Dragonminus a écrit :Je n'ai jamais pensé que cette inversion du champ magnétique terrestre était due au hasard, car la vie selon moi est basée sur une sorte de respiration, d'un ensemble constitué d'une période d'expansion suivie par une période de contraction.
On en voit l'exemple en toutes choses, notre respiration physique mais aussi le jour et la nuit, qui sont deux périodes opposées entre-elles mais complémentaires, concourant à léquilibre d'un systeme, de la vie.
Par extention de ce principe cela ne métonnerait pas que l'expansion de l'univers soit basée aussi sur ce principe et non sur celui de l'explosion dans l'espace d'un ensemble fini (ayant une frontiere, une limite) comme le big bang que l'on nous assène.
La théorie du big bang et de l'expansion de l'univers a toujours été contredites par les faits : chaque fois qu'on prévoyait d'observer le début de l'univers avec un télescope plus puissant, on n'a trouvé que des étoiles plus vieilles.
Par ailleurs l'idée que les étoiles / galaxies s'éloignaient les unes des autres était basé sur la théorie (également contredite par les faits) qu'un rayon lumineux ne verrait jamais sa longueur d'onde varier en voyageant jusqu'à nous à travers l'espace (l'idée que le photon n'a pas de masse, donc qu'il ne peut pas "vieillir", et reculer dans le spectre des couleurs simplement parce qu'il a une longue distance à parcourir, et pas parce que l'étoile qui l'émet s'éloigne de nous).
Donc l'idée que l'univers respire (se dilate, se rétracte) me parait difficile à vérifier. Ce qui est vérifié, c'est son état d'ébullition à tous les étages de ses échelles : mouvement brownien au niveau le plus infime, structure en bulles de savon des murs de galaxies ou des régions étoilées au niveau le plus élevé.
Cependant aussi bien le big bang qu'un univers "respirant" pourrait se vérifier (et simultanément) via une théorie qui éliminerait de l'analyse des faits la notion de temps : si en effet on considère que la définition de temps désigne plusieurs objets différents (grandeurs, variations, matière, information, perception et imagination humaine...) on peut arriver à trouver une réponse cohérente et à la vérifier au moyen de nos observations tant astrophysique qu'au niveau de la physique des particules ou de la vie quotidienne.
Je suis particulièrement d'accord sur le fait que c'est déplaisant de se voir asséner une théorie du Big Bang à tout bout de champ. C'est comme si on nous répétait "parce que la terre est plate, aujourd'hui on va pouvoir vous montrer une photo du bout. Ah ben nan, finalement le bout il est plus loin. On vous montrera la photo une autre fois."
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Quant à l'inversion du champ magnétique, je pense qu'il existe des tas d'expériences où l'on peut reproduire un tel phénomène, ne serait-ce qu'avec une bobine de fils de cuivre et des aimants ou une masse liquide aimantée. Ne parlons même pas des simulations sur ordi auxquelles on peut faire dire ce que l'on veut, selon comment on les programmes.
L'idée d'une mémoire de la terre des précédents mouvements est plaisante, mais il y aurait des vérifications topographiques à faire, et pas seulement brandir un modèle mathématique, qui j'en ai l'impression, n'a encore réussi aucune de ses prévisions avec une absolue certitude. (n'hésitez pas à me détromper si vous avez des faits !)