[News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
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[News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Les criminels violents psychopathes présentent des anomalies dans des parties de leur cerveau associées à l'apprentissage de la punition et de la récompense selon une étude d'IRM menée par Sheilagh Hodgins et Nigel Blackwood. «Dans les pénitenciers canadiens, un détenu sur cinq reçoit un diagnostic de psychopathie», explique Mme Hodgins, professeure à l'Université de Montréal et chercheuse à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal. «Les criminels ayant ce pro...
Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
C'est fascinant de voir cette pensée de la classification avec des catégories liées aux gènes aux circuits, neuronaux dans les établissement pénitentiaires, comme s'il s'agissait de créer un groupe de gens dangereux et à les éliminer par tous les moyens, je parlerais d'eugénisme préventif....Et pour la sociologie, tout ça, ça n'existe pas ce sont des choses vécues comme l'exclusion, le chômage, le racisme, c'est plus une explication que ces classements idiots faits à partir de faits comme les gènes ou des bizarreries dans les cerveaux avec des circuits défaillants... Quand on veut, on peut, nous disait un monsieur de là-bas, là je ne vois que de la pure connerie, les prisons sont pleines de gens qu'on n'aime pas
Dernière modification par Victor le 02/02/2015 - 12:25:11, modifié 1 fois.
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
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Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Bonjour
« Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions »…Dit justement l’article ; et pour cause !
Car -dit autrement- la psychopathie est un trouble de la personnalité se manifestant par des comportements antisociaux tels que : -une indifférence à l'amour, à l'autre, à l'humour, à l'honneur, à l'horreur...Les psychopathes ne montrent aucune réaction émotionnelle (empathie) à la détresse d'autrui; ils peuvent être très violents et agressifs sans remords ni culpabilité, bien qu'ils sachent ce que souffrir veut dire. Ils n'ont aucune représentation de l'humiliation de la femme violée ou de l'enfant torturé. Bien souvent tout cela n'est considéré que comme un "jeu" ou parfois même un "acte d'amour", car ils sont prisonniers de leur déficit mental qui se caractérise par un comportement pulsionnel primitif, socialement et éthiquement inacceptable. LES PSYCHOPATHES PRESENTENT UN DEFICIT SELECTIF DE L'INHIBITEUR DE VIOLENCE ! qui serait la resultante de mauvaises -ou manque- de certaines connexions synaptiques des aires cortico-limbico-emotionnelles cérébrales. Le psychopathe sait ce qu'est le mal mais il ne peut pas imaginer ce que l'autre ressent car son système cérébral empathique n'est pas opérationnel, ce qui a comme conséquence, un manque relatif de prise de conscience du mal que sa victime ressent. La cause principale de ces anomalies, ou altérations cérébrales, peut être attribuée au milieu éducatif dans lequel le sujet évolue depuis sa naissance; une carence affective et relationnelle peut rétrécir le champ de l'empathie ou, dans certains cas, le supprimer. Bien entendu il est hors de question de laisser en liberté les psychopathes dangereux ! Mais il me semble excessif de les traiter de "monstres"! car il sont dans l'impossibilité de se comporter normalement. "VOUS ETES VOS SYNAPSES, ELLES SONT CE QUE VOUS ETES". N.B. L'incidence de "l'inné"(10%)dans la personnalité humaine est minime, alors que "l'acquis"(90%) est déterminant! Les mécanismes cellulaires pilotés par le génome déterminent les prédispositions relatives aux apprentissages et caractéristiques qui résultent de notre évolution et sélection biologique; mais la resultante liée à notre comportement décisionnel cognitif ne dépend pas des mécanismes cellulaires pilotés par le genome, mais du type de connexions (quantitatives et qualitatives) de notre reseau neurosynaptique, ou en d'autres mots, de notre configuration cérébrale. Le génome "pilote" la mise en place de quelque 100 milliards de neurones depuis la naissance, mais LEURS CONNEXIONS NE DEPENDENT PRATIQUEMENT PLUS DE L'INNE MAIS DE L'ACQUIS ! autrement dit de notre entourage. Ce qui me fait dire que l'homme n'est pas prédisposé génétiquement à la naissance à être "bon" ou "mauvais", pas plus que avocat, boulanger ou journaliste... C'est notre entourage qui contribue, en très grande partie, à faire de nous ce que nous sommes….
« Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions »…Dit justement l’article ; et pour cause !
Car -dit autrement- la psychopathie est un trouble de la personnalité se manifestant par des comportements antisociaux tels que : -une indifférence à l'amour, à l'autre, à l'humour, à l'honneur, à l'horreur...Les psychopathes ne montrent aucune réaction émotionnelle (empathie) à la détresse d'autrui; ils peuvent être très violents et agressifs sans remords ni culpabilité, bien qu'ils sachent ce que souffrir veut dire. Ils n'ont aucune représentation de l'humiliation de la femme violée ou de l'enfant torturé. Bien souvent tout cela n'est considéré que comme un "jeu" ou parfois même un "acte d'amour", car ils sont prisonniers de leur déficit mental qui se caractérise par un comportement pulsionnel primitif, socialement et éthiquement inacceptable. LES PSYCHOPATHES PRESENTENT UN DEFICIT SELECTIF DE L'INHIBITEUR DE VIOLENCE ! qui serait la resultante de mauvaises -ou manque- de certaines connexions synaptiques des aires cortico-limbico-emotionnelles cérébrales. Le psychopathe sait ce qu'est le mal mais il ne peut pas imaginer ce que l'autre ressent car son système cérébral empathique n'est pas opérationnel, ce qui a comme conséquence, un manque relatif de prise de conscience du mal que sa victime ressent. La cause principale de ces anomalies, ou altérations cérébrales, peut être attribuée au milieu éducatif dans lequel le sujet évolue depuis sa naissance; une carence affective et relationnelle peut rétrécir le champ de l'empathie ou, dans certains cas, le supprimer. Bien entendu il est hors de question de laisser en liberté les psychopathes dangereux ! Mais il me semble excessif de les traiter de "monstres"! car il sont dans l'impossibilité de se comporter normalement. "VOUS ETES VOS SYNAPSES, ELLES SONT CE QUE VOUS ETES". N.B. L'incidence de "l'inné"(10%)dans la personnalité humaine est minime, alors que "l'acquis"(90%) est déterminant! Les mécanismes cellulaires pilotés par le génome déterminent les prédispositions relatives aux apprentissages et caractéristiques qui résultent de notre évolution et sélection biologique; mais la resultante liée à notre comportement décisionnel cognitif ne dépend pas des mécanismes cellulaires pilotés par le genome, mais du type de connexions (quantitatives et qualitatives) de notre reseau neurosynaptique, ou en d'autres mots, de notre configuration cérébrale. Le génome "pilote" la mise en place de quelque 100 milliards de neurones depuis la naissance, mais LEURS CONNEXIONS NE DEPENDENT PRATIQUEMENT PLUS DE L'INNE MAIS DE L'ACQUIS ! autrement dit de notre entourage. Ce qui me fait dire que l'homme n'est pas prédisposé génétiquement à la naissance à être "bon" ou "mauvais", pas plus que avocat, boulanger ou journaliste... C'est notre entourage qui contribue, en très grande partie, à faire de nous ce que nous sommes….

Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Monsieur Pendessini je vous répondrais que le système comportemental action/réaction, il est assez mécanique et il échappe aussi à des réalité plus fines comme le fait de vivre dans un milieu où la confiance donnée apporte un plus à l'évolution depuis l'age d'enfant jusqu'à l'age mûr, de ces constructions psychiques toutes diverses, les choses, elles ne sont pas aussi simples que les récompenses/punitions, nous nous construisons dans un monde bien plus complexe
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Hummm... Pas si certain à 100 %.alessandro pendesini a écrit :Les mécanismes cellulaires pilotés par le génome déterminent les prédispositions relatives aux apprentissages et caractéristiques qui résultent de notre évolution et sélection biologique; mais la resultante liée à notre comportement décisionnel cognitif ne dépend pas des mécanismes cellulaires pilotés par le genome, mais du type de connexions (quantitatives et qualitatives) de notre reseau neurosynaptique, ou en d'autres mots, de notre configuration cérébrale. Le génome "pilote" la mise en place de quelque 100 milliards de neurones depuis la naissance, mais LEURS CONNEXIONS NE DEPENDENT PRATIQUEMENT PLUS DE L'INNE MAIS DE L'ACQUIS ! autrement dit de notre entourage. Ce qui me fait dire que l'homme n'est pas prédisposé génétiquement à la naissance à être "bon" ou "mauvais", pas plus que avocat, boulanger ou journaliste... C'est notre entourage qui contribue, en très grande partie, à faire de nous ce que nous sommes….
Je suis entièrement d'accord, mais, j'ai l'impression que certains pourraient partir avec un "handicap" de départ.
Je dirais, avec un déficit d'empathie à la naissance, voire à la formation intra-utérine.
J'explik'

Particulièrement sensibilisé à la dyslexie de mon fils, je me suis rendu compte que des études réalisées dans les pays occidentaux, tendaient à prouver un déficit de connexions entre les deux hémisphères. Malformation génétique, déficit de croissance du corps calleux et des fibres nerveuses intra-utérin... Tout cela reste à définir.
La dyslexie et autres troubles de l'attention peut être compensée par un travail de l'individu sur lui-même. Il compensera.
Je suis entièrement d'accord qu'il existe autant de personnes en TDA que de formes de TDA.
Que le facteur social joue énormément, hélas. Que la plasticité fantastique du cerveau d'un enfant, va lui permettre
de compenser fortement ce handicap au point de le croire disparu pour les cas les plus légers.
Donc, ce qui est vrai pour les troubles de l'attention, ne pourraient-ils pas être vrai pour les personnes atteintes de psychopathie ?

Ce que nous appellerions un "monstre", dangereux psychopathe pervers, ne serait-il pas simplement un être humain, né avec un déficit important (génétique?), et qui a été élevé, en plus, dans un contexte socio-culturel (?très/top?) défavorable ??
Combien de dangereux psychopathes compensant -mentalement- leur déficit circulent parmi nous ? Vont-ils surgir aussi brutalement qu'ils ne le sont vraiment ? A l'instar de l'un de mes cousins qui m'a avoué que sa dyslexie apparaissait au grand jour quand il était fatigué ou malade.


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Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
___________
la dyslexie n'est pas une tare; par exemple Einstein était dyslexique cela ne l'a pas empêché d'être un grand scientifique.

la dyslexie n'est pas une tare; par exemple Einstein était dyslexique cela ne l'a pas empêché d'être un grand scientifique.

Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
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Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Oui, et aussi :cisou9 a écrit :___________![]()
la dyslexie n'est pas une tare; par exemple Einstein était dyslexique cela ne l'a pas empêché d'être un grand scientifique.
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Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Autre question : -"Peut-on être psychopate ET dyslexique ?"
... Après-tout l'un n'empêche pas l'autre.

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Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
On peut distinguer des réseaux partagés pour la douleur appliquée à soi et à l’autre et des réseaux propres à la douleur subie par soi. Pour cette raison une neurobiologie de l’empathie est donc plus que probable. Il en va désormais de même avec l’ « inhibiteur de violence », dispositif inné -variable selon la personnalité- destiné à faire cesser la violence de l’agresseur par des signes de souffrance, de détresse, pleurs, cris, etc… qui entraînent un arrêt de l’agression et font appel à la compassion. Toutefois les patients psychopathes ou sociopathes avec personnalité antisociale, violent, sans remords (exemple, le criminel en série), semblent (plus que probablement) présenter une altération de l’inhibiteur de violence, souvent irréversible hélas ! (avec altérations ou déficit des zones préfrontales) sans atteinte de la capacité d’attribution.
N.B. -Pour mieux cerner cette complexe problématique et essayer de la comprendre, je suggère de lire l’histoire (bien connue des neuropsychologues) de Phineas Gage.
Même si off topic, je répète ce qui me semple quelque peu irrationnel et/ou inadmissible dans la branche médicale : le panorama de la psychiatrie biologique est aujourd’hui plus que jamais le suivant : plus de médicaments, plus « d’efficacité », plus de « confort », nous répète-t-on ponctuellement par un battage médiatique très sophistiqué, mais toujours pas d’affirmation (ou des balbutiements…) décisive sur l’étiologie de nombreux désordres mentaux….
N.B. -Pour mieux cerner cette complexe problématique et essayer de la comprendre, je suggère de lire l’histoire (bien connue des neuropsychologues) de Phineas Gage.
Même si off topic, je répète ce qui me semple quelque peu irrationnel et/ou inadmissible dans la branche médicale : le panorama de la psychiatrie biologique est aujourd’hui plus que jamais le suivant : plus de médicaments, plus « d’efficacité », plus de « confort », nous répète-t-on ponctuellement par un battage médiatique très sophistiqué, mais toujours pas d’affirmation (ou des balbutiements…) décisive sur l’étiologie de nombreux désordres mentaux….

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Re: [News] Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions
Je pense que cette étude n'a pas pour but de réaliser le phantasme bourgeois du 19e siècle, coriace aux USA, de la prédestination : On est né mauvais parce qu'on est malade et en prison et Dieu nous a puni de je ne sais quoi ; JE suis né bon parce que j'ai gagné beaucoup d'argent grâce à des escroqueries en col blanc tout à fait presque légales et jamais punies ou si peu, donc Dieu tout puissant m'a récompensé sinon il ne m'aurait pas laissé réussir, et tant pis si ce n'est pas exactement ce qu'il y a écrit dans les évangiles.
Je pense que leur volonté est de trouver des réponses adaptées et d'éviter les erreurs pour améliorer modestement l'ordinaire comme on le fait pour d'autre problèmes dont fait partie la Dyslexie. Le risque est effectivement que des extraits partiels et mauvaises interprétations volontaires récupèrent ce genre d'étude. Je serais curieux d'ailleurs d'avoir la même étude sur le cerveaux des politiques et financiers qui estiment que de méga-profits immédiats justifient qu'on sacrifie les générations futures et ses propres enfants. Je serait prêt à parier un an de crêpes au sirop d'érable qu'ils ont aussi un profil de cerveau favorisant un manque d'empathie plus quelques spécificités cognitives.
Quand je vois la différence de traitement entre les prisons des USA et celles par exemple de https://www.slate.fr/grand-format/ander ... ison-doree et le taux de crime et de récidive dans les deux pays respectifs, la différence est tellement énorme qu'il n'y a pas besoin de cette étude pour savoir ce qu'il faut faire. Et je pense que ceux qui ont fait cette étude sont bien dans la même optique que les norvégiens. Il ne s'agit pas de catégoriser les gens, mais de les accompagner de la manière la plus humaine qui soit dans leur intérêt et dans l'intérêt de tous.
Je pense que leur volonté est de trouver des réponses adaptées et d'éviter les erreurs pour améliorer modestement l'ordinaire comme on le fait pour d'autre problèmes dont fait partie la Dyslexie. Le risque est effectivement que des extraits partiels et mauvaises interprétations volontaires récupèrent ce genre d'étude. Je serais curieux d'ailleurs d'avoir la même étude sur le cerveaux des politiques et financiers qui estiment que de méga-profits immédiats justifient qu'on sacrifie les générations futures et ses propres enfants. Je serait prêt à parier un an de crêpes au sirop d'érable qu'ils ont aussi un profil de cerveau favorisant un manque d'empathie plus quelques spécificités cognitives.
Quand je vois la différence de traitement entre les prisons des USA et celles par exemple de https://www.slate.fr/grand-format/ander ... ison-doree et le taux de crime et de récidive dans les deux pays respectifs, la différence est tellement énorme qu'il n'y a pas besoin de cette étude pour savoir ce qu'il faut faire. Et je pense que ceux qui ont fait cette étude sont bien dans la même optique que les norvégiens. Il ne s'agit pas de catégoriser les gens, mais de les accompagner de la manière la plus humaine qui soit dans leur intérêt et dans l'intérêt de tous.