[News] L'intervention de groupe atténue les souffrances des enfants endeuillés
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[News] L'intervention de groupe atténue les souffrances des enfants endeuillés
Puisque la mort est un sujet tabou dans nos sociétés, comment les enfants peuvent-ils comprendre et surmonter le décès de leur père ou de leur mère? Cette question, Valérie Pepin-LeBlanc se l'est posée à de multiples reprises à titre de travailleuse sociale qui intervient auprès de familles lavalloises. Constatant que ni elle ni ses collègues n'avaient été formés pour accompagner des enfants en deuil d'un parent, elle a orienté sa maitrise, faite à l'École de service social...
Re: [News] L'intervention de groupe atténue les souffrances des enfants endeuillés
Voilà une news qui n'en pas vraiment J'ai toujours vu dans ma famille mes oncles et tantes vis à vis de leurs neveux avoir de la compassion si on découvre cela c'est pas vraiment neuf
- cisou9
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Re: [News] L'intervention de groupe atténue les souffrances des enfants endeuillés

Je pense que cela va plus loin, j'ai perdu mon père à 19 ans et à l'époque il n'existait rien pour atténuer cette disparition, puis quelques mois plus tard appel sous les drapeaux, et au début de l'année suivante l'Algérie.

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Re: [News] L'intervention de groupe atténue les souffrances des enfants endeuillés
Bonjour
Accompagner les enfants (et pas seulement) en cas de deuil d’un parent, mais aussi frère ou sœur ainsi que toute personne aimée, me semble une nécessité.
Sans toutefois dramatiser la mort ou vouloir la pathologiser !
Par exemple, le DSM-5 (bible de la psychiatrie!) a élargi le diagnostic de la dépression majeure chez les personnes qui viennent de perdre un proche, et ce dès les premières semaines du deuil. Cette décision a été maintenue avec une certaine obstination en dépit du désaccord de la part des cliniciens, des certaines associations et revues professionnelles. Il est tout à fait normal qu’à la mort d’un être cher ceux qui l’aimaient (enfants et/ou adultes) éprouvent pendant un certain temps des symptômes identiques à ceux qui caractérisent une dépression clinique : ils sont particulièrement tristes et n’ont plus de goût à rien, souffrent de troubles du sommeil, de l’appétit, etc… Or cet état fait partie intégrante du processus du deuil. L’idée étant que le chagrin normal causé par la disparition d’un être aimé ne doit pas être catalogué comme un trouble mental. Pathologiser et médicaliser un deuil peut s’avérer être un non sens ! Non seulement cette approche tend à déprécier la noble émotion ressentie à la perte d’un être cher, mais elle court-circuite les étapes naturelles du deuil, amoindrit la confiance dans les rituels faits pour soulager la souffrance et expose les endeuillés à l’absorption de psychotropes qui, en plus d’être potentiellement dangereux, ne font que déplacer les problèmes !

Accompagner les enfants (et pas seulement) en cas de deuil d’un parent, mais aussi frère ou sœur ainsi que toute personne aimée, me semble une nécessité.
Sans toutefois dramatiser la mort ou vouloir la pathologiser !
Par exemple, le DSM-5 (bible de la psychiatrie!) a élargi le diagnostic de la dépression majeure chez les personnes qui viennent de perdre un proche, et ce dès les premières semaines du deuil. Cette décision a été maintenue avec une certaine obstination en dépit du désaccord de la part des cliniciens, des certaines associations et revues professionnelles. Il est tout à fait normal qu’à la mort d’un être cher ceux qui l’aimaient (enfants et/ou adultes) éprouvent pendant un certain temps des symptômes identiques à ceux qui caractérisent une dépression clinique : ils sont particulièrement tristes et n’ont plus de goût à rien, souffrent de troubles du sommeil, de l’appétit, etc… Or cet état fait partie intégrante du processus du deuil. L’idée étant que le chagrin normal causé par la disparition d’un être aimé ne doit pas être catalogué comme un trouble mental. Pathologiser et médicaliser un deuil peut s’avérer être un non sens ! Non seulement cette approche tend à déprécier la noble émotion ressentie à la perte d’un être cher, mais elle court-circuite les étapes naturelles du deuil, amoindrit la confiance dans les rituels faits pour soulager la souffrance et expose les endeuillés à l’absorption de psychotropes qui, en plus d’être potentiellement dangereux, ne font que déplacer les problèmes !
