[News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

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Isabelle
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[News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par Isabelle » 12/04/2015 - 0:00:50

Au début des années 1950, une médecin américaine, Virginia Apgar, a élaboré une liste de critères destinée à évaluer l'état d'un bébé à la naissance, indice sur lequel se basent depuis les obstétriciens. Selon le score obtenu, l'équipe médicale décide si le nouveau-né a besoin de surveillance ou de soins rapidement. En se basant sur l'indice d'Apgar, qui a sauvé des milliers de bébés, Égide Royer a conçu un algorithme permettant d'évaluer les risques de décrochage sco...

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keyplus
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par keyplus » 12/04/2015 - 10:15:10

en gros la pluie ca mouille :lol:
ca fait plaisir de savoir qu il n y pas qu 'en france qui il y a des pedagogos
soit l univers est d'une complexité infinie et le chercheur sera Sisyphe poussant inlassablement son rocher
soit l univers se résume à une suite de zéro et de 1 et on en revient a la poule et l'œuf

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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par Victor » 12/04/2015 - 10:16:50

Prévoir un échec scolaire à la naissance d'un enfant voilà un truc bizarre...
Y a-t-il des gènes de l'échec scolaire ?
Je répète encore et encore que l'acquis et l'inné sont deux chose toutes différentes...
Bref! C'est encore et toujours du baratin
Les universités du Québec ont du temps à perdre dans leurs études statistiques
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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POB
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par POB » 12/04/2015 - 10:25:10

J'ai failli publier un commentaire au vitriol mais ce serait faire trop d'honneur à la nullité de l'article.
On tire l'échelle et on passe à la suite.
:bieres:
C'est une grande misère de n'avoir pas assez d'esprit pour parler, ni assez de jugement pour se taire. (La Bruyère)

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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par cisou9 » 12/04/2015 - 17:12:29

___________ :_salut:
Victor a écrit :Prévoir un échec scolaire à la naissance d'un enfant voilà un truc bizarre...
Y a-t-il des gènes de l'échec scolaire ?
Je répète encore et encore que l'acquis et l'inné sont deux chose toutes différentes...
Bref! C'est encore et toujours du baratin
Les universités du Québec ont du temps à perdre dans leurs études statistiques
Les statistiques du Québec et Victor, voila un sujet intéressant !!! ___ :lol: ---
Je pense que ce qu'il faut, c'est trouver ce qui intéresse l'enfant et lui faire comprendre que pour y arriver il faut avoir des tas d'outils et donc les étudier. ___ :jap: ___
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par POB » 13/04/2015 - 9:36:36

Je pense que ce qu'il faut, c'est trouver ce qui intéresse l'enfant et lui faire comprendre que pour y arriver il faut avoir des tas d'outils et donc les étudier.
Quelle angélique naïveté !
Cela fait des générations que les soi-disant "spécialistes" daubent sur le sujet, que les soi-disant "experts" des ministères pondent des "réformes" de l'enseignement, et chacune n'a fait qu'aggraver la situation.
Il fut une époque où l'Ecole était perçue comme ascenseur social par les populations, ce qu'elle est toujours (et de mieux en mieux) pour les populations qui se sentent concernées, en gros les populations éduquées et assez conscientes des enjeux pour leurs enfants pour leur avoir transmis le plaisir d'apprendre.
Parce qu'apprendre est un plaisir de chaque jour, un bonheur qui se renouvelle sans cesse, faute de quoi on finit par devenir aussi con que les autres, ceux qui n'apprennent pas.
Et réciproquement.
Ce n'est pas seulement une question culturelle.
Le plaisir d'apprendre transcende les clivages sociaux, même si la proportion de "sauvageons" incultes et à moitié débiles est plus forte dans les populations culturellement déshéritées.
Et hop, une porte ouverte par terre !
A une certaine époque, l'Ecole était le privilège des classes éduquées, la masse paysanne restait inculte (ouais, je sais que le jeu de mots est facile). Avec la Révolution cela commença à évoluer, puis les lois de Jules Ferry visèrent à ce que chaque enfant sache lire, écrire et compter dès l'entrée de l'adolescence, le travail commençant alors à 14 ans.
-----
Mon grand-père était un gros c.., un mec totalement inculte qui n'avait jamais ouvert un livre, mais il savait lire, écrire et compter, il avait été 1er du canton de Chevroches (58) au certificat d'études, c'était son titre de gloire. Son écriture était rustique dans les contenus mais très belle, avec pleins et déliés, et sans faute d'orthographe.
-----
Les gens de notre époque (dont moi) n'écrivent plus guère à la main, le clavier est devenu un outil indispensable et le traitement de texte avec "correcteur orthographique" fait écrire des horreurs, les journaux en sont pleins.
C'est triste.
Pourquoi les jeunes seraient-ils motivés pour apprendre à bien écrire à la main, quand ils perçoivent ce plaisir de leurs anciens comme une corvée pénible ?
Paradoxalement, à l'époque où les liseuses font florès sur le marché, on n'a jamais autant vendu de bouquins, donc il y a encore des gens (j'en suis et ma fille aussi) qui achètent de la littérature et certains (nous en sommes aussi) croulent sous les bouquins, mais ne s'en sépareraient pour rien au monde.

Jadis, les gens avaient peu de livres à la maison, et ils les relisaient souvent. Maintenant le Livre s'est démocratisé, c'est un produit de consommation courante pas très cher, et il y a cependant pas mal de gens qui n'en ont pas chez eux.
Comment de telles gens peuvent-ils éduquer leurs enfants et leur donner le goût de lire, donc le moyen de s'instruire ?
Il m'est souvent arrivé de côtoyer des jeunes qui avaient "lu" un bouquin dans l'année, parce que le prof de français les y obligeait, mais ils n'en connaissaient même pas le titre. En fait ils n'avaient rien lu.
Il m'est arrivé de bloquer des jeunes parce que telle ou telle lettre n'était pas assez bien dessinée pour leurs moyens de lecture embryonnaires, par exemple un a confondu avec un o, ou le contraire, qui ne leur permettait pas d'aller plus loin.
On comprendra sans peine que je me sois investie avec les plus jeunes dans des ateliers-lecture, cela me prenait beaucoup de temps et in fine les résultats étaient très décevants, comme prévu : seuls ceux qui savaient déjà lire progressaient, les autres restaient quasiment analphabètes.

Quand je donnais un exercice de géométrie, ces gugusses étaient incapables de lire l'énoncé, le vocabulaire le plus simple n'était pas acquis.
Quand ils avaient à effectuer un calcul numérique, ils donnaient des résultats aberrants sans s'en rendre compte, parce que "la calculatrice ne pouvait pas se tromper". Il ne leur venait pas à l'esprit que les erreurs venaient de la saisie des données, donc d'eux. Je me rappelle une jeune fille de 15 ans qui avait utilisé sa machine pour calculer 2 x 2 et qui avait trouvé 4. Elle était très étonnée parce qu'il n'y avait pas 8 chiffres dans son "résultat" et elle me demandait ingénument si c'était bon.
Mon grand-père était certes très con, mais il connaissait la table de multiplication. Le jeune fille dont j'ai fait état n'était certes pas débile, mais elle avait sans doute quelques neurones pas très bien connectés.
-----
C'est pourtant par le biais des maths que des jeunes non-francophones avaient les meilleures chances de progresser, en attendant de maîtriser assez la langue française. Minh et Tahar, si vous me lisez, sachez que je ne vous oublierai jamais.
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Ce qui intéresse les jeunes, à notre époque, c'est surtout le foot et la télé, cela ne demande pas de réfléchir et on oublie aussi vite ce qu'on a vu que ce qu'on a entendu en classe. Comme les "experts" recommandent de ne pas donner de devoirs, les mômes s'y habituent très bien en primaire, puis plus tard ils ne rendent pas de devoirs ou alors ils copient ceux des autres, avec une telle maladresse que cela se voit comme une tache de cambouis sur une robe de mariée.
Mais nos "experts" prétendent que la note zéro est traumatisante... comment noter autrement ceux qui ne font strictement RIEN ?
Comme de bien entendu, les lascars qui n'en fichent pas une secousse s'ennuient en classe, alors ils se distraient, comme ils peuvent avec leurs moyens primitifs, et cela pourrit complètement les classes... mais, toujours selon les "experts", ces jeunes-là ONT LE DROIT D'ALLER EN CLASSE, traduction "de pourrir l'existence des autres et de les empêcher de progresser.

C'est une contradiction de la société française actuelle qui n'est pas près d'être levée. Tant que la tendance sera au laxisme, à la lâcheté, au laisser-faire, à l'aveuglement et à toutes les démagogies qui s'ensuivent, l'école continuera à pourrir, des centaines de milliers de jeunes resteront incultes et plus ou moins barbares (au sens propre), sans perspectives d'insertion sociale, et les profs ne penseront qu'à quitter cette galère, comme les rats quittent un navire déglingué qui va sombrer.
On devrait mieux s'imprégner de la philosophie des rats.
:bieres:
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par cisou9 » 13/04/2015 - 9:51:00

_________ :_salut:
Pour une fois, je suis d'accord avec madame Pob. ___ :bieres:
Parce qu'apprendre est un plaisir de chaque jour, un bonheur qui se renouvelle sans cesse, faute de quoi on finit par devenir aussi con que les autres, ceux qui n'apprennent pas.
C'est mon cas, très bon dans certains domaines maths science etc, par contre j'étais nul dans les langues, bon en grammaire mais nul en orthographe pur !!! ____ :fada2: ___
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par macland » 13/04/2015 - 10:10:51

…Après la lecture du post de MmePOB, je ne puis qu'approuver !!!... :+1:
Je reste persuadé que la grande faillite de l'école est due à nos autoproclamés experts qui, au nom de la rentabilité (surcharge en effectifs, suppression des écoles rurales…), ont surchargé les classes, à commencer par celles du primaire, celles qui restent la base de l'apprentissage…
A mon avis, on ne peut bâtir une construction solide et pérenne sur des fondations approximatives et c'est ce qui se passe quand nos jeunes passent du primaire au secondaire sans avoir acquis le minimum...
Résultat: le nivellement par le bas est en plein essor… :siffle:
L'homme est une espèce de singe qui a mal tourné!...
Si la tyrannie engendre des révoltes, le laxisme enfante l'anarchie…

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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par alessandro pendesini » 13/04/2015 - 15:58:52

Bonjour
-L’après-guerre en Grand-Bretagne et aux Etats-Unis, défendirent ardemment la prérogative de la littérature dans la culture, et placèrent avec assurance l’étude de la littérature au cœur de la formation scolaire et universitaire. Jamais n’avait-on donné une telle éminence à le littérature dans la société, mais c’etait un peu son chant du cygne : un poème de la Renaissance, un roman du XIX siècle permettaient de comprendre la vie mieux qu’une étude de sociologie. Alors que la société des loisirs frappait à la porte, on faisait de la « difficulté » caractéristique du modernisme littéraire un capital culturel défiant la culture de masse, et par là de la littérature, la reine des disciplines. Mais que la littérature, que les classiques aient encore quelque chose à nous apprendre, qui ose encore le soutenir ?
La question que je me pose depuis belle lurette, et que -si vous permettez- je vous pose : à qui profite maintenir l’homme, enfants et adolescents dans une certaine ignorance notamment dans certaines branches scientifiques ? Sans instruction ne courons-nous pas le risque de prendre au sérieux les personnes instruites ou considérées telles ?
Toute personne éduquée à la démarche scientifique –à ne pas confondre avec la technique- ne peut pas être sensible à la propagande sectaire ou à l’intolérance de fondamentalistes religieux.
-Si l’école enseignait aux enfants comment analyser les informations, les décortiquer, séparer le vrai du faux, trouver les bonnes parades, le monde en serait changé. Mais que fait-on dans les écoles actuellement ?
On empile les programmes jusqu’à en faire un ensemble totalement indigeste, pour ne pas dire écoeurent, propre à dégoûter les élèves les plus motivés. :grrr:
N.B. Un cour de science (mais pas seulement) qui ne stimule pas l’esprit critique et qui n’apprend pas à penser n’est pas un enseignement de la science, mais un enseignement de la soumission ! :houla2:

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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par Victor » 13/04/2015 - 16:23:25

Monsieur Pendesini, de nos jours il est très mal vu d'avoir une pensée construite , dans un monde où l'idée économique remplace l'idée humaniste, les scientifiques avec une bonne culture humaniste, ils sont de plus en plus rare... Dans nos ministres actuels, tous ceux qui sont sortis de grandes écoles, ils sont tous formatés sur une pensée économique, les regards différents de la gestion économique, ils sont rare et dévalorisées par des mots comme du genre archaïques, dépassés ou sans intérêts, il est difficile de s'extraire de l'économie marchande et des budgets, alors enseigner l'esprit critique à nos enfant ce n'est pas la politique actuelle vis à vis de tous ces gamins rejetés, on n'enseigne pas l'idée de se révolter voire même l'idée de justice
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par POB » 13/04/2015 - 22:05:24

Un cours de science (mais pas seulement) qui ne stimule pas l’esprit critique et qui n’apprend pas à penser n’est pas un enseignement de la science, mais un enseignement de la soumission !
C'est hélas le lot de notre système scolaire et des "crânes d'oeufs" qui y réfléchissent.
Je suis passée par les lycées-casernes d'avant 1965, puis par les classes préparatoires qui formataient les meilleurs des lycéens pour en faire des grosses têtes et des bourgeois bien-pensants.
Cela aurait pu marcher si j'avais été dans un lycée actuel, mais à Neuilly s/Seine, dans un milieu hyper-friqué et très à droite, je n'étais pas à ma place, moi l'anar de banlieue ouvrière issue d'une famille modeste.
Les copains lisaient le Figaro, moi je lisais Hara-Kiri. Nous n'étions pas du même monde et il vint un moment où j'en eus marre, après toute une scolarité en tête de classe avec le bac à 16 ans, de traîner les fonds de classe en me demandant ce qui m'arrivait.
J'ai alors décroché.
Adieu la prépa, adieu le lycée bourgeois, bonjour la Liberté. Je repris mes études à la fac Jussieu de Paris.

C'était pour dire que si même moi, qui étais probablement un peu surdouée, j'ai fini par décrocher dans des circonstances qui me dévalorisaient à l'excès, les jeunes qui ont toujours traîné les fonds de classe ont bien du mérite quand ils s'accrochent quand même en traînant des boulets plus gros qu'eux.
Et quand ils décrochent, au terme d'innombrables galères, je les comprends.

Je me bagarrais comme un diable dans un bénitier pour essayer de leur faire faire mes TP de physique-chimie, pour combattre leur "c'est trop dur pour moi" et parfois ils décidaient de s'y mettre, il leur arrivait même de trouver ça amusant, et comme je ne demandais pas de comptes-rendus chiadés comme des dissertations, cela leur valait des notes auxquelles ils n'avaient jamais osé rêver.
Bref ces jeunes-là étaient moins cons que ce qu'ils croyaient, mais de là à leur faire remonter l'échelle dont ils avaient scié les barreaux, il ne fallait pas rêver. Comme Rantanplan trouvant la clé des menottes, ils avaient eu une crise d'intelligence.

C'est avec des jeunes comme ça que le métier de prof est une galère si on les subit, et un sacerdoce si on décide de s'en occuper. L'échec est si permanent que, quand on obtient un petit succès, le métier le plus ingrat devient merveilleux.
Disons que cela aide à ne pas sombrer dans le fatalisme.

Les gugusses formatés du genre Sciences-Po / ENA, et plus généralement tous ces "littéraires" imbéciles qui décident de tout en ne connaissant rien à rien, sont une calamité dans nos sociétés. Réfléchir et utiliser l'intelligence, pour eux, c'est monter un dossier.
L'inculture scientifique est devenue dramatique dans notre pays, heureusement qu'il y a des sites web comme celui-là et des revues comme La Recherche, mais qui y a accès ?

Il fut une époque, très lointaine, où les savants étaient savants en tout, aussi bien géomètres qu'écrivains, je pense par exemple à des gens comme Epicure, Eratosthène ou Archimède. Rome passa par là et la civilisation sombra, puis il y eut le christianisme pour, une fois éradiquée la pensée scientifique, s'attaquer à la pensée tout court.
Rappelons-nous que Copernic ne fut publié qu'après sa mort, rappelons-nous le supplice de Giordano Bruno et le procès de Galilée, ce n'est pas si loin que ça et les sinistres abrutis qui les condamnèrent sont encore virulents un peu partout.

Sans pensée critique, sans débat critique, sans enseignement scientifique ni artistique, il n'y a pas de progrès qui vaille et les archaïsmes issus de l'âge sombre de l'humanité peuvent continuer à pourrir la vie des populations.
Bref je suggère de pendre les littéraires.
:bieres:
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par cisou9 » 14/04/2015 - 10:09:17

______ :+1: _____ :clapclap: ____
Sans commentaires !!!
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Re: [News] Le décrochage scolaire, prévisible ?

Message par macland » 14/04/2015 - 10:23:07

POB a écrit :...Les gugusses formatés du genre Sciences-Po / ENA, et plus généralement tous ces "littéraires" imbéciles qui décident de tout en ne connaissant rien à rien, sont une calamité dans nos sociétés. Réfléchir et utiliser l'intelligence, pour eux, c'est monter un dossier...Bref je suggère de pendre les littéraires...
:bieres:
...suggestion partagée !!!... :+1: ... :siffle:
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