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[News] Un petit noyau au centre du cerveau contrôle nos comportements
Publié : 14/06/2007 - 0:00:33
par Michel
Une équipe de chercheurs de l’Inserm dirigée par Luc Mallet et Jérôme Yelnik, en collaboration avec le Service hospitalier Frédéric Joliot du CEA, vient de démontrer que les noyaux subthalamiques du cerveau, bien que de très petites tailles, traitent de façon intégrée, des informations de nature différente : motrices, cognitives, et émotionnelles.
Une hypothèse nouvelle du fonctionnement complexe de cette zone, pas plus grosse qu’un haricot, a pu être proposée grâce à l�...
Publié : 14/06/2007 - 9:01:35
par poppy
Ce serait donc peut-être dans cette partie du cerveau que se forme le mal du voyage et tout autre malaise qui inclue le mouvement, le ressenti et une réaction incontrôlée (mal de mer, voiture...)
Mais, il me semblait que ces noyaux servaient également de stockage d'informations de nos sens : un goût agréable, un bruit désagréable et donc un élément majeure du fonctionnement de la mémoire.
Ceci n'est pas mentionné dans l'article...
Publié : 14/06/2007 - 16:35:47
par poppy
ça vous interesse pas les news sur un des plus grands mystères de tous les temps, notre caboche ????
Publié : 14/06/2007 - 16:42:41
par sonic
surement qu'il n'y a pas de spécialiste de la matière grise sur le forum... en fait, y a pas de matière grise sur le forum

Publié : 14/06/2007 - 17:00:29
par Maulus
les malaises en bateau, en avion etc sont du au différentiel de perception entre l'oreille interne et la vue.
lorsque quelqu'un est malade en voiture, on lui dit de regarder la route.
en avion, c'est impossible, il n'y aucun repère visuel. du moins pas suffisement "expressif".
Publié : 14/06/2007 - 17:13:04
par buck
regarder la route au loin, parce que si tu la regarde juste devant la vitre c'est encore pire ;-)
buck qui souffre pas trop en voiture et en avion et bateau
Publié : 14/06/2007 - 17:18:00
par sonic
voilà kiki, ils disent comme toi ...
sinon, regarder partout comme c'est beau autour des routes de campagne...
sonic, qui souffre pas du tout...
Publié : 14/06/2007 - 17:19:51
par poppy
ouep
En fait, il s'agit d'un conflit d'informations dans le cerveau. En voiture, l'oeil d'un passager indique à son cerveau qu'il y a mouvement et déplacement, alors que les muscles indiquent un état statique.
C'est ce conflit oeil/mouvement - muscle/immobilité qui génère la nausée de sujets sensibles.
Regarder au loin Buck donne une info de l'oeil sur un paysage en déplacement plus lent cela diminue le conflit, donc le malaise.
En avion se sont les différences de pression liées à l'oreille, tu as raison Maulus.
En mer, il s'agit d'un mouvement inhabituel qui remue l'estomac. Si les muscles des membres inférieurs suivent le mouvement, plus de malaise

Publié : 14/06/2007 - 17:22:43
par buck
yep
Par contre le chauffeur n'est jamais malade lui.
Publié : 14/06/2007 - 17:29:19
par poppy
Bé non, puisque ces muscles agissent et que le cerveau gèrent une multitude d'infos. ça doit être rigolo de visualiser tous les données d'infos par pulsions électriques dans la caboche d'un chauffeur, entre ce qu'il voit, ce qu'il doit faire pour faire rouler la titine, ce qu'écoute ses oreilles (musique/moteur/bruits exterieurs/monsieur qui parle du diner du soir), ses reflexes...
pas étonnant que la conduite fatigue...méga sport cérébral

Publié : 14/06/2007 - 21:16:02
par wilo
pour le chauffeur, ceratines parties du cerveau sont habitué à ces comportements
Publié : 14/06/2007 - 23:18:22
par Stardust
wilo a écrit :pour le chauffeur, ceratines parties du cerveau sont habitué à ces comportements
En effet, mais cela ne vaut pas que pour le chauffeur. Nos actions motrices des plus simples (porter un verre à ses lèvres) aux plus complexes (conduite auto par exemple) fonctionnent quasiment en mode automatique. Le cerveau prend ses repères, mémorise toute une panoplie de comportements contextualisés, et ensuite fonctionne sans solliciter fortement l'attention ou la réflexion, c'est à dire de manière très économique et efficace.
Prenons pour exemple le fait de monter ou de descendre des marches. L'attaque de la première marche fait l'objet d'un repérage rapide, visuel et tactile lors du premier posé de pied. Ensuite, le réglage de l'ascension reste identique pour toute la hauteur de l'escalier. Mais gare à la chûte si une marche a une hauteur juste un peu différente des autres. Attention également, si arrivé en bas vous regardez ailleurs et pensez qu'il reste encore une marche à descendre. Dans ce cas, votre talon va taper très fort sur le sol car il porte tout le poids de votre corps. Cela vous est certainement déjà arrivé !

à moi aussi !

Y'a plein d'exemples comme çà.
Publié : 14/06/2007 - 23:47:50
par poppy
exactement ma chère Jackson
Les infos transmises au cerveau qu'elles soient auditives, olfactives, sensorielles, naninana, n'ont pas le même cheminement mais passent par la région subthalamique pour y être stockées.
Ce stockage d'infos forme une mémoire immédiate mais on n'explique toujours pas comment fonctionne l'immédiateté entre l'info et le geste, ce qu'a très justement nommé Stardust
mode automatique
j'espére que cet article est un début de réponse

Publié : 15/06/2007 - 0:08:47
par Stardust
poppy a écrit :... Ce stockage d'infos forme une mémoire immédiate...
Salut poppy !
Juste une précision : pour ce que j'évoquais, il ne s'agit pas tout à fait de mémoire immédiate, même pas à long terme... Je pense plutôt que cela repose sur un fonctionnement comparable à un algorythme qui résumerait de manière très concentrée un comportement complexe. Cet algorythme est inscrit quasiment définitivement dans notre cerveau. Quand il s'agit par exemple de "comment faire du vélo", on ne réapprend pas comment le faire à chaque fois qu'on monte sur un deux-roues. Quand on avance vers un escalier "tout nouveau, jamais encore rencontré"

, l'algorythme qui nous permet de "monter des marches" est déjà là et il sera toujours là. Le "stockage d'infos" (pour reprendre ce que tu dis) nécessaire dans ce cas sera très minime : juste un ajustement par rapport à la mesure particulière de cet escalier particulier. Tout le reste est pré-enregistré et automatique.
Publié : 15/06/2007 - 9:18:35
par sonic
Stardust a écrit :...
Juste une précision : pour ce que j'évoquais, il ne s'agit pas tout à fait de mémoire immédiate, même pas à long terme... Je pense plutôt que cela repose sur un fonctionnement comparable à un algorythme qui résumerait de manière très concentrée un comportement complexe...
voilà bien un terne en adéquation avec techno-science...ça revient à chercher le modèle "mathématique" du fonctionnement du cerveau, un algorythme qui pourrait etre un jour implanté dans l'intelligence artificielle...
Publié : 15/06/2007 - 9:35:02
par poppy
Bonjour Stardust

et à tous !!!!!!!
Le terme que j'ai employé pour nommer cette mémoire,
immédiate, n'est pas approprié. Le terme médical est
mémoire procédurale qui est donc la mémoire de l'acquisition, des gestes que l'on fait sans réfléchir, faire du vélo, conduire, allumer une clope...
E. Tulving a établi une structure de la mémoire en cinq systèmes organisés de manière hiérarchique. La mémoire procédurale en serait le premier palier et serait donc fondamental aux 4 suivants qui se divisent en mémoire globale (sémantique / le Savoir) et épisodique ( précis dans le temps).
Puis, Tulving a déterminé son mondèle
SPI : Sériel, Parallèle et Indépendant sous trois catégories:
- l'encodage d'infos
- le stockage d'infos
- la récupération d'infos
Cette mémoire procédurale se loge dans le striatum et le cervelet.
Publié : 15/06/2007 - 13:40:19
par Stardust
poppy a écrit : ...
Yes ! c'est bien de ce côté-là qu'il faut aller.
Il s'agit de "schémas comportementaux encodés" et TULVING est bien l'un des auteurs connus sur cette question (mais il est déjà assez âgé et les autres auteurs du domaine, je ne m'en souviens plus, faut chercher mais dans les publications en France, le sujet est rarement traité...).
Ces schémas résultent d'un apprentissage qui peut avoir été très long (par exemple marcher, taper à la machine, jouer d'un instrument de musique...). Ce sont des constructions mentales, des espèces de "mini-programmes" (disons qu'on suppose qu'il s'agit de quelque chose de cette sorte). Jusqu'à maintenant, on pensait que la commande des comportements complexes n'avait pas de localisation précise car l'imagerie médicale faisait apparaître plusieurs zones d'activité pour un même schéma comportemental.
Alors, ce qui est intéressant dans cette news, c'est qu'on a peut-être trouvé le lieu où se situent ces "algorythmes" qui commandent aux diverses zones du cerveau impliquées dans un comportement complexe.
(ps : ne pas prendre mes métaphores informatiques à la lettre. Je ne dis pas que le cerveau = ordinateur. C'est simplement plus simple d'utiliser ces images).
Publié : 15/06/2007 - 14:25:15
par Maulus
non non j'insiste sur le fait que le malaise en avion, en bateau ou en voiture sont lié à l'oreille interne.
vous n'ignorez pas que l'oreille interne possède un organe en forme d'escargot comportant un liquide et des cilles vibratoires ?
cet organe est promordiale dans la perception du positionnement spacial par le cerveau.
lorsque vous etes dans votre voiture sur le ferry qui vous fait traverser la manche, vos yeux (qui sont aussi esentiels pour la perception spaciale) voit des objets fixes, rien ne bouge, vous ne vous appercevez pas du rouli et du tangage. Hors votre oreille interne, elle, capte ces mouvements.
il en découle un conflit dans la perception des mouvements, le cerveau ne comprend pas se qu'il se passe et vous fou la gerbe comme si vous aviez avallé un poison. (pas poisson)

Publié : 15/06/2007 - 14:27:53
par poppy
vi Stardust
ce qui est marrant, c'est que ce sont des recherches sur l'intelligence artificielle qui ont permis cette structure de la mémoire et du comportement qui en résulte.
L'intelligence artificielle n'est pas applicable avec des algorithmes classiques qui manipulent des symboles mais serait probable avec des algorithmes quantiques, idée défendue par Roger Penrose.
Donc si cette découverte sur le processus du noyau subthalamique se développe et s'étend à l'intelligence artificielle, on aura peut-être la clé pour fabriquer des robots dotés d'une certaine forme de conscience

Publié : 15/06/2007 - 14:28:44
par sonic
maulus, arrête de dire non, surtout quand tu parles de la même chose
bien sûr que l'oreille interne joue un rôle, mais c'est quand même le cerveau le superviseur des informations.
Publié : 15/06/2007 - 14:30:14
par Maulus
lorsque vous refaite un geste que vous n'avez pas fait depuis longtemps comme faire du vélo, reprendre le volant d'un vieux coucou, reprendre vos activité de dessin ou de musique.
vous n'avez pas l'impression que l'avant de votre tête, derrier le front, chauffe ? c'est comme si j'était opprimé à cette endroi. je sens que quelque chose se déploque, que des synapses rouillées reprenne du service.
je me demande meme si des connexions neuronnale ne se créée (re-créée) pas en live.

Publié : 15/06/2007 - 14:33:57
par sonic
Maulus a écrit :lorsque vous refaite un geste que vous n'avez pas fait depuis longtemps ... vous n'avez pas l'impression que l'avant de votre tête, derrier le front, chauffe ?

le stress ? le manque de confiance ?
Publié : 15/06/2007 - 14:34:10
par poppy
non, non
c'est juste à cause de la poutre que tu te prends chaque matin au réveil
Publié : 15/06/2007 - 14:37:26
par Maulus
poppy a écrit :En voiture, l'oeil d'un passager indique à son cerveau qu'il y a mouvement et déplacement, alors que les muscles indiquent un état statique.
C'est ce conflit oeil/mouvement - muscle/immobilité qui génère la nausée de sujets sensibles.
En avion se sont les différences de pression liées à l'oreille, tu as raison Maulus.
En mer, il s'agit d'un mouvement inhabituel qui remue l'estomac. Si les muscles des membres inférieurs suivent le mouvement, plus de malaise
sonic, c'est par rapport à ceci que je négativise
ce qui est ecrit ici est partiellement faux, du moins ce son les facteurs les plus minimes dans l'effet final qui sont décrit.
les muscles, la pression athmosphérique, le mouvement de l'estomac sont des facteurs minimes.
les muscles compense les mouvements, mais si aucun capteur ne décèlle ces mouvements, rien ne se passe au niveau musculaire.
la pression athmosphérique n'a rien à voir pour les avions de ligne qui sont préssurisés, pour les autres, c'est comme en montagne, c'est le mal d'altitude, et c'est un tout autre phénomène qui est lié à la raréfaction de l'oxygène et à la diminution de la préssion athmosphèrique qui influe sur la dissolution de l'oxygène dans le sang.
le mouvement de l'estomac dans un bateau, c'est peut etre le cas dans un rafio par une mer de force 4, mais dans un gros bateau, c'est pas le cas. surtout que dans un petit bateau, la mer tu la sens/voit bouger...
Publié : 15/06/2007 - 15:07:16
par poppy
Tu chipotes minou...
le mal du voyage n'était qu'un exemple pour imager les conflits d'infos qui se produisent dans le cerveau....
mais tu as raison Maulus, si tu veux...
