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[News] Deux inversions sexuelles dans un même embryon

Publié : 28/05/2020 - 9:00:02
par Adrien
Chez les mammifères, deux cascades génétiques distinctes dirigent la formation des testicules et des ovaires. Des défauts dans ces processus conduisent à des anomalies pouvant aller jusqu’à l’inversion de sexe. Qu’en est-il du devenir sexuel quand les gènes contrôlant le destin mâle et femelle sont mutés simultanément ? Des travaux publiés dans la revue Cells, montrent que des embryons de souris double mutants pour Sox9 et Wnt4, deux gènes impliqués dans le développement tes...

Re: [News] Deux inversions sexuelles dans un même embryon

Publié : 29/05/2020 - 9:26:39
par Pendesinialessandro
Bonjour
…..Ces travaux ont permis d'identifier des étapes du développement des gonades de souris contrôlées de façon séquentielle et indépendante par Sox9 et Wnt4, et pourront contribuer à la compréhension de l'étiologie de certaines anomalies du développement sexuel…….Dit l’article

C’est à espérer qu’on puisse enfin cesser de discriminer certaines personnes affectées d’anomalies sexuelles, ou prétendues telles ! Et qu’on cesse une fois pour toutes de les blâmer ou critiquer injustement, voire les emprisonner ou, tout simplement les exécuter….

Chacun dispose certes des organes sexuels dont la formation a été initialement conditionnée par sa formule chromosomique : mâle si elle est XY, ou femelle si l’embryon XX a hérité de deux chromosomes femelles. Existent cependant des exceptions : l’identité sexuelle était autrefois définie par la présence de chromosomes XX (femmes) ou XY (hommes). Mais depuis deux decennies on sait qu’il existe des hommes XX et des femmes XY.
Mais cela serait insuffisant pour que le cerveau sache quoi en faire s’il ne disposait de neurones capables de lui dire. Les sécrétions hormonales initiées chez l’embryon de deux mois environ ont modelé les organes internes et externes, faisant disparaître chez les mâles les ébauches d’organes femelles, alors qu’en l’absence de ces sécrétions tous les mammifères nouveau-nés appartiendraient au sexe féminin.
Ces sécrétions ont aussi imprégné le cerveau. Elles sont mises ensuite en veilleuse, pour ne reprendre activement qu’à la puberté et achever la différenciation des sexes.
A noter que les hormones, celles du fœtus et celles de la mère jouent un rôle déterminant dans la construction des circuits cérébraux dont dépendront les fonctions sexuelles de l’individu et notamment ses conduites mâle ou femelle plus ou moins affirmées. Elles façonnent les corps dont elles sculptent les formes et dessinent les attributs, en faisant parfois des erreurs ou des excès. Tout en tenant compte que l’homosexualité, par exemple, n’est pas une pathologie et n’entre pas dans le cadre des paraphilies ou perversions ! :non:

NB : -Nos corps sont trop complexes pour offrir des réponses claires et nettes sur la différence sexuelle. Plus nous cherchons une base physiologique simple au « sexe », plus il devient évident que le « sexe » n’est pas une pure catégorie physique.....

Il ne faudrait pas s’attendre à retrouver la même configuration érotique chez tous les hommes masculins et chez toutes les femmes féminines. Là encore, des variations existent et on aurait tort de les considérer systématiquement comme des anomalies. Après tout, les variations entre les individus n’ont-elles pas contribué à l’évolution humaine ?