Il a bon dos le musc.
Les perturbateurs endocriniens sont partout, produits d'entretien, lessives, pesticides, etc etc etc, et surtout le truc qu'il faut savoir à ce sujet c'est que contrairement aux poisons, pour lesquels c'est la dose qui augmente leurs effets, ces molécules qui imitent les hormones fonctionnent bien mieux à faible dose, à l'instar du fonctionnement général des hormones.
Il y a 10 ans :
Introduction
A partir du début du 20ème siècle, la découverte de nouvelles technologies et les avancées scientifiques ont permis de grandes progressions. Ces progrès ont engendré un développement de l’activité humaine, industrielle, et urbaine, qui par conséquent, a induit l’émergence de nombreuses substances chimiques sur le marché. On dénombre plus de 100 000 nouvelles molécules éxogènes dont l’innocuité de certaines d’entre elles n’est pas sans conséquences.
Parallèlement à ses avancées, on a assiste depuis la moitié du 20ème siècle à une très forte augmentation des cancers, des pathologies immuno-‐allergiques et des désordres métaboliques qui vont de la pathologie cardiovasculaire aux troubles de la reproduction.
Depuis quelques années, le sujet des PEs fait polémique et divise tant au niveau de la classe politique, que de la communauté scientifique ou de la population en générale.
Ces substances sont utilisées dans de nombreux domaines comme l’alimentaire, la cosmétique, le textile ou le chimique, et on les retrouve dans la faune, la flore, l’air, l’eau, les sols et sédiments.
Sur internet beaucoup d’articles parlent de la présence des PEs dans les produits d’hygiène-‐beauté, pourtant, leur identification et la réglementation les concernant n’est pas clairement établies. Ces articles sont basés, la plupart du temps, sur des études portant sur la composition des produits :
« Près de 40 % des produits d'hygiène-‐beauté contiennent au moins un perturbateur endocrinien [1]substance chimique interférant avec la régulation hormonale, d'après une étude rendue publique vendredi 13 septembre à Paris.
Selon cette enquête réalisée sur une base de quinze mille produits de beauté-hygiène par Noteo Institut en partenariat avec le Réseau environnement santé [2], les vernis à ongles arrivent en tête (74 % d'entre eux contiennent au moins un PE) devant les fonds de teint (71 %), les produits de maquillage pour les yeux (51 %), les démaquillants (43 %), les rouges à lèvres (40 %), les soins du visage (38 %), les déodorants (36 %), les dentifrices (30 %) et les shampoings (24 %).» « Parmi les PE les plus fréquemment utilisés dans les produits d'hygiène-‐beauté, figurent les parabènes (23 %) et le cyclopentasiloxane (15 %), le triclosan n'étant présent que dans 1,3 % des produits.
"On trouve souvent plusieurs de ces substances dans un même produit" souligne Baptiste Marty, le président-fondateur de Noteo, qui appelle le gouvernement à interdire leur usage dans les produits du quotidien. »
[3]
https://www.uqac.ca/cosmetologie/wp-con ... niens-.pdf