Les essais cliniques traditionnels privilégient souvent les populations blanches d'origine nord-européenne. Les chercheurs soulignent que cette pratique doit évoluer. Les variations génétiques, qui peuvent affecter jusqu'à 20 % des médicaments, nécessitent des essais sur des groupes plus variés.
Donc en prenant un panel plus large on augmenterait la fréquence des effets secondaires, on diminuerait l'efficacité et on diminuerait alors les chances d'une mise sur le marché, réduisant l'offre.
Mais si on distinguait plusieurs panels on aurait des médicaments autorisés pour telle ou telle ethnicité, pour ce que ça veut dire.
Et donc gros tollé (surtout en France, où ce serait je pense même illégal de procéder de cette manière).
La controverse n'est pas nouvelle, voir le Bidil en 2005.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l ... unis_22791
Donc à moins d'associer la prise d'un médicament à un profil génétique, donc n panels de n profils (ici neutre vis à vis de l'ethnicité), il n'y a pas moyen de s'en sortir.
A moins d'augmenter drastiquement le prix des médicaments ainsi que les dépenses de santé (créer un profil génétiques de chacun à grande échelle), on n'a évidemment pas les moyens ni de prescrire ni de produire de cette manière.
Ou alors on fait comme disent les chercheurs :
On étend les tests à des populations plus variées et donc on aura moins de médicaments et ils seront plus cher.