mais vous le situez où l'inconscient? Franchement on est conscient(par contraste avec inconscience), de quoi?
C'est assez intéressant que tu exposes Freud d'un coté et le behaviorisme, à vrai dire n'ayant jamais trop lu ces théories et me référant à ce que je vois de l'influence de ces sciences dans la société, c'est difficile de donner un avis intelligent sur les fondements des théories. (mais bon on s'en fiche...

)
Les deux courants peuvent apporter leur lots de craintes et c'est assez vrai ce que tu dis des tabous.
Mais ça n'est pas que ça, on voit que freud n'a aucune restrictions en matière d'interprétations et les notions, encore bien vagues qu'utilisent les psychologues aujourd'hui sont très éloignés de ce que Freud pensait, d'où un délire presque obligatoire par rapport à la réalité scientifique.
D'ailleurs le crédit de la psychologie actuelle tient aussi à ça, enfin une science pas trop contraignante qui colle assez bien avec les logiques que tout le monde peut comprendre, la vérité n'est pas toujours (en fait jamais) du coté de la facilité. C'est à dire le cerveau comme sujet d'étude oui, c'est de la science, la neurologie c'est de la science pas de soucis, "l'esprit" par contre, c'est déjà assez mal parti. Quelqu'un est capable de me dire ce que c'est? Si ça vous dit de répondre ça serait intéressant d'avoir toutes les définitions qu'on peut lui preter, une bonne preuve par l'exemple.
Le behaviorisme apparemment a aussi des raisons d'angoisser les gens, car il est réducteur, c'est comme faire de la thermodynamique sans connaitre la mécanique statistique, on passe assurément à côté de beaucoup de choses essentielles, d'autant que le but est orienté. On aurait aucune de ces études si effectivement ça ne menait pas à un controle des individus, c'est totalement volontaire, et je pense même que cette idée est tellement forte chez ceux qui pratiquent ces sciences qu'ils se persuadent parfois d'avoir du pouvoir sur la psyché quand ils n'en ont pas, un problème peut venir quand ils arrivent par contre à persuader la majorité qu'ils disposent réellement de ce pouvoir, on leur donne des budgets, des gros, et je ne constate pas que la société aille mieux. Ca n'est pas très étonnant beaucoup de ces recherches cherchent à améliorer les relations dans l'entreprise, pour augmenter la productivité, encore une fois ça n'est pas le bonheur individuel qui est recherché. Bon j'arrête de déblatérer et je pose une problématique franche, j'avais demandé par email à un psychologue ceci:
Récemment j'ai vu un reportage où il disait que la dépression se caractérisait par une baisse d'activité du néocortex et une augmentation de l'ère cérébrale dédiée aux émotions, je me demandais si vous alliez vous servir de cette découverte pour diagnostiquer cette maladie. Car dans le cas où vous trouveriez un "patient" qui a tous les symptomes de la dépression, sauf l'imagerie baisse/augmentation, le déclareriez vous en dépression? Et dans le cas mystérieux inverse, ou l'on trouve une augmentation de l'ère dédiée aux émotions ainsi qu'une baisse d'activité du néocortex mais pas de symptomes type pleurs, renfermement etc... le déclareriez vous comme dépressif? Est-ce que cette relation est automatique?
Bien sur, il aurait pu me répondre que c'était avant tout à la demande du patient qu'on prend les gens en charge (ce qui est faux), mais il ne m'a pas répondu, je n'ai donc aucune conclusions à en tirer. Ca me pose un gros problème, j'ai l'impression qu'on cherche réellement à nous forcer à être heureux, mais les dépressions surviennent souvent après des traumatismes, ou par lassitude, mais en tout cas il n'est pas dit que ce soit sans raison et injustifié, dans certaines situations il est totalement indécent et anormal de ne pas souffrir, c'est faire preuve de conscience finalement.
Etre heureux coute que coute: c'est ce que propose une discipline qui tente de "soigner l'esprit", on est alors en droit de se demander à qui peut profiter ce dictat, ok personne n'aime être en dépression, mais je me sentirais franchement mal à l'aise d'être tout joie tout joie si des enfants se faisaient massacrer en afrique pour des broutilles, (violons), ou si nos existences n'étaient vouées à rien de constructifs, ou si on ne pouvait pas trouver quelqu'un à qui parler honnêtement, ou si on était dirigé par des salopards (dsl), ou si nos vies étaient trop courtes...enfin heureusement rien de tout ça n'arrive dans notre monde, et nos attentes sont toutes comblées.
heu oui je parlais à victor mais le temps de poser le post ou alors j'avais pas tourné la page.
