sonic a écrit :réalité virtuelle...drôle d'assemblage de mots quand même

D'accord avec toi, le terme de "réalité virtuelle" n'est pas approprié. Une "
animation interactive", c'est juste un peu plus qu'un livre d'images avec quelques commentaires et renvois. Et, au-delà de çà, les conclusions de l'étude me paraissent discutables et je pense que ces conclusions de peuvent pas être généralisées.
Partons du terme de "réalité virtuelle". Je me suis amusée à détourner le texte de l’article pour l’appliquer aux sites de rencontre : "
La sagesse populaire nous indique que l'expérience est le meilleur professeur, mais ce n'est pas toujours vrai. L’expérience virtuelle peut mener à la création de flashs intenses créés intérieurement qui se posent en réel. Elle augmente le nombre de certitudes erronées : les sujets pensent que leur interlocuteur possède des caractéristiques qu'il n'a pas en réalité et ont du mal à reconnaître les éléments réels une fois que ceux-ci leur sont perceptibles dans la vraie vie".
Hi ! Bon, je ne fais pas çà simplement pour rigoler. Ce petit détour, m’amène à affirmer que, non franchement, moi, je n’y crois pas à la thèse de ces auteurs !
Celui qui se laisse tromper par le virtuel, a exactement les mêmes réactions dans le réel. Nos perceptions et réflexions dans le réel sont complètement influencées par l’imaginaire et l’affectif. Combien d’entre nous sont doués ou nuls en maths, français, langues, parce que cela fonctionnait bien ou mal avec un prof ? ou parce qu’il avait du mal à se poser durant une période ? ou pour toute autre raison tout aussi irrationnelle ? Si la portée de cette étude se limite aux effets des "
animations interactives", comme l’annonce l’article, il faut alors s’interroger sur la qualité de la construction de ces animations. (Aujourd'hui, les professionnels du domaine savent créer des outils d'apprentissage adaptés). Or, on ne nous dit rien sur ce sujet... Si on n'a jamais rien compris au fonctionnement d'un appareil photo, ce n'est pas une animation interactive quelconque qui va changer cela facilement ! Pour moi, le défaut se situe plutôt là que du côté des sujets soumis à l'expérimentation.
En outre, cette thèse ne peut s’appliquer à l’information virtuelle accessible sur le web par exemple. En effet, cette étude ne tient pas compte de tous les avantages qu’il y a dans ce cadre : mise à disposition permanente d’un univers fantastique d’information, possibilité de retrouver à loisir cette information et de l’approfondir en consultant des analyses diverses et par exemple en en discutant sur les blogs. On sait que c'est souvent bien mieux qu'un cours fait par un prof (qu'il soit apprécié ou détesté d'ailleurs

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