[News] L’important n’est pas ce qu’on dit, mais la façon dont on le dit

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Pollux
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Message par Pollux » 21/11/2008 - 19:18:49

Pour vos croyances, cultivez le doute.

Edit: (c'est juste une phrase, un axiome, un guide, pour qui veut 'croire' en qq chose, adressé à tous et à personne :) )

klinfran a écrit :pour les états unis, ce que j'en dis, c'est que ça appartient aux fondements de cette société et que ces déviances, sont un fait et vraiment un agravement et non un progrès, provoquées par les sciences sociales, c'est de l'ordre du génocide. Ca prouve que la quantité de croyance en la matière est effarante, d'ailleurs ça commence à arriver chez nous, c'est du scientisme pur, au service des bonnes moeurs, il y en a eu par le passé, je pense que c'est vraiment grave et que ça n'est pas parce que l'idéologie n'apparait pas manifestement mauvaise, qu'elle est vraie.


J'ai lu les liens que tu as postés, très instructif et effrayant aussi, bien sur. Merci.
Plus j'en apprends sur les US, et plus je me demande pourquoi nos politiques les prennent en exemple.
On dit que l'homme apprend de ses erreurs et c'est vrai.

Mais, ce qui m'étonne c'est qu'ils n'ont peur de rien, quand il y a une erreur à faire, on est sur qu'ils vont la faire.
En contre partie, quand il y a un truc génial à faire ils le font aussi et avant tout le monde.

Edit: (je parlais des liens vers des articles ou l'on apprend que des enfants sont drogués par les médecins dans les écoles aux USA)
(la croyance ici, c'est belle et bien la croyance que l'on place sur les médecins et psychologues qui font d'énormes erreurs de jugement)
Dernière modification par Pollux le 21/11/2008 - 23:35:10, modifié 4 fois.

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Message par Troll » 21/11/2008 - 19:55:40

"L'individualisme est une conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l'individu par rapport à ceux du groupe et de la communauté. Il prône l'autonomie individuelle face aux diverses institutions sociales et politiques (la famille, le clan, la corporation, la caste...) qui exercent sur lui certaines règles. Il s'oppose ainsi à l'obligation du groupe envers lequel l'individu a des devoirs. Il ne faut cependant pas confondre individualisme et égoïsme à courte vue. Car si l'égoïste ne considère que ses intérêts personnels, l'individualiste considère l'intérêt des individus et non le sien uniquement. Par exemple, faire partie d'une organisation n'est pas incompatible avec le principe d'individualisme."
Source wiki sité par Klinfran

Je vous conseille de lire Krichnamurti

"Sa pensée était fondée sur la compréhension qu'un changement fondamental dans la société ne pouvait, selon lui, émerger que d'un bouleversement radical dans l'individu, puisque la société est le produit des actions réciproques de ses membres. Un tel changement devait passer par une sorte de mutation de ce qu'il appelait parfois le « vieux cerveau » conditionné de l'homme afin d'accéder à une vraie liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les états ou les idéologies politiques ne sont capables de produire, puisque les uns comme les autres agissent toujours « en réaction » à quelque chose d'autre."

Il est pour moi un des plus grand penseur du 20ème siècle et il permet vraiment, à travers ses écrits de comprendre le conditionnement intrinsèque à chaque être humain, qu'il soit conscient ou inconscient.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jiddu_Krishnamurti

Au niveau humain, la science ne résoudra jamais le problème du comportement humain.
Je n'ai jamais aimé l'idée d'être une ressources humaine tout comme le pétrole ou les matières premières... C'est un mépris de l'homme et son dénis en tant que personne

Merci Victor :jap:

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Message par klinfran » 21/11/2008 - 22:28:25

très bien on va avoir un conflit alors :D je n'ai pas dit que j'étais pour la psychologie, bien au contraire, ou alors celle que nous possédons, qui créé le lien social "naturellement" sans norme dictée, je pense que c'est ce que tu voulais dire, j'en sais rien en fait. Bien sur rien n'est totalement naturel, tout ça c'est un peu un débat sans fin... mais laisser parler ses "sentiments" c'est pas mal non plus.

Pour les liens euh... :_spafaute: merci mais je parlais juste du référencement google, c'est à dire que l'expression est utilisée, mais c'est très intéressant et je trouve très vrai ce qui est dit.

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Message par Pollux » 21/11/2008 - 23:29:48

klinfran a écrit :très bien on va avoir un conflit alors :D


Je n'ai pas compris à qui tu répondais...
Si c'était à moi, je crois qu'il y a confusion.
J'ai re-édité mon précèdent poste pour ajouter des précisions...

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Message par Troll » 22/11/2008 - 10:12:27

Pollux a écrit :
klinfran a écrit :très bien on va avoir un conflit alors :D


Je n'ai pas compris à qui tu répondais...


Je pense que c'était pour l'occasion à Victor.

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Message par Stardust » 22/11/2008 - 13:38:56

Je comprends bien les critiques que vous exprimez.

Pour moi, la recherche présentée dans cette news n’apporte qu’un éclairage supplémentaire mais limité sur l’un des mécanisme sous-jacents à ce qu’on appelle simplement le « charisme », comme l’a dit plus haut Victor. C’est peu, mais c’est déjà çà.

Qu’on le veuille ou pas, le comportement de l’homme est depuis plus d’un siècle sujet d’analyses approfondies, commanditées notamment par les gouvernants, l’armée, la médecine et les entreprises. Le champ entier de ce domaine a toujours donné lieu à de vives polémiques et à une révolte spontanée contre la menace d’un possible « décryptage » de la psyché que tout un chacun considère comme son territoire individuel secret, inaliénable et irréductible à toute perception ou analyse extérieure. Sur l’esprit, il y a donc une espèce de tabou, un « n’y touchez pas » souvent complété par un « ne me jugez pas ». Pourtant, dans le même temps, l’investigation de l’esprit remporte l’intérêt d’un très large public et il est facile de constater dans la vie de tous les jours que beaucoup de gens s’accordent spontanément une compétence (innée, intuitive ou résultant de leur expérience) en matière de psychologie de soi et des autres.

En outre, on ne peut nier que ce domaine suscite une juste suspicion parce que l’idéologie ou les « essais littéraires » y ont souvent remplacé l’analyse scientifique rigoureuse. J’ai rencontré toutes sortes de situations de ce genre. C’est un domaine à aborder avec rationalité et un fort esprit critique.

Mais des recherches sérieuses et intéressantes existent et construisent petit à petit un stock de connaissances concrètes et valides, qui grossit plus vite actuellement sous l’impulsion du développement des neuro-sciences et de la bio-robotique.

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Message par Victor » 22/11/2008 - 14:43:07

Stardust que penses-tu de la psychanalyse et l'inconscient ? Comme quoi nous nous baladons avec un grand nombres de "conditionnement sociaux" NB entre parenthèse... Définir n'est pas mon but... Les sciences comportementales , ça je connais un peu mais par rapport à la théorie ça m'embête un peu de n'être qu'un arc réflexe

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Message par Troll » 22/11/2008 - 16:20:06

Stardust a écrit :En outre, on ne peut nier que ce domaine suscite une juste suspicion parce que l’idéologie ou les « essais littéraires » y ont souvent remplacé l’analyse scientifique rigoureuse. J’ai rencontré toutes sortes de situations de ce genre. C’est un domaine à aborder avec rationalité et un fort esprit critique.

Mais des recherches sérieuses et intéressantes existent et construisent petit à petit un stock de connaissances concrètes et valides, qui grossit plus vite actuellement sous l’impulsion du développement des neuro-sciences et de la bio-robotique.


C'est là où je ne peux te suivre entièrement Stardust. Toute analyse scientifique, quelque soit sa rigueur, ne prends toujours en compte qu'une petite partie du comportement humain. De plus, le problème de ce genre de thèse, outre le fait qu'elle ne montre qu'un aspect du problème étudié, laisse toujours entendre que l'être humain est dans l'incapacité d'avoir un contrôle sur lui-même, qu'il est condamné à agir comme un robot, suivant un programme déterminé à l'avance.
L'être humain est beaucoup plus que la somme des processus physique qui le compose.
Une petite illustration : Prenons un individu assis sur un banc, dans un parc, en train de donner à manger aux pigeons.
La science pourra expliquer (par une démonstration rigoureuse !!) la position du corps de cet individu, la force au cm² que son corps exerce sur ce banc, le rythme cardiaque, l'accélération de ce rythme à chaque lancé de miettes aux pigeons, l'action que peut avoir la température de ce jour particulier sur le corps de cet individu....etc....MAIS, la science sera incapable d'expliquer pourquoi cet individu est là, ici et maintenant, en train de donner des miettes aux pigeons (arrh, j'aime pas ces bestioles !!).

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Message par Stardust » 22/11/2008 - 16:28:42

Victor a écrit :Stardust que penses-tu de la psychanalyse et l'inconscient ? Comme quoi nous nous baladons avec un grand nombres de "conditionnement sociaux" NB entre parenthèse... Définir n'est pas mon but... Les sciences comportementales , ça je connais un peu mais par rapport à la théorie ça m'embête un peu de n'être qu'un arc réflexe


Oups, Victor, tu fais fort ! Le sujet est délicat, surtout si on l’aborde dans un forum où cela peut finir en « pugilat »... et là, tu évoques 5 notions, et autant de questions. Comment veux-tu que je fasses court.

Alors, je vais résumer au mieux et je dirais les choses comme çà :

Tu parles d'abord de la psychanalyse, et de l’inconscient qui est l’une des notions fondamentale de ce courant. Ces domaines sont une partie de ma formation. Donc, donc, mon jugement sur ces domaines n’est pas neutre. J’en pense que pour en parler, il faut très très bien connaître le sujet. L’un des paradigmes les plus importants qui permet de comprendre les différents concepts abordés par la psychanalyse, c’est la notion de structure psychique. http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=1493608

Pour ce qui est de la psychanalyse et de l'inconscient, pour dire les choses rapidement, à la base, il y a l’idée révolutionnaire de Freud que les composantes du système psychique ne sont pas indifférenciées et ne baignent pas au hasard dans le cerveau. Il a posé le postulat qu’elles sont reliées et articulées entre elles et qu’elles fonctionnent selon des lois. C’est Freud qui a été le premier neurologue à décrire et définir le fonctionnement du neurone avant même d’entamer l’élaboration des concepts psychanalytiques. Il en a tiré l’idée que le fonctionnement du cerveau reposait sur le principe d’une énergie circulant (au travers des neurones) dans des « boucles de rétroaction » incluses dans une construction en plusieurs couches dédiées respectivement à la perception des stimulus (extérieur), à la perception de la réponse émotionnelle (intérieur) et à la traduction et au traitement de l’information. Il a proposé l’idée que ces différentes instances psychiques étaient séparées par des barrières de « contrôle » permettant l’ajustement (action, non action, ou défense) à la réalité interne ou externe et le plus souvent aux deux. Bon, je fais bcp trop court, car là-dedans s’articulent aussi bien sûr le langage et les pulsions et tout le reste, avec à chaque fois des lois propres que Freud a pu déterminer et insérer dans l’ensemble…
Ce-faisant, Freud est l’un des tous premiers précurseur du structuro-fonctionnalisme, et de la notion de « thermo-dynamique », entre autres. Faut pas oublier qu’il était surtout un scientifique. Sur ce site, y’a une présentation pas trop mauvaise du contexte de construction des conceptions freudiennes : http://www.paperblog.fr/1238136/seance- ... u-desir-1/ (c’est lacanien, mais toutefois lisible…).

Mais ensuite, Victor, tu abordes quelque chose de totalement différent de la psychanalyse : tu parles des sciences comportementales, des conditionnements sociaux…, de comportement vu comme un « arc réflexe ». Cela se réfère au béhaviorisme, c’est à dire aux recherches sur le « stimulus <-> réponse »avec comme promoteurs initiaux Watson, Skinner, Pavlov. Tu sais, l’histoire du chien qui bave... Là on se trouve dans une approche de l’esprit comme une « boite noire » totalement insondable que l’on ne peut étudier que de l'extérieur par ses effets observables.
http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme

Les fondements théoriques de ces 2 écoles sont totalement étrangers l’un à l’autre, mais il faut noter qu'elles conservent toutes deux une grande influence aujourd'hui encore dans leurs champs respectifs. Des deux visions de l'homme qu'elles proposent, je préfère sans aucun doute celle de Freud.

passant
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Message par passant » 22/11/2008 - 16:38:05

L'armée a toujours eu sa façon de considérer les relations entre les hommes , d'ailleurs l'industrie à ses débuts s'est inspirée du modèle disciplinaire de l'armée pour diriger les hommes dans les usines nouvelles du XIXe siècle .

Quel modèle disciplinaire avaient les nouveaux patrons industriels à proposer aux travailleurs afin qu'ils respectent la discipline dans l'usine ?
Un modèle adapté du modèle disciplinaire de l'armée et un modèle adapté du modèle disciplinaire des prisons .

La psychologie postérieure à la psychanalyse ( Freud) a porté des aménagements aux anciens réglements intérieurs des usines ( françaises ) , non pour la personne du travailleur mais afin que le travailleur dans une liberté allant aussi pour lui-même rende cette liberté pour le besoin du Capital .

Une fois licenciée , licencié , ou à la retraite , qu'importe pour l'entreprise ce que devient l'assujettissement de 40 années , et bientôt plus , du travailleur à l'entreprise ?

En somme au travail il faut deux " choses "
Une " chose " pour être sur le lieu de travail .
Une " chose" pour être soi-même .
Parfois le lieu de travail permet la réunion de ces deux choses .

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Message par Troll » 22/11/2008 - 16:48:26

Stardust a écrit :Les fondements théoriques de ces 2 écoles sont totalement étrangers l’un à l’autre, mais il faut noter qu'elles conservent toutes deux une grande influence aujourd'hui encore dans leurs champs respectifs. Des deux visions de l'homme qu'elles proposent, je préfère sans aucun doute celle de Freud.


Que penses-tu des théories C.G.Jung ?

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Message par Stardust » 22/11/2008 - 16:49:27

Troll a écrit : Que penses-tu des théories C.G.Jung ?


:pet: :siffle:

Jung est tout de même un mec complètement irrationnel, même s'il était très brillant, au point où Freud dans le début de leur relation avait voulu en faire l'un de ses successeurs, puis y a renoncé dès qu'il a pu avoir une vision plus nette de ses conceptions.

pour s'en faire une première idée (à lire jusqu'au bout sur les relations de Jung avec Goering... et ses propos ultérieurs sur les juifs...) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Gustav_Jung
Dernière modification par Stardust le 22/11/2008 - 17:04:24, modifié 2 fois.

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Message par Troll » 22/11/2008 - 16:58:02

Stardust a écrit :
Troll a écrit : Que penses-tu des théories C.G.Jung ?


:pet: :siffle:

Alors, il est clair qu'on aura du mal à se comprendre :D
Mais bon, ce que tu défends reste tout de même très intéressant ;)

passant
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Message par passant » 22/11/2008 - 17:10:11

Selon ce que j'ai appris , Freud , neurologue il est vrai , à théorisé le psychisme , et cette théorie ne prenait pas en compte le neurone tel que celui-ci est observé aujourd'hui .

Quelles conséquences donc l' imagerie cérébrale du cerveau aura dans l'avenir sur la façon traditionnelle de diagnostiquer des troubles mentaux ?

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Message par Victor » 22/11/2008 - 17:10:40

Pour Troll c'est vrai que les notions de Jung d'inconscient collectif, d'archétypes etc... ne sont pas si évidentes pour un esprit cartésien

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Message par passant » 22/11/2008 - 17:25:05

Victor a écrit :Pour Troll c'est vrai que les notions de Jung d'inconscient collectif, d'archétypes etc... ne sont pas si évidentes pour un esprit cartésien


Lorsque Freud a exposé sa théorie de l'inconscient il n'a pas été aimé de tous , car Freud amenait à la réflexion bien pensante ( cartésienne ?) que quelque chose échappait à la maitrise de la pensée : l'inconscient .

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Message par Stardust » 22/11/2008 - 17:29:34

passant a écrit :Selon ce que j'ai appris, Freud, neurologue il est vrai, à théorisé le psychisme, et cette théorie ne prenait pas en compte le neurone tel que celui-ci est observé aujourd'hui.
Quelles conséquences donc l' imagerie cérébrale du cerveau aura dans l'avenir sur la façon traditionnelle de diagnostiquer des troubles mentaux ?


Cela a été abondamment discuté et se discute toujours... Mais, actuellement justement, suite aux nouvelles lumières que le progrès technologique apporte dans ce champ, la balle revient plutôt dans le camp de Freud.
http://www.automatesintelligents.com/ec ... freud.html
http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 82135.html
(ps : contrairement à ce qu'on lit à la fin de l'article de l'Express, Freud n'a jamais abandonné ses conceptions sur le fonctionnement organique du cerveau, mais les a au contraire constamment confrontées à ses analyses et les a continuellement enrichies).
Dernière modification par Stardust le 22/11/2008 - 17:43:36, modifié 1 fois.

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Message par passant » 22/11/2008 - 17:40:57

De toute manière l'inconscient ne sera jamais visible .

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Message par Stardust » 22/11/2008 - 18:04:27

passant a écrit :De toute manière l'inconscient ne sera jamais visible .

L'inconscient, derrière le mystère dont certains l'entourent, c'est tout de même essentiellement des mécanismes psychiques dont on n'a pas conscience... (dans la conception freudienne, c'est lié à un mécanisme de "refoulement"). Avant même l'arrivée de IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique), on savait situer des tas de mécanismes dans le cerveau (aires de la vision, aires du langage, ...). Maintenant, l'IRM permet de voir directement certains effets et l'exploration de fait que commencer.

Site spécialisé : http://acces.inrp.fr/acces/ressources/n ... index_html
Articles de presse (pris au hasard parmi plein d'exemples) :
http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2697.htm
http://ww2.cnrs.fr/presse/communique/509.htm?debut=680
http://annecom.numeriblog.fr/mon_weblog ... r-dan.html
Dernière modification par Stardust le 22/11/2008 - 18:15:25, modifié 3 fois.

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Message par Victor » 22/11/2008 - 18:08:12

passant a écrit :De toute manière l'inconscient ne sera jamais visible .

Si tu veux savoir comment Freud a pris conscience de l'inconscient fait hystérie+Charcot sur ton moteur de recherches... c'est fascinant

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Message par klinfran » 22/11/2008 - 20:21:52

mais vous le situez où l'inconscient? Franchement on est conscient(par contraste avec inconscience), de quoi?
C'est assez intéressant que tu exposes Freud d'un coté et le behaviorisme, à vrai dire n'ayant jamais trop lu ces théories et me référant à ce que je vois de l'influence de ces sciences dans la société, c'est difficile de donner un avis intelligent sur les fondements des théories. (mais bon on s'en fiche... :D )
Les deux courants peuvent apporter leur lots de craintes et c'est assez vrai ce que tu dis des tabous.
Mais ça n'est pas que ça, on voit que freud n'a aucune restrictions en matière d'interprétations et les notions, encore bien vagues qu'utilisent les psychologues aujourd'hui sont très éloignés de ce que Freud pensait, d'où un délire presque obligatoire par rapport à la réalité scientifique.
D'ailleurs le crédit de la psychologie actuelle tient aussi à ça, enfin une science pas trop contraignante qui colle assez bien avec les logiques que tout le monde peut comprendre, la vérité n'est pas toujours (en fait jamais) du coté de la facilité. C'est à dire le cerveau comme sujet d'étude oui, c'est de la science, la neurologie c'est de la science pas de soucis, "l'esprit" par contre, c'est déjà assez mal parti. Quelqu'un est capable de me dire ce que c'est? Si ça vous dit de répondre ça serait intéressant d'avoir toutes les définitions qu'on peut lui preter, une bonne preuve par l'exemple.
Le behaviorisme apparemment a aussi des raisons d'angoisser les gens, car il est réducteur, c'est comme faire de la thermodynamique sans connaitre la mécanique statistique, on passe assurément à côté de beaucoup de choses essentielles, d'autant que le but est orienté. On aurait aucune de ces études si effectivement ça ne menait pas à un controle des individus, c'est totalement volontaire, et je pense même que cette idée est tellement forte chez ceux qui pratiquent ces sciences qu'ils se persuadent parfois d'avoir du pouvoir sur la psyché quand ils n'en ont pas, un problème peut venir quand ils arrivent par contre à persuader la majorité qu'ils disposent réellement de ce pouvoir, on leur donne des budgets, des gros, et je ne constate pas que la société aille mieux. Ca n'est pas très étonnant beaucoup de ces recherches cherchent à améliorer les relations dans l'entreprise, pour augmenter la productivité, encore une fois ça n'est pas le bonheur individuel qui est recherché. Bon j'arrête de déblatérer et je pose une problématique franche, j'avais demandé par email à un psychologue ceci:

Récemment j'ai vu un reportage où il disait que la dépression se caractérisait par une baisse d'activité du néocortex et une augmentation de l'ère cérébrale dédiée aux émotions, je me demandais si vous alliez vous servir de cette découverte pour diagnostiquer cette maladie. Car dans le cas où vous trouveriez un "patient" qui a tous les symptomes de la dépression, sauf l'imagerie baisse/augmentation, le déclareriez vous en dépression? Et dans le cas mystérieux inverse, ou l'on trouve une augmentation de l'ère dédiée aux émotions ainsi qu'une baisse d'activité du néocortex mais pas de symptomes type pleurs, renfermement etc... le déclareriez vous comme dépressif? Est-ce que cette relation est automatique?

Bien sur, il aurait pu me répondre que c'était avant tout à la demande du patient qu'on prend les gens en charge (ce qui est faux), mais il ne m'a pas répondu, je n'ai donc aucune conclusions à en tirer. Ca me pose un gros problème, j'ai l'impression qu'on cherche réellement à nous forcer à être heureux, mais les dépressions surviennent souvent après des traumatismes, ou par lassitude, mais en tout cas il n'est pas dit que ce soit sans raison et injustifié, dans certaines situations il est totalement indécent et anormal de ne pas souffrir, c'est faire preuve de conscience finalement.
Etre heureux coute que coute: c'est ce que propose une discipline qui tente de "soigner l'esprit", on est alors en droit de se demander à qui peut profiter ce dictat, ok personne n'aime être en dépression, mais je me sentirais franchement mal à l'aise d'être tout joie tout joie si des enfants se faisaient massacrer en afrique pour des broutilles, (violons), ou si nos existences n'étaient vouées à rien de constructifs, ou si on ne pouvait pas trouver quelqu'un à qui parler honnêtement, ou si on était dirigé par des salopards (dsl), ou si nos vies étaient trop courtes...enfin heureusement rien de tout ça n'arrive dans notre monde, et nos attentes sont toutes comblées.

heu oui je parlais à victor mais le temps de poser le post ou alors j'avais pas tourné la page. :siffle:

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Message par Victor » 22/11/2008 - 20:38:30

Cause toujours tu m'intéresse ! :fada: :fada: :fada: hi! hi! hi! hi!

Non sérieusement je crois qu'une bonne écoute et des conversations plus nécessaire que les études des neurones, bien sûr qu'il existe des particuliarité mais la psychologie n'a pas finie de surprendre

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Message par klinfran » 22/11/2008 - 21:33:53

attend j'ai pas compris tu te fous de ma gueule? Désolé mais ça me parait pas dur à comprendre ce que je dis, par contre ça:
Non sérieusement je crois qu'une bonne écoute et des conversations plus nécessaire que les études des neurones, bien sûr qu'il existe des particuliarité mais la psychologie n'a pas finie de surprendre

je comprend pas, bref psychologie: pas science.
Au fait les 8 millions de gamins drogués sont un fait et l'ont été à cause de croyances modernes, mais le temps que vous écoutiez ce qui se passe, vous serez déjà mort, renseignez vous ça arrive aussi ailleurs.
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules ... e&sid=6400

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Message par klinfran » 22/11/2008 - 21:43:35

Et ça :
Cause toujours tu m'intéresse ! :fada: :fada: :fada: hi! hi! hi! hi!

ça dit bien ce que ça veut dire, ça va dans mon sens je trouve, je te parle de science et tu me parles de croyances, l'avion renifleur n'est pas loin.

Au fait je ne sais pas si je me suis exprimé correctement pour la dépression, qu'est-ce que la dépression, est-ce le trouble associé aux zones du cerveau, qu'on peut soigner,(est-ce qu'on doit, car on décide que le cerveau doit fonctionner "comme ça?), ou est-ce le malaitre qui peut exister avec de très bonnes raisons, et qui peut ne pas se résoudre, même avec les meilleurs techniques et intentions du monde.

rerereedit:j'ai pas dit de la neurologie pour les peines de coeur, c'est juste que science d'un coté et autre chose de l'autre.

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Message par Stardust » 22/11/2008 - 22:21:26

Pour répondre à kinfran,
klinfran a écrit : La dépression (…) est-ce le mal-être qui peut exister avec de très bonnes raisons, et qui peut ne pas se résoudre, même avec les meilleurs techniques et intentions du monde.

Avoir de la peine, même beaucoup de peine, ce n’est pas équivalent à « être en dépression » au sens médical. Les gens les plus normaux connaissent la souffrance et la peine, car il est inévitable dans une vie de connaître échecs, déceptions, séparations et deuils. Il n’existe pas de « traitement neurologique pour les peines de cœur », si ces peines n’ont pas de caractère pathologique.
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Un peu plus haut l'un d'entre vous a demandé « qu’est-ce que la normalité » ? Encore une question qui risque d’ouvrir sur des réponses et discussions à l’infini. Mais bon, j’y vais car j’aime bien le sujet. :D

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne donne pas une définition « officielle » de la santé mentale. Elle définit la santé en général, comme : « un état complet de bien-être physique, mental et social qui ne saurait se limiter à la simple absence de maladie ou d'infirmité ». Cette définition de l'OMS est très controversée…

Je vais essayer de présenter quelques aspects de ce que peut être la santé mentale sans prétendre la définir. Il est utile tout d’abord de différencier la notion de santé mentale de celle de « normalité » comprise dans le sens de « conformité sociale ». On peut dire que la santé mentale recouvre a minima plusieurs composantes indispensables à la réalisation de la vie humaine :
- une disposition à percevoir la vie comme valant la peine d’être vécue,
- un état d’équilibre psychique suffisant pour faire face à des situations normales de stress ou de souffrance, et la capacité à le maintenir ou à le recouvrer à terme en cas d’épreuve anormale,
- être capable d’assurer sa subsistance dans le respect du cadre social où l’on se situe,
- une capacité d’attachement à autrui et d’accomplissement de sa sexualité

L’état de santé mentale n’est pas exempt d’anomalies légères et passagères mais peu agréables à vivre. On peut noter en vrac, des états anxieux, voire de l’angoisse, de la douleur, du doute de soi…

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