailler en condition de laboratoire, avec des échantillons rigoureusement identique en séparant les variables.

En même temps, les données de labo sont une autre approche, pas forcément plus fiables que des données obtenues par des études "épidémiques". En labo, seulement certains paramètres sont contrôlés et testés, et plein de facteurs environnementaux, génétiques, ... ne sont pas pris en compte. Les deux approches sont complémentaires.

J'aimerais bien voir le protocole...

Je vais essayer de le récupérer...

[LeBatou]

Bon, j'ai trouvé l'article original :

http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1112010

[...]

Si un abonné au New England Journal of Medecine pouvait vérifier le protocole ... Nan ?

Voilà le Methods :

Study Population

The NIH–AARP Diet and Health Study has been described previously.32 Between 1995 and 1996, a total of 617,119 AARP members, 50 to 71 years of age, returned a comprehensive questionnaire assessing diet and lifestyle. Participants resided in six states (California, Florida, Louisiana, New Jersey, North Carolina, and Pennsylvania) and two metropolitan areas (Atlanta and Detroit). Of the respondents, 566,401 completed the questionnaire satisfactorily. Completion of the self-administered questionnaire was considered to imply informed consent to participate in the study.

We excluded from these analyses 15,760 persons whose questionnaires were completed by a spouse or other surrogate correspondent, as well as 51,234 persons with cancer, 65,044 with heart disease, 10,459 who had had a previous stroke, 2082 who did not provide information on coffee use, 15,820 who did not provide information on cigarette smoking, 3731 with an extremely low or high caloric consumption (two times as high as the 75th percentile of caloric intake or two times as low as the 25th percentile of caloric intake), and 11 who died before their completed questionnaire was received. The resulting analytic cohort included 229,119 men and 173,141 women. The NIH–AARP Diet and Health Study was approved by the Special Studies Institutional Review Board of the National Cancer Institute.
Assessment of Exposure

Participants completed a baseline questionnaire that assessed demographic and lifestyle characteristics and 124 dietary items, as previously described.32 Consumption of fruits, vegetables, red meat, white meat, and saturated fat were adjusted for total energy intake with the use of the nutrient-density approach (i.e., measured per 1000 kcal per day for food groups and as a percentage of total energy for saturated fat).

Coffee consumption was assessed according to 10 frequency categories, ranging from 0 to 6 or more cups per day. In addition, 96.5% of coffee drinkers provided information on whether they drank caffeinated or decaffeinated coffee more than half the time, and we used this information to categorize coffee drinkers.

In a subgroup of 1953 study participants who also completed a 24-hour dietary-recall questionnaire on 2 nonconsecutive days,33 the Spearman coefficient for the correlation between coffee consumption as assessed with this questionnaire and coffee consumption as assessed with the baseline food-frequency questionnaire was 0.80. The respective Spearman correlation coefficients for caffeinated and decaffeinated coffee were 0.64 and 0.48, respectively. Among participants who completed the 24-hour dietary-recall questionnaire, 79% drank ground coffee, 19% drank instant coffee, 1% drank espresso coffee, and 1% did not specify the type of coffee they consumed.
Cohort Follow-up

Participants were followed from baseline (1995–1996) until the date of death or December 31, 2008, whichever came first, by means of linkage to the National Change of Address database maintained by the U.S. Postal Service, specific change-of-address requests from participants, and updated addresses returned during other mailings. Vital status was assessed by periodic linkage of the cohort to the Social Security Administration Death Master File, linkage with cancer registries, questionnaire responses, and responses to other mailings.
Causes of Death

Specific causes of death were obtained through follow-up linkage to the National Death Index Plus, maintained by the National Center for Health Statistics. We used the International Classification of Diseases, Ninth Revision (ICD-9), and International Classification of Diseases, 10th Revision (ICD-10) codes to classify the underlying cause of death (obtained from death certificates) as follows: cancer (ICD-9, 140–239; ICD-10, C00–C97 and D00–D48), heart disease (ICD-9, 390–398, 401–404, 410–429, and 440–448; ICD-10, I00–I13, I20–I51, and I70–I78), respiratory disease (e.g., pneumonia, influenza, chronic obstructive pulmonary disease, and associated conditions) (ICD-9, 480–487 and 490–496; ICD-10, J10–J18 and J40–J47), stroke (ICD-9, 430–438; ICD-10, I60–I69), injuries and accidents (e.g., accident, suicide, and homicide) (ICD-9, 800–978; ICD-10, V01–X59, Y85–Y86, U03, X60–X84, Y87.0, U01–U02, X85–Y09, Y35, Y87.1, and Y89.0), diabetes (ICD-9, 250; ICD-10, E10–E14), infections (e.g., tuberculosis, septicemia, and other infectious and parasitic diseases) (ICD-9, 001–139; ICD-10, A00–B99), and all other causes.

State data on the incidence of cancer were obtained from the Arizona Cancer Registry, the Georgia Center for Cancer Statistics, the California Cancer Registry, the Michigan Cancer Surveillance Program, the Florida Cancer Data System, the Louisiana Tumor Registry, the New Jersey State Cancer Registry, the North Carolina Central Cancer Registry, the Pennsylvania Cancer Registry, and the Texas Cancer Registry.
Statistical Analysis

Coffee consumption was tabulated according to a number of dietary and lifestyle factors. Hazard ratios and 95% confidence intervals for mortality associated with coffee consumption were estimated with the use of Cox proportional-hazards regression models, with person-years as the underlying time metric; results calculated with age as the underlying time metric were similar. We tested the proportional-hazards assumption by modeling the interaction of follow-up time with coffee consumption and observed no significant deviations. Analyses were conducted with the use of SAS software, version 9.1. Statistical tests were two-sided, and P values of less than 0.05 were considered to indicate statistical significance.

We present risk estimates separately for men and women. Multivariate models were adjusted for the following baseline factors: age; body-mass index (BMI); race or ethnic group; level of education; alcohol consumption; the number of cigarettes smoked per day, use or nonuse of pipes or cigars, and time of smoking cessation (<1 year, 1 to <5 years, 5 to <10 years, or ?10 years before baseline); health status; presence or absence of diabetes; marital status; level of physical activity; total energy intake; consumption of fruits, vegetables, red meat, white meat, and saturated fat; and use of any vitamin supplement (yes vs. no). In addition, risk estimates for death from cancer were adjusted for history of cancer (other than nonmelanoma skin cancer) in a first-degree relative (yes vs. no). For women, status with respect to postmenopausal hormone therapy was also included in multivariate models. Less than 5% of the cohort lacked any single covariate; for each covariate, we included an indicator for missing data in the regression models, if necessary. In a sensitivity analysis, we adjusted for propensity scores34 that reflected associations of coffee consumption with the other variables in the multivariate-adjusted models. Results obtained with the use of propensity-score adjustment were very similar to those from multivariate-adjusted models (Table 1 in the Supplementary Appendix, available with the full text of this article at NEJM.org).

Hazard ratios for death associated with categories of coffee consumption (<1, 1, 2 or 3, 4 or 5, and ?6 cups per day), as compared with no coffee consumption, were estimated from a single model. Tests of linear trend across categories of coffee consumption were performed by assigning participants the midpoint of their coffee-consumption category and entering this new variable into a separate Cox proportional-hazards regression model.

In secondary analyses, we determined risk estimates for categories of consumption of caffeinated and decaffeinated coffee and examined associations among prespecified baseline subgroups based on the following: follow-up time; age; cigarette-smoking status; presence or absence of diabetes; BMI; alcohol consumption; self-reported health; high or low consumption of red meat, white meat, fruits, and vegetables; use or nonuse of any vitamin supplement; and, in women, use or nonuse of postmenopausal hormone therapy. For these analyses, we combined the categories of 4 or 5 cups of coffee per day and 6 or more cups per day to preserve numbers in the top category of consumption. P values for interactions were computed by means of likelihood-ratio tests comparing Cox proportional-hazards models with and those without cross-product terms for each level of the baseline stratifying variable, with coffee consumption as an ordinal variable. For total mortality, we performed 12 interaction tests for men and 13 interaction tests for women. We also performed interaction tests for smoking status with eight different outcomes for both men and women. Several differences (P<0.05) would be expected by chance alone.

[Bap2703]

le risque de décès est toujours de 100%

Je dirais même que le décès n'est pas un risque, c'est une certitude ! Seule la date nous est inconnue !

Est-ce vraiment le cas ? Je veux dire est-ce que c'est scientifiquement prouvé, et pas seulement observé pour l'instant dans 100% des cas.

[batman93]

Je veux dire est-ce que c'est scientifiquement prouvé

Un seul exemple de quelqu'un qui n'est jamais mort ?? lol !

[cisou9]

J'en bois trois tasses, de l'arabica. Je suis sauvééééééé.