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Une simple réaction entre le dioxyde de carbone (CO2) et divers métaux dans de l’eau salée donne une nouvelle piste pour comprendre l’origine de biomolécules – et donc de la vie – sur Terre. Cette réaction pourrait expliquer comment certains organismes primitifs créaient les molécules nécessaires à leur survie à partir de CO2 avant l’apparition des protéines. Cette découverte d’une équipe de l’Institut de sciences et d’ingénierie supramoléculaire (CNRS/Université ...

Bonjour

Un petit rappel de l’Evolution biologique :
On situe à environ 3,8 milliards d’années l’époque qui rassembla toutes les conditions (physiques et chimiques) nécessaires à la formation de la première molécule capable de se dupliquer : l’acide ribonucléique (ARN). Cet ARN est capable non seulement de s’autorépliquer, mais de sécréter aussi des protéines ; il serait doté de cette double performance. ARN se suffisant donc à lui-même contrairement à l’acide désoxyribonucléique (ADN) qui sera, lui, strictement destiné au stockage de l’information génétique. Quant aux protéines, indispensables à l’édification des structures vitales, nous savons qu’elles résultent de l’association d’acides aminés dont nous avons envisagé déjà les modalités de l’apparition en ce tout premiers temps de notre histoire. L’étape suivante se situant à environs 3,4 milliards d’années, qu’apparaissent les premières structures cellulaires connues, ces procaryotes que nous connaissons puisque les bactéries en sont la variété la plus commune. Ce sont des cellules isolées dépourvues de noyau, vivant pour la plupart dans l’eau et capables d’entretenir leur vie en transformant le dioxyde de carbone en sucres, en molécules organiques et en oxygène gazeux.

P.S. La vie biologique est explicable de bout en bout, même si nous ne pouvons pas dire avec certitude aujourd’hui –compte tenu des nombreux éléments en jeu- comment elle s’est initialement formée. Mais ne désespérons pas : cette énigme est à notre portée. Elle sera un jour ou l’autre, bien décryptée ! A moins que…..

Ouaip, les pessimistes - qui ne sont en fait que des optimistes bien informés - redoutent que la connerie humaine, l'égoïsme et la cupidité criminelle d'oligarchies toutes puissantes ne dévastent à tel point la planète que la Vie y devienne impossible.
D'autres redoutent que l'expansion brutale de religions imbéciles et conquérantes ne réduise à néant toute civilisation digne de ce nom, et donc toute forme de recherche intelligente.
Il en est aussi qui craignent que les humains n'en viennent un jour à une guerre nucléaire.
Il y en a même qui ont peur qu'un astéroïde géant n'entre un jour en collision avec la Terre et que l'humanité connaisse le destin des dinosaures.
Les optimistes - qui sont surtout des pessimistes mal informés - se fichent bien de toutes ces craintes et se bornent à vivre du moins mal qu'ils peuvent avec la philosophie de Candide, en se disant que si les 4 "cavaliers de l'Apocalypse" ci-dessus identifiés déboulent et ravagent la Terre, ce qu'il n'est pas forcément aberrant d'imaginer, ils seront dans le trou depuis longtemps et que cela ne les concerne pas.
Le crime ne prospère qu'avec la passivité des victimes imbéciles.

Bien rares sont encore ceux qui s'inquiètent non pas du devenir de l'humanité mais de l'avenir de notre planète.
J'en suis et pas mal de lecteurs de ce site en sont aussi.
Comprendre l'origine de la Vie est un défi passionnant.

Sans optimisme ou pessimisme, l'avenir de la planète se fera sans nous. C'est ce que nous apprends l'histoire, bien longue pour notre espèce, de la Terre. Il n'y a aucune raison de penser que nous ne passerons pas, comme sont passés les forêts du Carbonifère et ses insectes géants, les dinosaures géants... Reste à voir en quoi nous aurons été "géants" ;-)
Cela ne veut pas dire que d'ici là nous devions nous comporter comme des "sagouins" (pardon pour les sagouins qui font bien moins de dégâts que nous) et ne pas essayer de "cultiver notre jardin", pourvu que cela soit un jardin pas trop laid...