Bonjour
-On connaît plusieurs centaines de mutations dans certains gènes humains qui donnent lieu à un ensemble de maladies différentes selon la nature de la mutation à l’intérieur du gène, ce qui contribue à augmenter le nombre et la variété des maladies génétiques. On répertoire aujourd’hui plus de sept mille maladie génétiques réparties sur les 24 chromosomes humains, et leur nombre continue de croître à vive allure. Citons, parmi les plus tristement célèbres des pathologies monogéniques dont le gène muté a été identifié, la mucovisidose, la dystrophie de Duchenne, l’amyotrophie spinale infantile, la maladie de Huntington, ou encore certaines formes précoces de la maladie d’Alzheimer. Il reste du terrain à découvrir, puisque chaque gène peut théoriquement donner lieu à des maladies s’il est défectueux et que le génome humain en contient, selon les estimations, de 20.000 à 100.000.
Il serait très intéressant connaître quelles sont les causes réelles de ces variations génétiques ! Pouvoir distinguer celles considérées « normales» naturelles, inévitables, liées aux radiations nocives, par exemple, et les autres engendrées par le mode de vie actuel qui, faut-il le souligner, n’est vraiment pas un modèle rationnel et éthique !…
A chaque état organique correspond un état psychique, si l’on ne peut examiner le premier on peut observer le second et vice-versa.
Cependant la règle générale, toujours en vigueur actuellement, en psychiatrie biologique (et pas seulement) est la suivante : produire de médicaments plus « efficaces », plus « confortables », mais toujours pas de recherche fondamentale sur l’étiologie –ou causes réelles- des pathologies et désordres mentaux !
Cette étude illustre à merveille le modus operandi de la recherche médicale : trouver les variations génétiques (gènes mutés) conséquences ( NON causes !) des altérations fonctionnelles et, ensuite, les laboratoires pharmaceutiques se chargeront de synthétiser les molécules chimiques « ad hoc » qui, dans la majorité des cas, masquent la pathologie –ou la déplacent- plus qu’ils ne la guérissent, et, cerise sur le gâteau- souvent avec des effets secondaires pires que le mal lui-même….
