Quatre types de motifs représentés par des nuages de points de quelques monoterpènes avec des traceurs anthropiques en été et en saison sèche dans l'ensemble de données DATAbASE, dans deux villes différentes.
Un tel résultat tempère les études récentes, Nord-Américaines mettant en évidence le rôle prépondérant des émissions par volatilisation par les activités du secteur tertiaire utilisant les produits ménagers.
En combinant ces observations avec les inventaires des émissions régionaux et globaux et des analyses statistiques de régression, les scientifiques ont pu quantifier pour la première fois les émissions anthropiques de ces composés à l’échelle urbaine et nationale. Ces dernières représentent moins de 3% des émissions des autres COV anthropiques. L’étude montre aussi que les émissions d’origine anthropique de ces composés ont un impact sur la chimie de l’atmosphère jusqu’à 1000 fois supérieur à celui des émissions des autres COV anthropiques. Ces résultats remarquables interrogent le rôle des émissions anthropiques de ces composés sur les épisodes de pollution aux particules dans les zones urbaines où ces derniers étaient jusque-là considérés comme des traceurs des émissions de la biosphère. Des travaux de modélisation ont déjà commencé pour tenter d’y répondre.
Pour en savoir plus
A.Borbon & al. Ubiquity of anthropogenic terpenoids in cities worldwide: Emission ratios, emission quantification and implications for urban atmospheric chemistry, february 2023, JDR Atmospheres.
Source: CNRS INSU