alessandro pendesini a écrit :Les mécanismes cellulaires pilotés par le génome déterminent les prédispositions relatives aux apprentissages et caractéristiques qui résultent de notre évolution et sélection biologique; mais la resultante liée à notre comportement décisionnel cognitif ne dépend pas des mécanismes cellulaires pilotés par le genome, mais du type de connexions (quantitatives et qualitatives) de notre reseau neurosynaptique, ou en d'autres mots, de notre configuration cérébrale. Le génome "pilote" la mise en place de quelque 100 milliards de neurones depuis la naissance, mais LEURS CONNEXIONS NE DEPENDENT PRATIQUEMENT PLUS DE L'INNE MAIS DE L'ACQUIS ! autrement dit de notre entourage. Ce qui me fait dire que l'homme n'est pas prédisposé génétiquement à la naissance à être "bon" ou "mauvais", pas plus que avocat, boulanger ou journaliste... C'est notre entourage qui contribue, en très grande partie, à faire de nous ce que nous sommes….

Hummm... Pas si certain à 100 %.
Je suis entièrement d'accord, mais, j'ai l'impression que certains pourraient partir avec un "handicap" de départ.
Je dirais, avec un déficit d'empathie à la naissance, voire à la formation intra-utérine.
J'explik'
Particulièrement sensibilisé à la dyslexie de mon fils, je me suis rendu compte que des études réalisées dans les pays occidentaux, tendaient à prouver un déficit de connexions entre les deux hémisphères. Malformation génétique, déficit de croissance du corps calleux et des fibres nerveuses intra-utérin... Tout cela reste à définir.
La dyslexie et autres troubles de l'attention peut être compensée par un travail de l'individu sur lui-même. Il compensera.
Je suis entièrement d'accord qu'il existe autant de personnes en TDA que de formes de TDA.
Que le facteur social joue énormément, hélas. Que la plasticité fantastique du cerveau d'un enfant, va lui permettre
de compenser fortement ce handicap au point de le croire disparu pour les cas les plus légers.
Donc, ce qui est vrai pour les troubles de l'attention, ne pourraient-ils pas être vrai pour les personnes atteintes de psychopathie ?
Ce que nous appellerions un "
monstre", dangereux psychopathe pervers, ne serait-il pas
simplement un être humain, né avec un déficit important (génétique?), et qui a été élevé, en plus, dans un contexte socio-culturel (?très/top?) défavorable ??
Combien de dangereux psychopathes compensant -mentalement- leur déficit circulent parmi nous ? Vont-ils surgir aussi brutalement qu'ils ne le sont vraiment ? A l'instar de l'un de mes cousins qui m'a avoué que sa dyslexie apparaissait au grand jour quand il était fatigué ou malade.
