Bonjour
……..les personnes peu agréables mais dotées d'une curiosité naturelle et peu conformistes montrent une meilleure préservation des régions du cerveau qui s'atrophient habituellement, tant dans le vieillissement normal que dans la maladie d'Alzheimer……
Paradoxalement, PLUS ON SE SERT DE SON CERVEAU préférablement d’une façon diversifiée, MOINS IL S'USE ! C’est la règle d’Or…..
…..on savait déjà que le désir d'apprendre et l'intérêt pour le monde qui nous entoure protègent du vieillissement cérébral". Mais pourquoi ? Quels sont les mécanismes biologiques à l'oeuvre ?.....
Loin de moi de comparer le fonctionnement cérébral à celui d’un muscle, cependant serait-il absurde de voir une certaine similitude entre l’atrophie musculaire et celle de certains réseaux neuronaux, notamment l’hippocampe(s) qui est la première structure cérébrale à être touchée ?
Les bienfaits d'une activité physique régulière sur l'organisme et sur le cerveau ne sont plus à démontrer. Il est certain que le manque d’exercice physique, la mal bouffe etc... favorisent l’atrophie des muscles ; pouvons-nous extrapoler et imaginer que des réseaux du cerveau insuffisamment stimulés, et mal ou insuffisamment alimentés par carence –ou nocivité- de certaines substances (alcool, tabac, sans oublier les psychotropes !), puissent vieillir ou se nécroser prématurément ?
Nous n’aurons jamais de marqueurs biologiques capables de nous aider à différencier le trouble normal du trouble mental aussi longtemps que nous ne comprendrons pas les innombrables mécanismes à l’origine des différentes formes de pathologies. Nous réaliserons sans doute les premières avancées importantes dans ce domaine quand nous serons capables de mettre sur pied les premiers essais cliniques sur la maladie d’Alzheimer, probablement d’ici quelques années.
L’impossibilité de procéder à des examens biologiques constitue un véritable handicap pour la psychiatrie. Cela signifie que nos diagnostics reposent sur des appréciations subjectives, donc sujettes à l’erreur et susceptibles de fluctuer au gré des caprices ou des modes. Cela revient, par exemple, à diagnostiquer une pneumonie sans pouvoir donner les moyens de vérifier par des analyses quel est le virus ou la bactérie à l’origine de l’infection pulmonaire….
NB : Parmi les signes probables qui annoncent l’apparition de l’Alzheimer il y a aussi la perte du goût et de l’odorat.
