Bonjour
Il est étonnant de constater que dans ces études aucune allusion n’est faite sur le rôle joué par les télomères, c’est-à-dire la longueur des terminaisons des chromosomes, qui ont un rapport direct avec la durée de notre vie ! Car certaines maladies liées au vieillissement précoce (notamment la progeria) ainsi qu’un stress continu (appelé oxydatif ou oxydant) peuvent causer un précoce raccourcissement télomèrique (télomérase) ! Ce raccourcissement serait aussi un marqueur de maladies cardio-vasculaires et certains cancers.
Les télomères de nos cellules peuvent être interprétés comme des horloges biologiques, se raccourcissent naturellement avec l’âge, tout en tenant compte que ce raccourcissement peut varier « naturellement » (génétiquement) d’un individu à l’autre. Des études et statistiques académiques ont pu démontrer que lorsqu’ils sont anormalement courts, et avec l’âge, constituent un facteur important, voire déterminant, sur la sénescence et/ou mortalité précoce par rapport à d’autres variables biologiques.
N.B. -Bien que la mort soit considérée (à tort !) une tragédie pour l’individu, elle est apparue au cours de l’évolution comme un événement précisément déterminé dans le temps, qui accroît l’adaptabilité et donc la viabilité de l’espèce. Des mutations qui sont avantageuses pour l’individu, permettant une vie potentiellement éternelle, seraient plus que probablement néfastes pour l’espèce et entraîneraient son extinction.
La science doit à la fois prolonger la vie jusqu’à son terme « normal », démontrer qu’à celui-ci correspond « un instinct de mort naturelle », et aider les individus à le développer en eux.
Evolution et immortalité sont deux concepts incompatibles. Si les organismes doivent s’améliorer et se renouveler tous les ans, la mort, est un phénomène aussi nécessaire que la reproduction !
