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La Commission européenne a présenté le 14 décembre 2010 une proposition ouvrant la voie à une «coopération renforcée» en vue de créer un brevet unique dans l'Union européenne. Ce système de protection unifié permettrait aux États membres qui le souhaitent de créer un brevet disponible moyennant une seule demande et valable dans tous les pays participants. Obtenir un brevet coûte actuellement dix fois plus cher en Europe qu'aux États-Unis, en raison des coûts nationaux de valid...

Wow... une optimisation pragmatique !

L'Europe se réveille enfin ?

Particulièrement concerné par les brevets logiciels, j'en arrive à me demander si:
- Le fait que l'UE ne soit parvenue à un accord, n'est pas le résultat du fait que les brevets apportent autant, si pas plus, de problèmes qu'ils n'en résolvent.

C'est d'autant plus troublant que lorsque l'on regarde le développement de certains pays, où l'on a banni les brevets dans certaines catégories de produits.

Exemple, le Brésil qui pour faire face à des grave problèmes alimentaires a banni les brevets agronomiques, dans les années 80 & 90. L'inde qui a banni les brevets pharmaceutiques pour pallier à une crise sanitaire nationale.
Résultats, les brésiliens non seulement mangent à leurs faim, mais sont devenu des leaders mondial en technologies agronomiques. Pour l'Inde c'est un peu différent, mais, l'Inde devient lentement mais sûrement un acteur majeur dans la recherche pharmacologique.
Le Vietnam qui n'a jamais adhéré au système de brevet logiciels en ayant une politique des plus laxiste au monde devient petit à petit un eldorado de l'informatique. C'est au Vietnam que l'on trouve la main d’œuvre la plus qualifiée en informatique et la moins chère (malheureusement).

Ces pays ont finalement développés une connaissance locale, que l'on aurait pu croire débridée et anarchique, mais en fait il n'en ai rien. Un maximum de personnes ayant accès à la technologie sans crainte de représailles, ce sont les économies locales qui en profitent. Et pas les sociétés étrangères aux portefeuilles de brevets très lourd qui "vampirisent" le développement et importent de manière forcée leurs technologies.

Ce qui est particulièrement criant dans le système de brevets actuel, c'est la durée de vie du brevet. Au jour d'aujourd'hui, une invention devient (et doit devenir) obsolète très rapidement. Or avec les brevets, qui peuvent être renouvelable sur de longue périodes, ce n'est pas du tout le cas. Si en plus de cela, on autorise à breveté tout et surtout n'importe quoi, vous pouvez imaginer les conséquences.

Voilà, avec cela vous savez que je ne suis pas un grand défenseur des brevets. Je comprends qu'il est nécessaire de protéger une invention, une vraie. Mais le savoir, fondamentalement, ne peut être protégé, il doit -au contraire- être partagé par le plus grand nombre.

Là est bien le problème.

Z'avez-vu ?! Le sujet est tellement grave que je n'ai même pas fait d'humour !