[News] Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

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Isabelle
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[News] Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

Message par Isabelle » 22/03/2018 - 12:00:27

Une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l'Université de Cambridge, de l'Institut Pasteur, de l'université Paris Diderot, du CNRS et de la société de génétique 23andMe, suggère que notre empathie n'est pas seulement le résultat de notre éducation et de notre expérience, mais aussi en partie influencée par les variations génétiques. Ces résultats sont publiés dans la revue Translational Psychiatry le 12 mars 2018. Jouant un rôle clé dans les relations humaines, l’e...

Pendesinialessandro
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Re: [News] Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

Message par Pendesinialessandro » 22/03/2018 - 20:38:58

Bonjour
Ne pourrions-nous pas affirmer que le succès dans la vie (pour autant qu’on trouve un consensus sur ce qu’on entend par succès !) dépend autant, si ce n’est plus, d’un Quotient Emotionnel élevé (QE), alias Quotient Empathique, que d’un fort quotient intellectuel (QI) ?
Mais aussi, doit-on imaginer ou admettre que certains individus « réussissent » leur vie mieux, ou moins bien ou un complet ratage, que ce que leur quotient intellectuel (QI) mais aussi leur Quotient Empathique ou Emotionnel laissait présager ?

Qui, concrètement, ou plus exactement rationnellement, peut ou pourrait répondre à ce dilemme ? :yxt:

Noxx
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Re: [News] Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

Message par Noxx » 23/03/2018 - 9:30:22

Bonjour aussi,
Vous oubliez le QPB : "Quotient Pas de Bol", ça joue aussi beaucoup dans "le succès" dans la vie.

Un lien vers un article plus ancien, où ces même chercheurs sont plus circonspects quant aux conclusions à tirer de leur étude.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l ... ene_113688

Après je ne trouve rien d'extraordinaire dans les conclusions de cette étude. Ils affirment que les autistes ont, en général, moins d'empathie que les personnes non malades : j'imagine que n'importe quel psy s'en est rendu compte. Que les femmes ont plus d'empathie que les hommes, mais que ce ne serait pas dû à la génétique puisqu'ils n'ont pas observé de différence sur le gêne qu'ils étudient entre les hommes et les femmes. Mais en reconnaissant qu'il y sans doute beaucoup d'autres gênes qui doivent participer à la formation de l'empathie. Vu le peu qu'on sait de la génétique et de son influence sur la formation du cerveau, je trouve qu'ils transforment bien vite une non observation en certitude, même si personnellement je penche aussi pour le prima de la socialisation dans la formation de l'empathie.
Il y a bien le 1/10 qui m'intrigue ? D'où ils sortent que les gènes sont responsable exactement de 1/10 de l'empathie, on ne sait pas. En tout cas c'est pas avec ce qu'on sait de la génétique et son lien avec un comportement aussi complexe que l'empathie.
Et puis je verrais bien là un moyen pour la société de génétique 23andMe, qui vend des tests génétiques, de se faire de la pub... Mais je dois avoir un QME (Quotient de Mauvais Esprit) trop élevé.

Pendesinialessandro
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Re: [News] Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

Message par Pendesinialessandro » 23/03/2018 - 11:15:57

Vous oubliez le QPB : "Quotient Pas de Bol", ça joue aussi beaucoup dans "le succès" dans la vie.
Certes le hasard(*) sans oublier la contingence, jouent indiscutablement un rôle déterminant dans l’Univers, et pas seulement chez l’homme ! Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas une disposition génétique à la base prédisposant à l’empathie qui, bien entendu, devient modulable en fonction du parcours social de l’individu.

(*)Le hasard n’est que l’expression de nos incertitudes.
Qu’un mot utilisé pour exprimer, ou justifier, notre ignorance.

NB :-A partir de quatre et sept ans, l’enfant devient sensible à l’expression triste du visage, aux cris et aux pleurs de celui qu’il agresse, et cesse alors tout acte violent. Interviennent ce que l’on peut appeler des « émotions morales », empathie ; sympathie, culpabilité, remords. Il y a inhibition ou modulation du passage à l’acte.
A noter que l’empathie ne génère pas nécessairement de sympathie. Il serait toutefois une erreur de nier que la violence intentionnelle existe, par exemple ; la guerre en est l’exemple indiscutable…..

Pouvons-nous en conclure que l’universalité des expressions émotionnelles révèle bien que le programme émotionnel d’action n’est pas acquis mais inné ou automatisé ?

Piscenois
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Re: [News] Les gènes jouent un rôle dans l'empathie

Message par Piscenois » 26/03/2018 - 11:47:46

Dans les entretiens que je fais passer, le QE (ressenti) est prioritaire sur le QI. À moins d'avoir à faire à une véritable quiche ... :rD

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