Rouba a écrit :C'est vraiment passionnant ! Ce genre de liens, somme toute assez étrange, parait plus fréquent qu'on n'aurait pu le croire. Ce n'est pas le premier article que je lis et qui propose un lien entre pathologie et comportement sexuel...
L'acte sexuel libère des substances qui calment et dopent, tout en stimulant les zones du plaisir du cerveau, cassant au passage un éventuel cercle viceux qui conduirait à augmenter la perception de la douleur (j'ai mal à la tête rien que de penser que j'ai mal à la tête, je respire comme je souffre, donc je souffre davantage).
Toute personne qui découvre cette porte de sortie à la douleur ou aux symptômes de la maladie peut ensuite se conditionner et ressentir du désir sexuel dès que les symptôme de stress ou maladie se présentent, rien qu'à l'idée du soulagement qui va suivre, comme le chien de Pavlov et à l'inverse du cheval schizophrène conditionné pour ressentir la douleur du choc électrique avant de poser la patte sur la plaque de métal.
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J'ai l'impression que les gens qui mènent ces recherches cherchent à trouver et vendre des molécules alors qu'il est beaucoup plus simple et moins nocifs de travailler sur la psychologie.
En plus ce lien avec la recherche contre la dépression est aussi inquiétant qu'à l'habitude : la dépression est un symptôme, une sirène d'alarme indiquant que la maison est en flamme et qu'il faut sortir : tous ces chercheurs travaillent pour vendre le moyen le plus efficace de couper le signal d'alarme, pas de faire sortir de la maison en flamme ou d'éviter que la maison prenne feu.
Cela ne peut donner qu'une situation extrêmement dangereuse, où une part importante de laa population qui aura l'air normale sera capables de subir ou de faire des choses atroces du jour au lendemain.
Cf le cas de cet homme qui a déscendu en conseil municipal en france en se gavant de prozac pour être certain de ne pas faiblir, plus tous ces faits divers où un retraité ou un dépressif s'en va du jour au lendemain tirer au fusil ses voisins, sa famille ou poignarder le premer venu, sans que jamais il ne soit fait mention des traitements antidépressifs (probablement très lourds) qu'ils suivaient.
A noter également la curieuse obstination des gouvernements à refuser de tester les victimes d'accidents de la route quand à la quantité de médicaments antidépressifs absorbés, alors que plusieurs médecins m'ont confirmé de vive voix que ces personnes étaient autant de dangers mortels sur la route.
Je parierai sur le fait que les accros au prozac et autres exomils sont plus nombreux à tuer et blesser que les fumeurs d'herbes, rien qu'à voir le tableau des médicaments les plus rembourses par la sécurité sociale.